L’Éducation nationale est en pleine crise financière. En revanche, les écoles des riches se portent bien, merci ! Enquête sur l’école Bilingue de Paris.
Multiplication des établissements privés au détriment du public dans le second degré à Paris (103 lycées privés pour 75 publics), réforme de la carte scolaire, révision des programmes, engorgement des classes, suppression de 13 500 postes d’enseignants, dont 3 000 dans les Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased)… Depuis plusieurs mois, l’enseignement public vit une période particulièrement sinistrée.
Les établissements privés sous contrat d’association, eux, se portent bien. Merci aux familles de ces chers petits, qui mettent la main à la poche. Et merci à l’État qui, via des contrats d’association, finance une large partie des dépenses de ces écoles « privées ».
Bakchich a mené l’enquête à l’École Active Bilingue Jeannine Manuel (EABJM), située dans le XVe arrondissement de Paris, qui fait à la fois école, collège et lycée. Un bon exemple d’école tout particulièrement privilégiée.
Créée en 1954, l’école, associée de l’UNESCO, est aujourd’hui, d’après son site Internet, « l’école privée sous contrat d’association non confessionnelle la plus importante de France ». De bonne réputation, elle peut se vanter d’un excellent taux de réussite au bac (100%). Et de fait, Dame bilingue fait partie des écoles les plus recherchées par l’élite parisienne. Pourtant, d’après le magazine L’Express, qui effectue chaque année une enquête – qualifiée de « très sérieuse » par le rectorat de Paris – sur les lycées français, Jeannine Manuel est loin d’être le meilleur. Et n’est classé que 278ème sur 1871. Explication, « la moitié de la note finale est due à la performance (taux de réussite au bac), l’autre moitié à la capacité du lycée à accompagner et faire progresser tous ses élèves ».
Sont assis sur les bancs de l’école bilingue ou ont été assis : Louis, le fils de Nicolas Sarkozy (aujourd’hui inscrit pour 4600 euros l’année à Dubaï), les enfants de Jean-François Copé, ceux de Bouygues, de la dynastie des Servan-Schreiber, les enfants des Schlumberger, de la famille Bic (stylos), des Paretti (Crédit lyonnais), ceux de Pouzilhac, de Christian Clavier, d’Alain Delon, de Patricia Kaas, de Thierry Ardisson, ou encore d’Arnaud Lagardère et de Denis Kessler, l’ancien du Medef.
Un gentil microcosme de représentants de très hauts milieux d’affaire, politique, médiatique, et du show-biz. C’est que pour intégrer Bilingue, il faut payer son ticket d’entrée.
L’inscription d’abord. 1 395 euros par trimestre pour le lycée (plus les « frais de dossier » : de 40 à 60 euros), et 4 090 euros par trimestre pour l’inscription en terminale, option Baccalauréat international. Des broutilles !
Après l’inscription, il faut se nourrir. Et ouvrir de nouveau grand les porte-monnaies. Le ticket-repas est à 13,50 euros pour les externes [1].
Les enfants peuvent aussi apporter leur panier repas. C’est le système du « lunch-box ». Dans ce cas, les parents payent également. 7,30 euros le ticket ! Car, pour cette somme, « un four micro-ondes est à disposition des élèves, et la surveillance est assurée par l’école. » Une surveillance, apparemment, de tous les instants !
Des activités annexes s’ajoutent au programme de l’Éducation nationale : ateliers création, tricot, musique, théâtre en langue anglaise, tennis - jeux de raquettes - motricité, cours de japonais, stages linguistiques internationaux, etc. A chaque fois, il faut passer à la caisse.
Bakchich a essayé d’inscrire sa fille, Marie-Charlotte, en classe de première. Nous avons imaginé que Marie-Charlotte habitait jusqu’à aujourd’hui à Rouen et que son père allait être muté à Paris l’année prochaine. Bilingue, a-t-on entendu dire, est une bonne école. La journaliste de (Bakchich) s’est présentée à l’accueil de l’école.
– C’est pour l’inscription de ma fille, Marie-Charlotte…
– Ah, lui répond la secrétaire, mais si votre fille ne vient pas d’une école bilingue, je vous préviens tout de suite, cela risque d’être difficile.
Nous tentons de plaider notre dossier.
– Même si elle maîtrise assez bien l’anglais ? Je l’ai envoyée un mois et demi aux États-Unis l’an passé.
