Ils ont jailli en plein nuit, comme au temps des « années de plomb », années qui tendent à se transformer en « années d’acier » avec leur Dar Al Mokri (1) qui porte le nom de centre de Témara, cité dans les rapports de l’ONU, d’ Amnesty international et autres organisations des droits humains comme un lieu où l’on torture y compris pour le compte de la CIA.
Ils voulaient l’embarquer, lui le directeur du quotidien Arabophone « Akbar Al Youm », Tawfik Bouachrin.
Celui-ci commençait à peine à se remettre du procès que lui avait intenté le cousin du roi Mohamed VI, Moulay Ismail à cause d’une caricature qui aurait porté atteinte au « respect dû à un prince ».
Mr. Bouachrine refusa d’obtempérer. Qu’à cela ne tienne. On le cueillera le lendemain. Et le voici interrogé par la police judiciaire. Quel crime a-t-il encore commis ?
Et bien, il avait écrit dans un article « que Le Journal Hebdomadaire (2) avait vu le jour sous le règne du feu Hassan II, et a rendu l’âme sur le règne de Feu Mohamed VI ». Erreur d’impression bien entendu.
Mais pour ceux qui ont commandité cette arrestation l’erreur est d’une gravité extrême, du fait qu’elle serait de nature à « porter la poisse » au souverain et qu’elle aurait été faite intentionnellement. Incroyable et pourtant vrai. Il faut dire que le bêtisier des responsables du « plus beau pays du monde » est plein à rebord. Que l’on se rappelle « le procès de la pierre sacrée », les juges ayant considéré que tout matériel utilisé dans la construction d’un édifice royale, acquiert une sacralité !
Que l’on se rappelle aussi le procès de le « ammaria sacrée », espèce de plateau où l’on installe les mariés, la nuit des noces.
Que l’on se rappelle enfin que, sous le règne de Hassan II, un élève avait relaté dans sa rédaction, qu’i lavait rêvé que le monarque était mort. Le professeur fut effrayé à la lecture d’une telle « ignominie ». Il en informa le directeur lequel alerta les autorités et l’on vit débarquer au collège une brigade de la police politique. L’élève fut arrêté, interrogé d’une manière musclée, traduit en justice et condamné pour atteinte au respect dû au souverain car son rêve constituait un mauvais présage. L’histoire est tout ce qu’il y a de vrai. Sacré pays !
1- centre De torture sous le règne d’Hassan II
2- Hebdomadaire francophone qui a été mis en liquidation par les autorités marocaines car jugé « politiquement incorrecte »
Lire ou relire sur Bakchich.info :
Le problème du maroc est grave, le roi est souvent absent de certaines prises de décisions à cette échelle, mais le système veut que l’on laisse pas la mouche atterrir sur les makhnovistes alaouites, il faut en faire trop au cas ou, car le limogeage d’un flic est une catastrophe pour lui s’il perd son salaire de milliers euros plus les avantages de toute nature, surtout pour avoir manquer d’interpeller dans le temps, le système veut ça et les fonctionnaires ne savent pas sur quels pieds danser, ils s’affolent en lisant quoi que ce soit sur momo , or momo est souvent injoignable, ou bien qui ose l’interroger pour voir son accord : on laisse passer ou pas ?
alors que fait momo, d’abord il apprend la nouvelle le concernant de près par la presse souvent étrangère et dans le web, puis les réactions tombent, ensuite momo fait marche arrière et ordonne lui même la relaxe, un scénario qui se répète souvent, la propagande makhzenienne traduit ça que momo corrige les erreurs de sa justice, mais quel courage.
si bakchich était journal marocain avec des journalistes marocains, ça sera la guillotine pour tous ses journalistes.
" libres " j’en doutes un peu (…) . La guillotine n’existe pas au Maroc et le dernier condamné a mort a avoir été exécuté c’est le … commissaire Tabet dans les années 90 . RSF , Al Jazeera , Amnesty international , Human rights watch et d’autres travaillent, entrent librement au Maroc faire leur boulot et donnent méme des conférences de presse localement sans ancun problémes .
Es ce le cas dans les autres pays du Maghreb ????
Avec l’age, Khalid Al Jamai commence a radoter et depuis qu’il a été viré du journal l’opinion , il s’est érigé en justicier . Khalid Jamai est libre de ses prises de positions et il n’as jamais été inquiété pour ça pour peu qu’il respecte la loi . Mr Jamai et son rejeton Boubker ne voient que tout en noir et rien ne leur plait et ils sont libres de çela mais quand a ne pas payer ses dettes et voler le personnel en oubliant de payer leur allocations familiales ça c’est vraiment indigne . Comme on dit , il vaut mieux balayer devant sa porte avant de dénigrer les autres .
A ce que je sache , Mr Bouachrine n’est pas en prison et que la justice et les pouvoirs publics ont le droit de demander des explications en cas de dérapages éventuels . Dans ce cas précis , tout a été réglé et il s’est avéré que c’était une erreur . Monsieur Bouachrine a méme le droit de porter plainte si il veut .
En France , derniérement des mineurs (es) ont étés menotés et emmennés au commissariat pour rien . Mr Jamai et son rejeton devraient aussi écrire un papier la dessus …
SAUVEZ MERIEM MEHDI !!!
Mme Meriem Mehdi a été licenciée abusivement par une entreprise anglaise en Algérie . Mme Mehdi est en gréve de la faim depuis prés de 40 jours et elle est en danger de mort vu qu’elle est décidée a aller jusqu’au bout .
Que fait l’état des généraux et des pétrodollars pour la sauver d’une mort certaine ?
Voir www.algeriatimes.net