Dans le dossier que « Le Point » consacre cette semaine à Rachida Dati (à paraître jeudi 4 septembre), si l’on n’apprend pas qui est le père de son futur enfant, on découvre en revanche qui définitivement ne fait pas partie de sa famille.
Rachida profite en effet de sa nouvelle exposition médiatique pour tacler durement Patrick Devedjian et Jean-Louis Borloo.
Du patron de l’UMP, elle confie au Point avoir été « meurtrie par les médisances que Patrick Devedjian, convaincu de sa propre légitimité à occuper le ministère de la Justice, colportait sur son compte ». Et Rachida de préciser que, tentant de se rattraper en l’invitant à dîner « fin juillet 2007 », Rachida fit répondre qu’elle n’était pas libre : « ni le 26, ni jamais ! Jamais ! »
Quant à Jean-Louis Borloo, il a également droit à son avoine. Rachida Dati explique qu’au moment des déboires judiciaires de ses frères, au sortir d’un conseil des ministres à l’été 2007, Borloo lui a tapoté l’épaule en lui disant « ma petite Rachida, on te soutient ».
Réplique furibarde de Rachida : « Je ne suis pas ta petite Rachida, ( … ) tu dirais ça à Christine Lagarde ? A Michèle Alliot-Marie ? En plus, tu me dis ça maintenant que c’est fini. Je n’ai pas besoin de toi ! »
A bon entendeur salut …
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Je ne vais ni parler d’intégration, ni parler de féminisme, ni de milieu social ou religieux mais juste de vie.
Si Rachida Dati avait une vraie envie de se démarquer des précédents ministres et que la gestion de la justice soit pour elle une priorité, elle mettrait tout en oeuvre pour que cesse suicides et morts suspectes en prison à l’heure où elle même va donner la vie.
Et comme dirait mon petit fils de cinq ans : "Pourquoi Rachida elle fait pas être humain comme métier ?"
Catherine
Disons les choses : cette femme est une miraculée !
Madame Dati a cumulé, depuis sa naissance, 4 handicaps qui, le plus souvent, ne laissent aucune chance à qui que ce soit de faire des études supérieures, de les réussir et de devenir Ministre d’Etat (statistiquement parlant, bien sûr - vous trouverez toujours des exceptions) : elle est une femme, née dans une famille ouvrière (auquel la société française ne fait pas de cadeau depuis trente ans), famille très nombreuse ; et… last but not least : elle est issue d’un milieu d’orgine arabo-musulmane.
Dans ce pays comme dans de nombreux autres, les familles paient très cher leur appartenance à cette catégorie socio-culturelle : difficultés sans nombre, voire rejet, émanant à la fois de leur propre culture (l’intervention de Madame Dati à l’Assemblée au sujet de "la politique des grands frères" ne disait pas autre chose) et de la société judéo-chrétienne blanche.
Il semblerait que Madame Dati n’ait de cesse, consciemment ou inconsciemment, de rendre à la société la monnaie de sa pièce ; et cette société peut s’estimer heureuse : il ne s’agit que de monnaie.
Quant à sa compétence ou son absence de compétence en tant que ministre, en dehors du fait qu’elle ait pu être sa pire ennemie, je parierais qu’on n’a pas trop cherché non plus à l’aider pour les raisons explicitées ci-avant.
En conclusion, on peut n’avoir qu’un souhait dans les années à venir : que l’Etat français et la société dans toutes ses composantes culturelles sachent offrir à "ces femmes" - femmes issues de l’immigration arabo-musulmane, sans oublier les hommes de la même origine -, un climat plus propice à une réussite sereine, mature, totalement accomplie et maîtrisée : environnement et conditons qui ne feront plus d’elles (et d’eux) des pitbulls de la réussite sociale.