Inspiré par le modèle libéral, le gouvernement de Sarkozy continue à enchaîner ses réformes du service public. Suivons-nous l’exemple du service public britannique ? Direction Londres où soigner ne rime pas forcément avec santé.
Les inégalités entre les patients brûlent en Angleterre. A priori tout malade, et peu importe sa nationalité, peut se faire soigner sur le territoire du Royaume-Uni. C’est un droit. Ou plutôt, c’était un droit !
Désormais, passés un certain âge, les patients sont suspectés de coûter cher au système. Alors, une fois atteint le troisième âge, les discriminations s’accentuent et s’abattent sur cette population, pourtant nécessitant bon nombre de soins.
Avec des médicaments disponibles dans les épiceries et des délais d’attente incroyables chez les spécialistes, certains patients seraient-ils contraints de se passer de médecins ? Tout dépend si l’on détient de l’or, le prix d’une bonne santé, sans quoi l’automédication prime !
Malgré tout, les antennes des services nationaux de la santé (National Health Service) et les hôpitaux - le "tout-gratuit" - tentent de faire face…
Le 4 septembre dernier, le quotidien The Guardian publiait une caricature dessinée par Steve Bell représentant un bourreau, posté dans un bloc opératoire. Une hache gigantesque dans la main gauche et le poing droit serré sur la hanche, prêt à décapiter sur un socle, en guise de lit d’hôpital. Sur son t-shirt était écrit en rouge « Pour perdre du poids, demande-moi maintenant ».
L’humour noir, typiquement britannique, a de quoi sévir.
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C’est pourtant le modèle social français qui a permis le pays de se sortir honorablement de la crise. Il n’y qu’à regarder les pays anglo-saxons pour constater les dégâts notamment chez les plus défavorisées.
Evidemment Nicolas 1er n’a rien à voir dans cette "chance" mais constitue au contraire le symbole du cancer qui ronge le pays.
Alors certes le modèle n’est pas parfait, en cas de prospérité ce n’est pas un V10 mais à l’instar d’un bon gros moteur diesel, il reste fiable et peu gourmand in fine pour contenter la plupart des gens.
Ah ces anglais, avec leurs hôpitaux mouroirs, leurs trains minables qui se cassent la gueule de façon régulière, leurs fonctionnaires en voie de disparition et donc leurs services privés réservés aux riches, leur retraite à 74 ans, leur hôtellerie pourrie et chère, leur protection sociale proche du zéro, leur coût de la vie gigantesque, leurs taxis racketteurs, leurs commerçants voleurs, etc, etc…
C’est qu’il a suffit de 11 ans à la mère Thatcher pour transformer son ile en champ de ruines et en faire LA société" du chacun pour soi".
Mais, que l’on se rassure ! Au rythme où va la "modernisation" de la France avec ses réformes "nécessaires et courageuses", gageons que notre OmniPrésident aidé en cela par ses fidèles soldats godillots de l’UMP, battra le record de la baronne anglaise.
Si, si, vous verrez, dans 2 ans 1/2, on en reparlera…