– Oui, même dans ce cas-là. Le mieux est d’être inscrit à Bilingue dès le primaire.
– Tout de même, j’imagine qu’il y a de nombreux admis en classe de première ?
– Cette année, sur quarante sept nouveaux dossiers, nous n’en avons admis que deux.
Ce dialogue montre au moins une chose : l’inscription à Bilingue se prévoit dès la naissance. Voire dès la conception de l’enfant !
Mais les parents d’élèves ont les moyens. Certains, même, en rajoutent dans le don facile, pour faire plaisir au corps enseignant.
Un jour, il y a une dizaine d’années, Papa Lagardère a (très gentiment), apporté des paniers pique-nique à un certains nombre d’enseignants de l’école. Dans ces paniers, il y avait toutes choses dignes de ce qu’un riche industriel et patron de presse, peut offrir. À savoir, du champagne, du foi gras, du caviar, etc. Un cadeau équivalent à un demi-smic à l’époque, selon un prof qui, ayant reçu un panier, a fait le calcul.
Un enseignant de Bilingue explique : « Ce ne sont évidemment pas toujours des cadeaux aussi importants, mais ces pratiques sont très courantes à Bilingue. Elles font parties d’un système « naturel » chez les personnes riches. C’est un peu : "tu me donnes, je te donne" ». Il ajoute : « Je ne crois pas que ce soit pour augmenter les notes de leurs enfants. Mais c’est vrai qu’après ça, c’est difficile de rester objectif ».
Des tickets de cantine exorbitants, des activités coûteuses, des cadeaux généreux… Autant de signes qui montrent sur quel pied vivent les élèves. Mais ce mode de vie n’est pas du tout celui des enseignants…
Lundi 17 novembre dans Bakchich, la suite de notre enquête sur l’École Active Bilingue.
À lire ou relire sur Bakchich.info :
[1] Les « externes » désignent les élèves qui ne mangent pas régulièrement à la cantine
Bonjour à tous,
J’ai été élève à l’EABJM pendant 9 ans du CP à la 3ème avant de quitter cette école pour rejoindre le Lycée Henri IV jusqu’à mon baccalauréat. J’ai donc pu "tester" deux enseignements réputés d’excellence, chacun à sa manière.
L’EABJM a certes tous les défauts d’une école privée payante : une forme de snobisme bien présente et l’argent qui circule allégrement. Pour autant, les années que j’y passais furent sans aucun doute les plus enrichissantes de ma scolarité. Pour la petite histoire, je ne suis nullement "fille de" et débarquait tout juste de mon Auvergne natale lorsque ma mère, par la force de son caractère et la qualité de mes bulletins de maternelle, parvint à me faire intégrer l’EABJM. Comme quoi, l’argent n’est pas le seul à ouvrir les portes, il suffit parfois d’une bonne dose de motivation et de persévérance.
Tout d’abord, même s’il y a des "gosses de riches" à l’EABJM comme il vous plaît à le dire, il y a avant tout 65 différentes nationalités représentées, un bouillon de culture qui vous confronte à l’autre et à la richesse des différences dès le plus jeune âge.
Ensuite et bien sûr, le bilinguisme. Tous les élèves sortent de cette école en sachant parler anglais, à des niveaux différents, bien évidemment, selon les facilités de chacun, mais le plus mauvais sera parfaitement capable de débattre d’un sujet complexe dans la langue de Shakespeare. En effet, dès la maternelle, 1h30 de cours d’anglais par jour, en CM1, pour ceux qui le désirent, une année d’immersion totale où tous les cours, hormis 1h30 de français par jour, sont dispensés en langue anglaise, au collège, les sciences et l’histoire dispensés en anglais en plus des cours d’anglais à proprement parler où sont enseignés les grands classiques de la littérature anglaise et américaine…
Enfin, à mon époque le Japonais et aujourd’hui le Chinois commencés très jeune dès le CE2 sont des atouts absolument indéniables.
Pourquoi alors ai-je quitté l’EABJM ? Tout simplement parce que, après neuf ans dans ce cocon bien particulier, j’ai pensé qu’il serait plus sain d’élargir quelque peu mes horizons. Et soyons honnêtes, une place au lycée Henri IV ne se refuse tout simplement pas.
