Monsieur le patron du « Nouvel Observateur » n’est pas content et il le dit à « l’Express », à ses lecteurs, et surtout à lui-même.
La semaine dernière, nos confrères de l’Express, fondé par Jean-Jacques Servan-Schreiber et aujourd’hui dirigé par l’homme à l’écharpe rouge dit aussi l’homme-éditos plus connu sous le nom de Christophe Barbier, sortait un cahier spécial pour saluer le 3001ème numéro. Souvenirs, souvenirs. De Mauriac à Camus en passant par Françoise Giroud. L’émotion des lecteurs, forcément nostalgiques de cet âge d’or du journalisme, en a eu pour son argent. Et de remercier le gentil kiosquier de distribuer un tel numéro collector.
Mais la sortie de l’Express version remember n’a pas fait que des heureux. Parmi lesquels, Jean Daniel. L’auguste fondateur de l’Observateur, ami de Camus, et grand pourfendeur de la torture en Algérie, désormais très (très) haut perché place de la Bourse, a failli s’étrangler quand il a lu le dit numéro. Pas un mot sur sa participation active à la création de l’Express. « Inélégant », à son goût. Et de prendre sa plus belle plume pour rétablir la vérité :
Dans « Le chapitre des mémoires de Jean-Jacques Servan-Schreiber consacré à la fondation de L’Express, la première phrase est la suivante : "J’ai fondé L’Express grâce à une femme, Françoise Giroud et à deux hommes, Pierre Viansson-Ponté et Jean Daniel." La place accordée à Jean Daniel était donc on ne peut plus évidente dans l’esprit du fondateur. D’autre part, JJSS et Françoise Giroud ont eu plusieurs fois l’occasion de souligner que l’image de L’Express pendant la guerre d’Algérie avait été incarnée évidemment par le retentissement du second livre de JJSS, "Lieutenant en Algérie", mais aussi par les reportages et analyses de Jean Daniel. »
Voilà le lecteur soulagé, rassuré et surtout informé. Jean -Alain Delon- Daniel maîtrise parfaitement la troisième personne du singulier. Remercions-le de nous rappeler que ce qui compte avant tout dans un article, c’est le nom qui le signe. Mais, comme le signale Vincent Hugueux, journaliste à l’Express, dans une réponse à Jean Daniel, la page 90 du numéro 3001 publiait de larges extraits d’un article du sieur consacré aux accords d’Evian. Mais on l’a bien compris. Jean Daniel aurait bien tiré la couverture (de l’Express) à lui.
Car, amis lecteurs, ne l’oubliez jamais, les journalistes naissent libres mais surtout égo.
Pour lire l’intégralité de ce qui ressemble fortement à une blague mais qui n’en n’est pas une, cliquez ici
Fondateur et directeur du "Nouvel Observateur", l’hebdomadaire confessionnel selon lequel, "Les juifs ont constamment raison contre tout le monde depuis toujours et lorsque très exceptionnellement ils ont tort ils continuent d’avoir raison"
Incapable d’exister et même de simplement ouvrir la bouche sans hulluler son supposé curriculum vitae depuis le roi Salomon.
Tout aussi incapable de percevoir autrui, autrement qu’a travers son propre prisme tribal, Jean Daniel n’en prétend pas moins, être l’exemple parfait d’une intégration parfaite.
http://tolerance.over-blog.net/article-2591466.html
Il y a une douzaine d’années, un de mes amis marocains se retrouve en prison pour adultère, sur dénonciation de son beau-père, un truand. Comme Jean Daniel, ce grand homme de gauche, se vantait sans cesse d’être l’ami du roi Hassan II, je lui écris pour le prier d’intervenir auprès du roi.
Rendons grâce à Jean Daniel, il m’a répondu tout de suite. Mais pour me dire qu’il ne pouvait rien faire, car il avait cessé d’être l’ami de Hassan II. Et il ajoutait qu’en fait, c’était surtout le roi qui cherchait à être son ami à LUI, Jean Daniel, plutôt que l’inverse.
On imagine très bien le roi du Maroc courtisant Jean Daniel pour être son ami, et celui-ci se faisant tirer l’oreille !