Encore un papier sur les vacances du grand Président ! Quel acharnement ! Cette fois, c’est du Falcon 900 EX qu’il s’agit.
C’est pour arriver aux responsabilités suprêmes« le plus apaisé possible » (sic) qu’après avoir remporté haut la main le combat de sa vie, Nicolas Sarkozy s’est autorisé trois jours de congés, qui n’auront pas « coûté un centime aux contribuables » selon les propos du futur Président rapportés par le Monde.
ÀBakchich, où l’opinion dominante est très largement favorable aux vacances - et donc peu encline à chercher des poux à ceux qui en prennent - le premier mouvement fut de considérer que la misérable polémique sur le séjour maltais de Nicolas était certainement une excellente affaire pour Paris-Match, mais plus encore un formidable prétexte pour buller, en attendant le retour de « l’héritier » de Jean Jaurés au pays de l’ISF.
Las, désormais, en panne d’inspiration lors sa séance de rasage matinal à bord du Paloma, (60 mètres, 245 000 € la semaine) voilà que le Sarko se met à invoquer son hôte Vincent Bolloré : soit l’un de ces hommes aptes à se lever tôt le matin « pour créer des emplois ». « Vingt ans qu’il m’invite, vingt ans que je refuse », s’indigne le Président !
Si Bakchich a immédiatement fait litière de l’affirmation selon laquelle Vincent n’avait « jamais travaillé avec l’ État », l’escapade maltaise - qui a permis à Nicolas de rallier la Valette en moins de temps qu’il n’en faut pour aller du Fouquet’s à Argenteuil en RER - pose d’autres questions.
Officiellement c’est donc l’ami Bolloré qui régale. Pourtant le fameux Jet privé (Falcon 900 EX) qui a assuré le transport aller et retour du président est la propriété non pas de Vincent Bolloré mais du groupe Bolloré SA.
L’information rapportée parLibérationest confirmée par la lecture du rapport financier (2006) de Bolloré SA ; lequel précise (page 124) les conditions d’utilisation du luxueux jet « propriété de la société ». Des conditions certes assez souples puisqu’il est précisé que : « le coût des déplacements privés des administrateurs et mandataires sociaux du Groupe est refacturé au prix coûtant ».
Vincent Bolloré, Antoine Bernheim, le Comte Édouard de Ribes et quelques autres barons financiers, ont donc le privilège rare de voyager « à prix coûtant », la différence étant supportée par les actionnaires de Bolloré SA.
En 2004, l’un des petits actionnaires de Bolloré, Eric C . avait d’ailleurs porté devant le doyen des juges d’instruction du TGI de Quimper la question de savoir si le fait de voyager à bord d’un appareil facturé 35 millions d’euros, par les industries Marcel Dassault au prix coûtant de « 2103 euros de l’heure de vol » , somme qui selon lui ne permettait « même pas de payer de le kérosène », ne constituait pas pour des déplacements d’ordres « privés » ( !) un usage contraire à l’intérêt social de la société. Autrement dit un vulgaire ABS… Il semble que la plainte du grossier personnage n’ait pas véritablement prospéré. Mais elle pourrait quand même en inspirer d’autres.
c’est bien à la page 124 ! en tout cas version PDF du rapport financier 2006 .
quant a staint-tropez il faudrait voir si par hasard Jean louis Borllo n’était pas propriétaire de la parcelle de terrain sur laquelle Bolloré a fait consutruire sa villa.
Vous avez oublié de parler de Longuet l’ex beau-frère de Vincent Bolloré :
Le beau-frère de Bolloré l’ami de sarkozy : Gérard Longuet encore un ex de l’organisation d’extrême droite l’occident, comme devidjian, mis en examen et acquitté contre l’avis du parquet, l’abus de bien sociaux ne vaut pas un fichage même au berceau ADN
Je comprends mieux l’envie de sarkozy d’en finir avec la repentance, et de sacraliser les ex de l’Oas, je comprends mieux que les électeurs du fn ont cru aux promesses de sarkozy
Gérard Longuet, né le 24 février 1946 à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français, membre de l’UMP. Il est l’ex-beau-frère du milliardaire français Vincent Bolloré (son ex-épouse, Brigitte Fossorier Longuet, avocate, est la sœur de Sophie Bolloré, l’épouse de Vincent Bolloré).
Gérard Longuet est co-fondateur avec Alain Madelin d’Occident, mouvement d’extrême-droite qui se prononçait pour l’Algérie Française, contre le suffrage universel et se livrait à des actions violentes, ce qui a pour finir entraîné sa dissolution par décret. Il y est chargé de la doctrine. Il fonde ensuite le GUD puis, quitte Occident avant 1968. Il est actionnaire de la société Service spécialisée dans les coups politiques anticommuniste et antisocialiste. ntégrité publique
* Gérard Longuet a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires, notamment celle de la construction de sa villa de Saint Tropez, ainsi que celle de l’affaire des marchés publics d’Île-de-France, où il sera relaxé contre l’avis du parquet.
Financement occulte du Parti républicain
* Il fut proche du banquier Alain Cellier, dirigeant de la banque Nomura France, filiale de la banque japonaise Nomura. Dans le cadre du financement occulte du Parti républicain, Alain Cellier mit en place un réseau de sociétés panaméennes, disposant de comptes suisses et percevant des commissions sur d’importants marchés à l’exportation. En 1994, ce dossier fut retiré au juge Renaud Van Ruymbeke pour être confié à un juge d’instruction du tribunal de Paris.
http://www.csa-fr.com/group/presentation_f2.htm CSA
* CSA * Le premier institut français indépendant * Notre valeur ajoutée * Une organisation multispécialiste * Des moyens de production intégrés * Une offre complète et diversifiée * Un réseau multinational
Le premier institut français indépendant
CSA est un groupe indépendant détenu par les actionnaires fondateurs (56%) et par le groupe Bolloré (44%)
Ce n’est pas à la page 124, mais à la page 122.
Lien : http://129.35.163.139/bollore_web/publication_51_fr.pdf
Extrait :
2.2 UTILISATION DE L’AVION, PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ Par décisions des Conseils d’administration des 30 mars et 1er octobre 2001 de la société absorbée Bolloré, le coût des déplacements privés des administrateurs et mandataires sociaux du Groupe est refacturé au prix coûtant et en fonction du type d’avion utilisé. Sur cette base, la société a facturé 78 538,21 euros toutes taxes comprises au cours de l’exercice 2006.
Mais je ne pense pas que la facturation à prix coûtant relève d’un ABS. C’est d’ailleurs pour se prémunir de cette accusation que les sociétés refacturent ainsi.