Et bien permettez-moi de vous dire que, si je ne regrette pas d’avoir fait l’expérience d’un milieu différent (quoique tout aussi particulier je le conçois), l’enseignement était de bien meilleure qualité à l’EABJM que dans "l’un des meilleurs lycées de France". En réalité, ce qui fait la réputation du lycée Henri IV, ce n’est pas tant la qualité de l’enseignement que ses élèves : tous volontaires puisque 80% sont ’hors secteur’ et ont donc fait une demande spéciale pour intégrer l’école, tous excellents puisque seuls les meilleurs dossiers sont retenus. Et il est vrai que j’y ai rencontré les personnes les plus incroyables, les plus brillantes. Pour autant, si le lycée a le choix de ses élèves, il n’a pas le choix de ses professeurs qui y parviennent pour la plupart, en fin de carrière grâce au système de points attribués par le rectorat non sur la base du mérite mais sur la base de l’ancienneté, du nombre d’enfants, et tout une panoplie de critères qui n’ont que bien peu de rapport avec la compétence des dits professeurs. Alors, au lycée Henri IV, comme partout ailleurs dans le public, on trouve d’excellents professeurs et d’autres qui sont très mauvais.
Inversement, l’EABJM, en tant qu’école privée sous contrat, a le choix de ces professeurs et, croyez-moi, la différence est patente. Ainsi, presque chaque année, le taux de réussite au bac est de 100%, et, jusqu’à preuve du contraire, l’argent ne rend pas plus intelligent. Alors certes, l’argent témoigne en général d’un milieu plus favorisé mais l’on pourrait aussi avancer qu’il rend oisif. De ma promotion, tous ont fait des études supérieures et nombreux sont ceux qui ont intégré des grandes écoles, sciences po, des universités étrangères très renommées telles que Stanford, Oxbridge, Yale pour n’en citer qu’une poignée.
Inutile alors de vous dire ce que je pense de cet article dont la lecture aura tout de même eu le mérite de me faire rire aux éclats devant l’"objectivité" très particulière dont l’auteur a su faire preuve.
Bien à vous, alice T.
"fille/fils de pauvre" c’est comme ça qu’on les instruit les élèves à la bilingue ?
Bien, continuer. Les "enfants de pauvres" ne sont pas jaloux, ils constatent, ils expriment leur opinion. Qui s’appelle liberté d’expression. Cet article est vrai, et seul les personnes aisées pourraient en dire le contraire.
Et personne ne pourrait contredire le fait que la bilingue est remplie en partie d’élèves dont les parents sont aisés, il y aurait aussi des élèves qui soi disant serait rentré grâce à leur onctueuses.
En bref, si vos parents à eux deux ne gagne pas plus de 5 ou 6000 euros/mois faites un trait sur la bilingue.
Premièrement de quel droit critiquez-vous l’école ? Y êtes vous déjà entré ? Avez-vous des sources fiables à l’intérieur ? Je n’en ai pas l’impression… Donc mieux vaut parler de ce que l’on connait à la place de dire des idioties sur des choses que l’on ne connaît pas.
Ensuite, vous donnez comme exemple le prix du Bac International, puis-je vous rappeler que ce Bac n’est pas reconnu en France ou très peu et que cela nécessite un enseignement complètement différent et donc forcément un paiement plus élevé. C’est comme si vous allez chez un coiffeur ne faisant normalement pas de coloration, peut-être acceptera-t-il mais cela vous coutera plus cher.
Troisièmement, vous trouvez peut-être cela bizarre que les élèves payent pour des activités extra-scolaire ? La signification du mot extra-scolaire est ’qui est fait en dehors de l’école’ alors je ne vois pas le problème, si vous allez prendre des cours de dessins ou peu importe de quoi pensez-vous que cela est gratuit ? Si oui je vous conseille de changer de lunettes, déboucher vos oreilles voire apprendre à lire. Et les cours de japonais ne sont en rien payant, preuve de votre non-connaissance de l’école.
De plus, vous tentez d’inscrire une fille ne sortant pas d’une école bilingue en 1e mais êtes vous bêtes ? Premièrement l’école accepte peu d’élèves en 1e, deuxièmement même les moins forts en anglais à l’école ont tout de même réussit à acquérir un niveau relativement supérieur aux élèves des écoles non-bilingues, comme preuve, le passage et quasi-totale réussite d’un examen de l’université de Cambridge destiné aux anglais (IGCSE) et non l’examen destiné à l’international. Alors ne vous étonnez pas s’il semble à première vue impossible de faire inscrire ‘Marie-Charlotte’…
Pourtant, d’après le magazine L’Express, qui effectue chaque année une enquête – qualifiée de « très sérieuse » par le rectorat de Paris – sur les lycées français, Jeannine Manuel est loin d’être le meilleur. Et n’est classé que 278ème sur 1871. Explication, « la moitié de la note finale est due à la performance (taux de réussite au bac), l’autre moitié à la capacité du lycée à accompagner et faire progresser tous ses élèves ».
