Le velib’ a soufflé ses bougies au mois de juillet. Un an que les 20 600 cycles Decaux ont envahi les rues et trottoirs de Paris pour le meilleur et parfois pour le pire… « Bakchich » a voulu voir ça de plus près et a mandaté deux de ses journalistes pour prendre la température sur les places et avenues de la capitale. Caméra embarquée.
Si en juillet 2007, les Parisiens se ruaient sur les premiers spécimens, jurant de cohabiter en bonne intelligence avec les autres véhicules, un an après l’ambiance est un peu moins à la fête.
Le bilan du vélib’, outre ses 26 millions d’utilisateurs et les autosatisfactions de Bertrand Delanoë, c’est aussi des problèmes de sécurité non résolus, de multiples accidents dont trois mortels. Il faut dire que si de véritables pistes cyclables ont vu le jour, en marge des voies de circulation comme sur le boulevard Magenta ou le long du canal de l’Ourcq, nombre de rues, avenues et places en tous genres sont restées vierges de pistes réservées aux vélos. Quand on ne les a pas flanqués dans les couloirs bus, entre angle mort et priorité à droite. Taxis et chauffeurs de bus ont les nerfs à vif. La bonne entente, comme vous pouvez le voir dans cette vidéo, n’est pas encore d’actualité.
Même le très sérieux Herald Tribune s’est penché sur le sujet dans son édition du 12-13 juillet dernier. Le canard américain rappelle que Decaux, qui avait remporté le juteux contrat, a misé gros (environ 90 millions d’euros) pour remporter gros dans les années futures si ce n’est dès l’année prochaine … Notamment grâce à des campagnes d’affichage que l’entreprise met en place elle-même. Et la multinationale qui a beau compter 3 000 vélibs volés, retrouvés même au Maroc ou en Roumanie, pourrait faire un effort. Sauf qu’à voir les bornes de vélos (on n’ose dire de la désolation), le « service après-vente » n’est pas toujours très effectif.
Bakchich s’est donc rendu dans différents coins de la capitale, testé les aménagements et interviewé chauffeurs de bus, de taxi et surtout aficionados du vélib’. Le constat est sans appel, il reste du travail M. le maire.
À lire ou relire sur Bakchich :
Je tiens à noter que votre journaliste à beau gueuler contre les cycliste qui grille les feux rouges pendant la caméra embarqué, il ne se gêne pas pour oublier celui à 3m51s à la station stalingrad
si si regardez bien en haut à gauche de votre écran… :-)
juste qlqs remarques en tant que cycliste depuis + de 20 ans (j’ai 35)à Strasbourg et ailleurs.
De façon général le code de la route a été fait( il suffit de le lire) pour les véhicules motorisés (autos motos camions) il n’est pas du tout approprié pour les cyclistes et pietons. de là pas étonant qu’il ne soit pas respecté par ces derniers !!! sans pour autant mettre leurs vies ou celles des autres en danger !
La seule façons de ne pas se mettre en danger en vélo c’est de s’imposer, de ne pas hésiter a prendre plus de place que celle ou on veut nous laisser.
Mieux vaut empecher une voiture de nous doubler que de laisser celle ci nous froler : pas dur : ne pas serrer à droite ! dans des rue de taille humaines éviter les grands axes
autre : des pistes cycles sont parfois plus dangeureures que rouler sur la route(pistes sur trotoires, pistes dans coulloir de bus, carrefoures mal ou pas amménagés) ROULER SUR LA ROUTE !! merde aux panneaux qui nous disent de faire là ou il faut.
Le cycliste est stigmatisé : il n’a pas dépensé une fortune dans son mode de locomotion, il roule moins vite qu’une voiture et arrive avant elle !! un comble. salaud de cycliste.
Tiens a propos je me suis racheté un vélo (o gramme/km d’émissions de CO2) et je n’est pas reçu de bonus écolo. Mon voisin à reçu 700 € de bonus pour sa voiture.. Chercher l’erreur.
Le bilan du vélib’, outre ses 26 millions d’utilisateurs et les autosatisfactions de Bertrand Delanoë, c’est aussi des problèmes de sécurité non résolus, de multiples accidents dont trois mortels.
Ah oui, un peu comme l’opération qui dure désormais depuis quelques siècles : Paris à pied. Figurez vous qu’il y a des morts dans les villes, des piétons… c’est dingue, et personne n’en parle… mais peut être parce qu’ils ne font pas l’objet d’un système à la con de location payé par la pub et basé sur une autre forme d’exploitation de travailleurs ?
Les gens roulent n’importe où à vélo depuis des lustres, ils se contre foutent des feux, des sens interdits et du reste, mais il faut sortir sa tête de sa bagnole pour s’en rendre compte.
Et dernier point, l’augmentation de trafic de vélo est nettement supérieure à l’augmentation des accidents !
Et puis merde, continuez à moulez vos culs dans vos bagnoles pourries tant que vous avez du pétrole.
Un bon point pour le reportage apocalyptique qui laisse penser que si on veut se suicider aujourd’hui, il suffit peut être de se balader à vélo dans Paris !!