Le mariage de l’ex Première dame de France avec Richad Attias, un Juif marocain, se déroule pendant trois jours aux États-Unis. Appliquant ainsi la tradition du Royaume.
Paparrazzi, agences photo, télévisions et magazines people : les medias sont sur le pied de guerre. Le remariage de Cécilia, ex-Martin, ex-Sarkozy, ce week-end aux Etats-Unis, restera l’un des événements qui font jaser dans les rédacs et dîners en ville. Sortie de la politique par la grâce de son divorce d’avec le président Nicolas Sarkozy, Cécilia Ciganer-Albéniz a intégré la sphère pipole. Elle avait, en octobre 2007, soigneusement mis en scène la communication autour de son divorce, préparant interviews et séances photos avec L’Est Républicain et Elle Magazine.
À Dakar il y a quelques jours, alors que son futur époux Richard Attias gérait l’organisation du Sommet de la Conférence islamique, déjeunant avec une journaliste et un photographe de Paris Match qu’elle a appris à apprécier du temps de son passage au ministère de l’Intérieur, l’ex-Première dame de France a proposé à l’hebdo l’exclusivité des photos de la noce. Proposition prudemment repoussée par la direction du magazine, comme l’a raconté le site Rue89.com. Paris-Match, qui sait ce que l’ire de Sarkozy veut dire : le limogeage d’Alain Genestar après la publication des photos de Cécilia et de celui qui était alors son amant, a marqué la rédaction.
Soirée dédiée à Broadway à la comédie musicale, "Mamma mia", dîner dans un restaurant mexicain, rencontres diverses, passage devant la synagogue : les festivités s’étalent sur trois jours, du vendredi 21 au dimanche 23 mars, entre New York et le Connecticut. La tradition des mariages marocains, qui se déroulent du vendredi jusqu’au dimanche, est respectée. Richard Attias, un Juif de nationalité marocaine, a tenu à reprendre cette tradition à son compte. Seul événement omis dans le déroulé des noces : la cérémonie du henné, par laquelle toute mariée marocaine, musulmane ou juive, est censée passer. Cécilia n’a pas été maquillée selon le rite.
Invités à la noce, Rachida Dati, David Martinon, Isabelle Balkany ont décliné. L’ire présidentielle, ils connaissent aussi…
Quelle sera la nouvelle vie de Cécilia désormais Attias ? ELle devrait revenir s’installer à Neuilly. Le couple met la dernière main à l’aménagement d’un hôtel particulier dans la ville où elle a habité pendant plus de 15 ans. Travaillera-t-elle aux côtés de son nouveau mari, publicitaire et organisateur d’événements internationaux comme le dernier sommet de la Conférence islamique à Dakar, ou les rencontres annuelles de Davos, en Suisse ? Attias répond ce mois ci dans le magazine L’Optimum : "Elle n’a pas été recrutée par PublicisLive", la société qu’il préside, une filiale de Publicis.
Richard, dans cette interview, fait une gentillesse à sa nouvelle moitié, qu’il a connu en tant qu’organisatrice d’un congrès de l’UMP, en 2003 : "C’est l’une des meilleures qu’il m’ai été donné de rencontrer, à la fois dans la réflexion stratégique et l’approche opérationnelle. Elle possède un don inné au-delà de sa propre expérience. Je l’encourage pour ma part à se remettre un jour aux manettes". Si c’est pas une promesse d’embauche, ça y ressemble fort.
Pour lire ou relire dans Bakchich d’autres pipoleries sur Cécilia :
S’il y a un sentiment que tous les marocains partagent c’est leur fierté. Ils sont fiers d’être ce qu’ils sont : musulmans, juifs, chrétiens… Au Maroc pas d’exclusive.
C’est parce que Richard Attias est originaire d’un pays qui lui fait honneur, et adepte d’une religion respectable, qu’il est fier d’en faire état.
C’est facile à comprendre. Inutile de chercher plus loin.
Cool , je comprends pourquoi sarko a créé un ministere de l’idendité nationale.
IL devrait chanter avec hortefeux "sidi habibi fayn awa .." Chanson traditionnel marocaine reprise dans tous les mariages marocains (juifs et musulmans).
