« Plomb durci ». Voilà l’opération que Val et son orchestre nous obligent à déclencher. Et c’est lassant. Comme ce garçon et ses délicieux amis ne se reposent jamais, ça nous fait du travail, bien plus qu’Aubry n’en tolère. Avec cette cadence, cette urgence, j’ai le sentiment d’être un grimpe poteaux de Réseau Electrifié de France. L’un de ces types formidables qui vont bientôt permettre à nos frères du Sud-ouest de renouer avec les journaux télévisés et les Findus. Dans Le Monde du 27 janvier, on imprime l’un de ces papiers qui, comme l’a écrit dans un post un internaute malveillant, font qu’à côté, la vérité a une gueule de mensonge. A l’affiche, on retrouve Val et Olivennes, c’est dire si le dossier n’est pas une affaire de nains, que le déploiement de la grande échelle s’impose.
Au pif, imaginez la peau de quel tambour les douces mains de nos merveilleux intellectuels caressent ? C’est, bien sûr, le cuir de l’Internet, leur maroquin favori. Ce que nos amis nous infusent, toujours dans Le Monde, porte sur un sujet capital, plus que la recherche de crimes de guerre à Gaza, plus que les caricatures de Mahomet. La prose de Val et Olivennes a pour titre : « Il ne faut pas dépénaliser la diffamation ». Avouez que ça a de la gueule et réglons ça bien avant le sort des licenciés d’Arcelor Mittal. Vous-même, moi-même et Bernard Thibaut, chaque matin en nous levant, pensons la même chose : pourvu qu’on ne dépénalise pas la diffamation ! Sarko va virer des HLM les veuves qui vivent trop au large dans les 60 mètres carrés où elles sont nées ? Même pas mal. Avec un lit et une télé, ces conasses – bien capables d’avoir enfanté un islamo-gauchiste – n’ont-elles pas assez de place ?
Mais revenons à notre diffamation… L’objet de la supplique de ces duettistes – où Olivennes remplace Font – est donc d’étrangler Internet. Selon ces Roux-Combaluzier de la liberté, la loi actuelle – celle sur la diffamation – est juste au poil puisqu’elle permet de coxer les petits malins qui disent anonymement des choses méchantes (à propos de Val, Olivennes et BHL…) sur Internet. Alors que si, « modernisation » sarkozienne oblige, le délit de diffamation passe du « pénal » au « civil », nous n’aurons plus droit à un bon juge chargé de démasquer tout injurieur sans nom. Val, l’ami de la liberté et du Medef, voudrait, bien sûr et à l’inverse, mettre un peu plus de chaussette à clous dans la Toile. Ce combat n’est-il pas essentiel ?
Toutefois une note de bonheur, aucun journaliste n’a signé cette tribune « libre ». Olivennes qui, en parachute doré, a atterri à l’Obs en passant par Air France et la FNAC n’a jamais pratiqué le métier ; et Val est essentiellement un chansonnier qui a eu la bonne fortune de devenir tout à la fois propriétaire de presse et copier-coller de Spinoza.
Je m’étonne toujours de l’écho médiatique de M. VAL !
Va-t-il pisser que aussitôt les journalistes se demandent de quelle couleur sera son urine !
Va-t-il vomir que aussitôt les spécialistes vont analyser ses régurgitations ! Que pourrons nous en dire sur l’avenir ? M. VAL a-t-il vu juste ?
Bon ! et si on se calmait un peu ! Moi je pense que M. VAL prépare un retour sur scène en qualité d’humoriste. Après nous avoir fait rire avec son compère FONT il y a quelques décennies, il prépare un come-back éclatant qui nous laissera sur le cul !
Je dévoile au public le spectacle VAL/OLIVENNE qui va tourner cet hiver dans toutes les bonnes salles :
PIPO ET GROSSO vous bourrent le mou.
Dans ce spectacle, vous pourrez rire du vieillard SINE ! Le professeur CHORON sera utilisé comme repoussoir de tout humour bête et méchant ! Et ! Clou du spectacle ! A votre sortie une carte de l’UMP vous sera offerte par Xavier Bertrand pour l’aider à faire de son parti de gros nazes un parti de 500 000 militants. Les plus convaincus pourront, pour la modeste somme de 5 Euros, faire l’acquisition de la médaille SARKOFORT qui permet grâce à ses pouvoirs magiques d’éviter les licenciements, et qui surtout évite toutes les lésions occasionnées par des rapports rectaux faits sans ménagement par un escadron de députés UMP ! Ils bandent… mais surtout les yeux des citoyens
Hé oui ! ça me rappelle une chanson.
les bourgeois, c’est comme les cochons plus ça devient vieux, plus ça devient bête.
les bourgeois, c’est comme les cochons plus ça devient vieux, plus ça devient con.
J’adore le "y’a quand même des choses plus graves que la dépenalisation de la diffamation, genre Mittal, HLM .." et puis on écrit quand-même un article sur la dépénalisation car quand-même, c’est Val en face !
Sinon, pour les amateurs du genre, je conseille le visionnage "Val est vénère" :
Un excellent film où on voit trois comiques poursuivre Val pendant plusieurs mois pour lui poser la même question sur Charlie et Choron, provocation à 2 balles.
Le clou du spectacle : une interview à Cannes de l’équipe du film sur la caricatures de Mahomet. Grace à un montage magistral, on fait croire au spéctateur que Val a fait mettre dehors un type qui filmait la scène car il aurait cru que le quidam faisait partie de l’équipe des comiques à la question con alors que non. Finalement, ricannement des compères : on l’a bien niqué ! Regardez-bien la scéne du vigile intervenant sur l’homme à la caméra, de toute évidence, ça n’a rien à voir avec le reste. C’est si mal fait que s’en est très drôle.
Cher JM, êtes vous prêt à jurer ici qu’en votre âme et conscience vous êtes certain qu’il n’y aucun montage dans la scène décrite ?
Je parle de la scéne à Cannes bien sûr.
Que vous soyez exaspérer par la participation de Val à la nouba du Medef est un autre débat.
Cher JM,
Je vous parle d’une évidente manipulation de l’image.
Je constate que vous avez la raisonnable prudence de ne pas vous prononcer sur ce point.
En signalant cette manipulation, je ne me prononçais pas sur la question de savoir si Val a trahi ou pas trahi l’esprit de Charlie. Ce n’était pas mon propos et je dois avouer que cette question me tient, de toute évidence, beaucoup moins à coeur que vous.
Je dis simplement que quand on veut discréditer un individu, il ne faut pas jouer aux prestidigitateurs comme l’on fait les auteur du film. Si la manip est découverte, tout le message est décrédibilisé. Et c’est Val qui rigole. Je suis sûr que ce n’est pas ce que vous voulez …
Reflexion approfondie :
De même que l’emploi du mot "cosmopolite", pour certains, semble être le révélateur indubitable d’un "antisémitisme" caché, de même ces "certains" ont facilement le mot "nauséabond" sous la plume. Dans le même carquois de flêches accusatrices, destinées à tuer des hommes et à détruire nos libertés, il y a aussi "douteux" et "malodorant".
"Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage"
Linguiste