Preuve une fois de plus de votre méconnaissance, la raison pour laquelle l’école est si ‘mal’ classée est que les élèves passant le BI (Bac International) ne sont pas pris en compte par cette enquête (car comme dit plus haut ce bac n’est presque pas reconnu en France). Pour avoir une idée le BI représente environ 1 quart des élèves de Terminale. Tout cela explique donc le classement de l’école car je vous assure que la capacité de l’école à accompagner ses élèves est excellente.
Pour finir, comme cela a déjà été dit maintes fois, l’école n’est pas faite QUE de gens riches. Il y a des élèves dont les parents font partie de la classe moyenne et qui tout simplement veulent le meilleur pour leur enfant, ceci passant par une bonne éducation et de nos jours si possible par une éducation bilingue. Ainsi, les ‘cadeaux’ dont vous parlez ne sont absolument pas monnaie courante à l’école. Peut-être certains parents ont offerts des choses à certains professeurs, et alors ? Cela ne vous arrive-t-il pas de vouloir remercier une personne pour un service rendu ? Si l’on commence à tout généraliser, je peux vous assurez que l’on n’en aurait pas fini… Est-ce parce qu’un employé offrira un cadeau à son patron que, premièrement tous les employés le feront et ensuite que l’on dira que le patron en question est soudoyé ? Cela m’étonnerait…
Sur ce je vous laisse à vos observations non-fondées et vos critiques non-justifiées car comme dit plus haut : « Critiquez ce dont vous savez quelque chose à la place de dire des débilités sur des choses dont vous ne connaissez rien »
Bonjour, j’ai été intrigué par votre article et je souhaiterais apporter mon témoignage. Je suis franco-Anglais et cela m’a été facile d’intégrer l’école car mon père est connu dans le monde des affaires, et à l’époque où j’ai été scolarisé il avait beaucoup d’argent. J’y ai donc été élève, et ce fut une expérience bien déguelasse.
Gosse de riche, ou pas gosse de riche, la plupart des élèves sont obsédés par les apparences, par le fric, et ça dès la primaire. L’école ne fais rien pour leur inculper des vraies valeurs, au contraire, les fils de et grands riches sont favorisés (je l’ai été) et les gens différents sont mis à l’écart, aussi bien par les élèves que les professeurs mais surtout par la Direction. Le fric, la réputation, l’apparence. Si j’ai un enfant je ne le mettrais jamais dans une institution aussi vénale que l’Ecole Active Jeannine Emmanuelle. Je pense que l’enseigne est beaucoup plus "appealling" que ce qu’il s’y passe vraiment.
Ce qui m’a choqué le plus, c’est la Direction. Choquante, cupide et surtout très très dérangée, à la limite du malsain. L’EABJM le tait, mais il y a eu plusieurs suicides. Voici quelques exemples, que je n’invente pas car je connais personnellement les personnes que ça concerne et surtout, j’ai aussi été en contact avec cette fameuse Direction complétement "bonkers". Je le répète, c’est une folie totale de mettre son enfant à l’EABJM, sauf si on tient guère à ce qu’il grandisse ouvert d’esprit et s’épanouisse.
Une fillette en 6ème a eu son père convoqué par la directrice de l’établissement. "Votre fille va s’envoyer en l’air dans trois ans". Motif ? La petite avait un pantalon un brin provocant.
Une prof de japonais a appelé un parent d’une élève, très tard le soir, elle était complétement saoûle (bruits de glaçons, voix pataude) "vous fille doit cesser de faire japonais, elle doit faire italien". Motif ? Mauvaises notes de l’élève en Japonais.
Un prof d’Histoire-Géo venait très souvent bourré en classe, et a dit à des parents d’élèves, "on voit toujours le ventre de votre fille, vous savez, j’ai beau avoir 60 ans ça me fais quand même quelque chose !"
