Petite ballade autour de Laâyoune, une ville sarahouie vendue comme un paradis de carte postale
« C’est le paradis là-bas » C’est ce que tout le monde répète concernant le Sahara. Même la presse chic marocaine s’y met. Ces dernières semaines, les magazines francophone Médina et Version Homme ont publiés des reportages sur la région. Photos à l’appui, on nous promet du sable, du ciel bleu et des flamands roses. L’intérêt touristique pour la région est nouveau, d’autant plus que la Royale Air Maroc a baissé les prix des vols en direction de Laâyoune.
D’abord, il y a les avions de la Minurso (Mission des nations unies au Sahara occidental) sur le tarmac de l’aéroport. En descendant de l’avion, c’est la première chose que l’on remarque. Puis, la température. 26° et soleil de plomb, c’est un peu l’été. Il règne une atmosphère curieuse dans la ville. Tout semble figé. Sorte de Marrakech nouvelle, Laâyoune ne séduit pas le voyageur. Les bâtiments rouges sont tous de construction récente. Il faut s’éloigner du centre pour déboucher sur de petites habitations rondes datant de l’occupation espagnole.
Une sahraouie, en tenue traditionnelle, la mlehfa, nous invite à boire un thé. L’intérieur de ces maisons igloos est surprenant. Il n’y a pas de murs intérieurs. La famille vit dans une pièce comme une, sorte de grand salon rond. Il faut se plier à la traditionnelle cérémonie du thé : trois tours de thé servis dans de minuscules verres. Un thé au Sahara un peu forcé : il est imbuvable pour le profane car beaucoup trop corsé et sucré. Les Sahraouis le savent et s’en amusent. Ils nous proposent du lait de chamelle. Le goût est âcre. Certains d’entre nous passeront une mauvaise nuit… La famille qui nous a invité est sympathique. La communication s’étale dans un grand brouhaha de français, d’arabe et d’espagnol. Le fils raconte ses quatre années en Espagne. Sans papiers, il a fini par être expulsé. Il jure qu’il ne retentera pas l’expérience et que son boulot de pêcheur à Tarfaya le satisfait. Sa mère parle beaucoup. Elle nous explique qu’au Sahara, les femmes sont respectées. Leur tenue, la mlehfa, est une grande étoffe drapée, souvent très colorée, qui les recouvrent de la tête au pied. Elle nous précise qu’il ne s’agit pas d’un voile. Assez fièrement, elle nous explique que le divorce est courant dans la région et que personne ne s’en offusque.
Notre première journée est marquée par la gastronomie. A quelques encablures de là, une équipe de tournage filme la préparation d’un couscous par trois femmes sahraouies. Le reportage est destiné à un site Internet qui promeut le tourisme au Sahara. Le thé une fois de plus. Passablement excités, on décide d’aller au calme. Fini Laâyoune, direction Tarouma.
La route est ahurissante de beauté mais ce qui frappe le voyageur est l’apparente richesse de la région. La route est large, parfaitement goudronnée et continuellement désensablée. Al Marsa, à quelques kilomètres de Laâyoune, est dotée d’un grand port de pêche et de commerce. C’est une véritable zone industrielle. Si l’on ajoute le phosphate, le sel et le sable, le port devrait déborder d’activité. Déception. C’est la semaine de l’Aïd. Personne ne travaille.
Tarouma, enfin. Ce minuscule village de pêcheurs est un bidonville désert. un pêcheur et une horde de chats. On s’extasie sur la couleur de l’eau : émeraude, turquoise, transparente. Le pêcheur fini par nous lâcher que la proximité d’une usine de traitement de phosphate explique la couleur de l’eau.
Ça nous arrivera souvent pendant notre séjour d’être ainsi rappelé à la réalité. Stupidement installés sur une dune, à une vingtaine de kilomètres de Laâyoune, l’horizon se laisse doucement admirer. Jusqu’à ce que Nordine, très actif dans une ONG venant en aide aux immigrés clandestins, explique que bon nombre de subsahariens se planquent derrière ces dunes durant des semaines pour échapper à leurs passeurs et aux autorités…
Le lendemain, c’est l’Aïd le matin et le réveillon du 31 le soir. Pour le réveillon, les consignes sont claires dans tout le royaume : pas d’alcool un jour de fête religieuse. Sauf pour les étrangers. A Laâyoune, les rares étrangers sont de la Minurso. Une soirée est organisée dans l’un des hôtels qu’ils occupent : Al Massira (la Marche). L’Aïd se déroule comme partout dans le royaume : une grande prière est organisée le matin. Les autorités locales y prennent part. Après, c’est dispersion et sacrifice de mouton. Ce matin là, tout Laâyoune ne bruissait que d’un autre sacrifice : celui de Saddam Hussein, la veille.
