Le bronzage s’en va. La tente et la caravane sont rangées. Pas de doutes sur le retour au camping l’an prochain ?
Que reste-t-il de vos vacances ? Les enfants se sont-ils bien amusés ? Retournerez-vous au même endroit l’année prochaine ?
Le polar Adieu Gadjo d’Eric Legastelois vous permettra de répondre à ces questions.
Commençons par les points positifs :
Le patron du camping est souvent un type sympa. Il peut accepter de venir dîner avec vous. Et même si vous avez du mal à l’admettre devant votre épouse, son assistante était plutôt gironde. Convenez-en, et ça restera entre nous. C’est pas loin de la mer, et c’est près de Marseille. Les enfants grandissent… l’année prochaine il faut qu’ils puissent sortir : le Cours Julien ou le Vieux Port c’est pas désagréable. L’infrastructure était convenable, quoiqu’un peu rudimentaire. Les toilettes et les douches étaient propres ; le barbecue collectif plutôt convivial. Pour un camping familial on peut difficilement demander mieux.
Ce qui vous a vraiment ennuyé, c’est la promiscuité avec les deux vieux alcooliques pas très propres sur eux qui logeaient dans la caravane à côté de la vôtre. Certaines soirées, quand ils étaient bourrés, ils faisaient un boucan d’enfer. C’était limite supportable. L’année prochaine vous pourriez demander un autre emplacement, histoire de vous éloigner un peu des deux vieux. Il faudrait être sûr, parce que ça vous a vraiment déplu cette histoire, et votre femme ne le supportera pas deux années de suite.
Reste que y’a la voiture qu’a explosé. Ça l’a vraiment effrayé, votre femme. Putain, je comprends, c’est violent. Un choc.
Les déchets industriels sont dits spéciaux quand ils représentent un danger pour l’homme et ou l’environnement. D’origine biologique, chimique ou radioactive, ils sont difficile à gérer pour les industriels. D’autant plus que depuis le 15 juillet 1975, il est interdit à toute entreprise d’abandonner, brûler, enfouir ou rejeter ces DIS. Ils doivent être traités par des filières différentes de celle du traitement des déchets ménagers ce qui parfois peut coûter cher, voire très cher.
Généralement les industriels ont délocalisé leurs activités vers des législations plus laxistes. Pour les autres, certains -peu scrupuleux- ont été tentés de les exporter… Des pays en voie de développement les acceptent, il faudrait être bête pour ne pas essayer.
Mais quel rapport entre le camping et les déchets industriels ? Le transport dans ces cas-là se fait généralement par la mer. Demandez au gérant du camping, un ancien marin…
La suite se trouve dans ce livre très bien écrit.