PS Ecouter la version mano negra qui vaut le detour
"C’est l’une des meilleures qu’il m’ai été donné de rencontrer, à la fois dans la réflexion stratégique et l’approche opérationnelle. Elle possède un don inné au-delà de sa propre expérience. Je l’encourage pour ma part à se remettre un jour aux manettes".
…. ben voyons… Pourquoi dés lors présenter l’Ecole de Guerre, ou cumuler des années d’études quand le seul "don" supposé de la dame… semble garantir l’excellence stratégique ????
A mourir de rire !
Non, vraiment, nos éminences grise croient-elles vraiment dans leurs propres déclarations ??! Soupir !
Storytelling que tout cela !
ça pue quand même un peu la façon très "la vérité si je mens" de présenter ce mariage. On est plus proche du pipole "Voici-Le Pen" que d’un pipole "informatif et neutre".
On est Juif marocain comme on était Juif français ? shhhh, gaffe les gras, gaffe !
Assez d’accord. Le problème n’est pas tant de savoir s’il faut dire juif marocain ou marocain de confession juive, le problème est de sembler définir Richard Attias par ses origines, sa religion et sa nationalité, ce qui signifie, en quelque sorte, qu’il est réduit à cela, ces deux qualificatifs de juif et marocain semblant du coup s’opposer à "français et chrétien".
La question n’est pas de savoir s’il revendique sa judaïté ou pas. La question est de savoir ce que vient faire cette expression dans cet article ? Quelle conclusion tirez-vous de cette précision ? S’agit-il d’une phrase gratuite ou non ?
Or, l’auteur a sans doute voulu en employant ces mots, expliquer le déroulement du mariage, mais c’est tellement maladroitement fait, surtout dans le titre, que c’est raté.
En l’absence apparente de pertinence de l’expression dans le contexte de l’article, dans un journal français, définir quelqu’un comme juif marocain ou comme marocain de confession juive peu importe, est considéré comme signifiant "elle a épousé un étranger même pas chrétien et pas tout à fait blanc" et de là vient, à mon sens, le malaise ressenti par nombre de lecteurs.
L’expression est d’évidence légitime dans un article sur la diaspora juive ou dans un article sur la place des juifs dans les sociétés du Maghreb, mais ici, on a vaguement le sentiment qu’il s’agit de mettre en regard, une sorte de statut de "médiocre petit commerçant juif" d’Attias avec le (bref) passé de première dame de France de l’épousée. Un peu comme Jackie Kennedy se compromettait, selon les Wasp américains, avec Aristote Onassis, mon dieu un armateur, grec et juif de surcroît, vous vous rendez compte !
En même temps, si on lit attentivement l’article, on sait que ce n’est pas ce qu’à voulu dire l’auteur.
Peut être faut-il apporter plus de soin à la rédaction de ce genre d’article "sensible" ou ne pas les écrire si l’on a pas le temps d’y apporter le soin nécessaire.
Vous lisez d’une manière très paranoique ce texte en sortant un mot hors de son contexte pour accuser les autres d’antisémitisme immaginaire
Le sujet est dans cette phrase :
La tradition des mariages marocains, qui se déroulent du vendredi jusqu’au dimanche, est respectée. Richard Attias, un Juif de nationalité marocaine, a tenu à reprendre cette tradition à son compte.
Où est le mal et le pseudo antisémitisme quant à un article décrivant le rite religieux choisit par Attias ?
ATtias semble avoir moins de problème que vous, avec sa religion , il n’a pas été géné de se marier avec une goy catholique, C’est la preuve de grande tolérance, que l’on rencontre rarement auprès dans la communauté "du peuple élu"…
Qu’est ce qui pue ?
Les juifs marocains sont encore les premiers à s’identifier en JUIFS marocains. Une sorte de label de qualité. En quoi ça pue ?
Tiens, j’ai même vu à la fnac un bouquin sur la cuisine juive marocaine ( Couscous, tajine,… enfin des plats bien juifs, quoi) et c’était écrit par une juive marocaine, c’est elle qui le disait.
Tu connais bcp de musulmans marocains qui s’appellent Richard, Gad ou Dominique, toi ?
Cécilia, Carla, Atthias, Sarkozy…
Bon,finalement tout ce ram-dam ; forçe est de constater que ce ne sont que des histoires d’échanges de coeur.
Celà nous renouvelle un peu de la "Veillée des Chaumières" de "Confidence" de "Nous Deux".
A suivre…