Deja evite l’insulte " la france vous a… accordé l’independance" !!!! a te lire, les marocains dormaient et un beau jour la France a dit " oh et si je leur accordais l’independance cela leur ferait plaisir !!!".
Apprends l’histoire et la lutte des marocains avant de sortir n’importe quoi.
Abd El Krim a aneantit l’armee espagnole en 1921. Il a inspiré à Ho Chi Minh les techniques de guerilla moderne. Il a fallu près de 800 000 soldats franco -espagnol pour venir a bout des 25000 marocains d’Abd El Krim. Et encore à coup de gaz chimique et d’aviation. En 1921, Cela faisait 91 ans que la France colonisait l’Algerie ? Où étiez vous quand on se battait contre les colons ? Pourquoi n’avez-vous pas preté main forte comme nous au coté d’Abd El Kader ? Sais tu que la France n’a pu occuper militairement le MAroc qu’en 1934 tant la resistance était acharnée ? Les Aît Ba Ammrane ont été les derniers à rendre les armes ! Ils n’avaient pas d’avions malheureusement. en 1934, Cela faisait 104 que la France vous colonisait.
Puis chez nous la lutte repris de plus belle un certain 11 janvier 1944. Comme aujourd’hui.
Arrete l’insulte et n’oublie pas que le Maroc vous a aidé dans votre lutte. Ingrat.
30 millions de marocains croient qu’ils ont aidé l’émir abdelakder. mais l’histoire nous enseigne autre chose. On sait tres bien que la fin de Abdelkader fut signé lorsqu’il a été pris en étau entre les français et les marocains. Il se battait sur deux fronts. la traitrise et les crimes du sultan du maroc sont connus. Abdelkader une fois en exil a même obtenu du grand mufti d’al Azhar de l’époque une fatwa condamnant le rénégat du maroc. l’avantage des algériens c’est qu’il peuvent lire leur histoire écrite par eux et par les autres. ça permet de comprendre mieux. çi dessous des extraits de la fin du combat de l’émir. un autre comabt spirituel l’attendait.
le 18 aout 1844, le duc D’Isly défait sans trop de difficultés, les cavaliers du fils de moulakoum abderhamane, et celui-ci est bien est bien obligé de signer le 10 septembre à tanger un traité de paix entre la france et le maroc : Abedlekader est mis hors la loi. Le maroc est la France délémitent les frontières avec l’Algérie avec la convention de lalla Maghnia : Tous les efforts d’Abdelkader s’effondrent et de plus le Sultan lui enjoint de se rendre à lui ! Le repli du Sahara n’étant plus possible et l’émir, sachant qu’il peut compter sur les jbala qui protégenet sa daira, s’en revient au maroc pour dire sont fait à l’ignominie du rénégat le sultan du maroc, fort qu’il est de l’appui des siens et de bcp de marocains. Pendant toute une année le souverrain marocain va faire harceler les tribus de l’émir réfugiés au maroc, sa daira, tandisque sa fidèle garde doit courir partout du RIF à Fès pour protéger ces malheureux jusqu’à ce qu’en 1847 le neveu du sultan lui même attaque à la tête d’une véritable armée : malgré ses forces disproportionnés (lémir n’a plus que 1200 homme !), il est culbuté par l egénir militaire d’Abdelkader. Mais cela ne peut plus durer, les hommes et les femmes souffrent trop. La guerre continue en Algérie même, toujours plus dure, plus cruelle, d’autant plus que le sultan fait châtier sévèrement les tribus qui soutiennent l’émir au point que cretaines (les Beni Amer) sont décimés.
Abdelkader défiat encore les Français dans la vallée de la Tafna à sidi Brahim en septembre 1845 ou il est blessé et d’où il ramène tous ces prisonniers qui seront massacrés plus tard ; puis il fait le coup de feu vers ayn Temouchent mais ces actions sont ponctuelles et tous attendent dans le spires difficultés le retour du sultan. Certes le drapeau de l’émir a flotté sur mascara mias celui-çi est traqué de toutes parts ; il espère encore un signe des anglais, il longe la côte se rapproche de son Oranie totale……..
Abdelakder va franchir la Moulaya grossie par les eaux ; il ramène sa daira chez lui ! pour en finir. Ses frères se sont rendus, Bou hamidi sera exécuté par le sultan, Mohammed bena aissa berkani ancien gouverneur de Médéa périt à Taza, le Maroc naguère asile des algériens devient leur tombeau…sa famille n’est plus à l’abri au maroc.
vous savez la raison évoqué par la présidente canadienne de la hautes commissions des nations unis pour les droit de l’homme, pour justifier la focalisation du dossier, qu’elle a rendu a kofi annan sur la situation des sahraouis aux sahara occidental et a tindouf, sur le maroc : PLUS UN PAYS EST OUVERT ET DEMOCRATIQUE PLUS ON EST EXIGENTS !!.
A bon entendeur.