Ode à Hélène Carrère d’Encausse, dont le si sympathique franc-parler, notamment sur l’immigration, se voit enfin récompensé, avec une promotion au grande d’officier de la Légion d’honneur.
De la même façon, exactement, que les fiers paysans de la Beauce aiment à proclamer chaque année qu’après l’hiver le printemps vient, Hélène Carrère d’Encausse, de l’Académie française, a très longtemps prédit au doigt mouillé l’effondrement de l’URSS. Et, en effet, le Mur de Berlin est finalement tombé – lui gagnant des galons de pythie, de Nostradamusse, d’experte ès-toutes-les-Russies.
Aussi fut-ce de Moscou, enfin libérée du joug du soviétisme, qu’elle délivra au monde, et au mois de novembre 2005, alors qu’une longue révolte soulevait nos banlieues, sa nouvelle vaticination – non plus, cette fois, sur les ravages du collectivisme rouge, mais bien plutôt sur la sauvagerie coutumière des Noirs des cités françaises.
« Ces gens », expliqua-t-elle pour une chaîne de télévision russe, et dans un débondage d’un autre siècle, « ils viennent directement de leurs villages africains. Or, la ville de Paris et les autres villes d’Europe, ce ne sont pas des villages africains. Par exemple, tout le monde s’étonne : pourquoi les enfants africains sont dans la rue et pas à l’école ? Pourquoi leurs parents ne peuvent pas acheter un appartement ? C’est clair, pourquoi : beaucoup de ces Africains, je vous le dis, sont polygames. Dans un appartement, il y a trois ou quatre femmes et 25 enfants. Ils sont tellement bondés que ce ne sont plus des appartements, mais Dieu sait quoi ! On comprend pourquoi ces enfants courent dans les rues »…
Lancée, elle ajouta : « La télévision française est tellement politiquement correcte que cela en est un cauchemar. Nous avons des lois qui auraient pu être imaginées par Staline. Vous allez en prison si vous dites qu’il y a cinq Juifs ou dix Noirs à la télévision. Les gens ne peuvent pas exprimer leur opinion sur les groupes ethniques, sur la Seconde guerre mondiale et sur beaucoup d’autres choses. On vous juge tout de suite pour infraction ».
(Elle se garda cependant, et prudemment, de mieux préciser quelles opinions, précisément, les gens ne pouvaient pas exprimer, sur la Seconde guerre mondiale, sans être aussitôt poursuivis pour infraction par une justice tatillonne…)
Les amis de la digne femme s’empressèrent, cela va de soi, de souligner qu’elle n’était bien sûr pas raciste, qu’allez-vous imaginer là, mais que son coming out était le signe, rafraîchissant, d’une belle indépendance d’esprit : Hélène Carrère d’Encausse, justifièrent-ils, ne se laisse pas intimider par les mièvreries de la bien-pensance droits de l’hommiste.
On constate qu’il y avait là, comme en condensé, toute la crâne philosophie du sarkozysme : cela ne pouvait pas ne pas être au plus tôt récompensé par l’un ou l’autre des hochets par quoi l’État UMPisé distingue ses intellectuels de chevet. Pour l’académicienne : ce fut l’un, puis l’autre. Coup double.
Dans un premier temps, Hélène Carrère d’Encausse fut en effet, au mois de juillet 2007, conviée à déjeuner, en son élyséen palais, par le nouveau chef de l’État – en même temps qu’un autre penseur de gros niveau, et non le moindre, puisqu’il s’agissait d’André Glucksmann.
Ce n’était cependant pas suffisant : le régime restait redevable d’honneurs supplémentaires à la théoricienne, délicieusement décomplexée, de la polygamie ravageuse des « Africains » des quartiers difficiles. Ainsi, Hélène Carrère d’Encausse a été, la semaine dernière, élevée au grade, envié, de grand officier de la Légion d’Honneur – qui récompense une « conduite civile irréprochable et méritante » : c’est, pour tous les clercs anonymes qu’insupporte le primitivisme des villageois noirs du 9-3, un merveilleux message d’espoir.
La création d’un contrat de travail saisonnier très subventionné ce qui permettra de supprimer le regroupement familial dans le respect des personnes.
1/ En venant travailler 1 seule année en France, un indien ou un chinois pourra rapporter 15000 dollars dans son pays (il faut 30 ans de travail en Arabie Saoudite pour qu’un indien envoie la même somme à sa famille en travaillant 60 heures par semaine et en dormant à 18 par chambre)
2/ En venant travailler 3 mois par an en France, un africain ou un européen de l’est pourra rapporter chez lui 4000 euros tout en vivant 9 mois sur 12 avec sa famille.
Le cout d’une telle mesure sera inférieure au 36 milliards d’euros que coute le regroupement familial.
C’est le paradoxe français : la France ne peut vivre ni avec les africains, ni sans les africains. La planète est aujourd’hui appelée "village planétaire" ; les futurs pôles seront en Asie et en Amerique, et les futurs "villages" sont nos villes actuelles ; ce qui relativise la notion de village, car la campagne et les illetrés existent malheureusement partout.
Quittons les ornières, regardons les Britanniques : c’est un paysage multiculturel harmonieux où l’éducation s’adresse aux enfants, mais pas à leur coiffure.
Ce qui est regrettable, c’est de constater que ce camp néo-conservateur ne fait que grandir, et que l’opinion française choisit de se faire guider par eux, bien que ses cadres de haute valeur sociale (DSK, Fabius, Voynet) entravés par l’ex-couple Hollande-Royal, pourront, avec sa confiance, créer sans doute le bonheur et l’équilibre chez les français, et avec les autres.
Je ne doute pas un instant qu’il y aura des appels d’immigrés dans moins d’un siècle par la France, une fois que ces derniers auront choisi d’autres partenaires.
Wait and see.
Voilà qui excède Jean-Pierre Brard, le maire de Montreuil apparenté communiste. « La démagogie ambiante est insupportable. Elle est le fait de tous ceux qui ont fait leur fonds de commerce de toutes les marginalités. Il y a vraiment un côté gauche caviar là-dedans. "Il faut accepter, nous serinent-ils, c’est leurs traditions." Mais, quand on est républicain, on ne peut pas accepter », s’emporte l’élu de la« première ville malienne de France ».
« On essaye de régler le problème du logement, déplore Jean-Pierre Brard. Or, souvent, quand le logement s’agrandit, cela se traduit par l’augmentation du nombre d’épouses. La pression est très forte là-bas, au pays (dans la plupart des cas, les pays d’Afrique subsaharienne, davantage que ceux du Maghreb), car l’homme qui vit en France est considéré comme riche. On l’incite à prendre une nouvelle épouse. En fait, on devrait refuser de prendre tout cela en compte, et retirer la carte de séjour du mari. »
http://www.marianne2.fr/POLYGAMIE-LES-DEGATS-D-UN-PROBLEME-OCCULTE_a51898.html