Quand deux amis s’éclatent trop en classe, on en convoque un et lui dit, de but en blanc "si tu continue à fréquenter cette personnes, tes notes vont chuter et on risque de te renvoyer". Cette anecdote je l’ai moi aussi vécu, on m’a convoqué en me disant la même chose car j’avais un ami très drôle, assez différent des autres en somme. Le pire dans l’histoire c’est qu’avant d’être convoqué, je voyais déja toutes mes notes chuter alors que je travaillais toujours aussi bien qu’avant.
Le seul fait de me voir avec lui faisaient que les profs me notaient mal. Quel lycée de fous. Puis ils se sont excusés, en courbettes à mon père quand je lui ai appris la raison de cette convocation. C’est là ou il a décidé de me retirer ce ce lycée de fou. J’ai attéri dans un lycée privé, hors contrat avec l’état. Le directeur nous a accueillis dans son bureau, il y avait des bouteilles de vin, c’était unpeu la jungle. Après le rendez-vous, mon père m’a dit "Ouf ! Enfin quelqu’un de normal !". La devise de cette école était "un élève motivé a déja fais la moitié du travail". Chose vraie, j’ai eu mon bac S mention TB.
Comme quoi ça ne sert à rien de mettre son enfant dans des institutions jugées prestigieuses, ce qu’il compte est qu’il soit heureux. Je pense que la plupart des enfants qui poursuivent une éducation à l’EABJM deviennent creux et leur ouverture d’esprit est très réduite. Après, certains parents s’en foutent, et c’est à cause de ces parents que le syndrome "gosse de riche" existe parmis les gens de ma classe économique. On n’a qu’une vie, pour moi ces gens-là seront bien malheureux sur leur lit de mort.
Merci de m’avoir lu, longue vie aux écoles ou l’on s’y sent bien et les gens entiers !
Je pense que ce n’est pas l’école où les enfants sont rois mais l’école ou la magouille est reine. J’ai tenté à deux reprises d’y inscrire ma fille en maternelle qui avait a priori toutes les capacités et le profil pour être acceptée. Mais, comme je ne disposais pas du piston nécessaire, elle a été refusée alors que d’autres enfants de stars ont été pris. C’est bien connu, les enfants des stars sont bien meilleurs que les autres !! Leur entretien avec les enfants est un vrai canular : votre enfant est reçu comme on reçoit un troupeau de vaches. Cet entretien se fait dans la plus parfaite opacité afin de justifier soit disant que votre enfant n’a pas été bon. Ils font tout pour vous encourager à postuler de nouveau, afin de justifier la réputation de leur école par le nombre de candidatures qu’ils reçoivent alors qu’ils savent parfaitement qu’il ne prendront pas votre enfant.
En outre, si on compare leurs résultats au taux d’enfants qui après le bac intègre les bonnes classes prépas, leurs résultats sont dans ce cas loin d’être la filière d’excellence annoncée.
Bonjour,
Si je suis bien tous les commentaires, il en ressortirait que l’EABJM est une école où il faut être issu, pour y entrer, d’un milieu aisé et que la magouille est omniprésente. Alors, laissez moi vous dire ceci, mon fils et moi-même devons être des extraterrestres. En effet, nous sommes ce que l’on appelle "des français moyens" et vous pourriez même dire que mes parents étaient, comment dites vous à oui des "prolots", eh bien un petit fils de "prolot" a été accepté à l’EABJM et je peux vous assurer que cela n’est pas du au piston ni à mon argent. Simplement, je pense que contrairement à ce que vous indiquez les enseignants ont su repérer chez mon fils des capacités lui permettant de suivre un enseignement billingue. Sachez que sa scolarité se passe très bien et qu’il se trouve très bien dans cette école. Quant aux frais de scolarité ils sont ceux d’une école privée sous contrat, et pour les familles qui auraient des difficultés il existe des aides. Un petit conseil ne jugez pas sur les apparences "l’habit ne fait pas le moine" et puis si l’on vivait dans un monde parfait et égalitaire en tout point cela se saurait. En toute chose il y a du positif et du négatif. L’EABJM n’est peut être pas parfaite, mais je pense que c’est une bonne école, il y a effectivement des "gosses de riches" mais également de "moins riches". Rappelez vous qu’il s’agit d’une école privée et que par définition le privé est payant et sélectif. Enfin, chez les riches comme chez les pauvres il existe des idiots.