Entrevue lance un grand concours autour d’Elie Semoun…quelques jours après que son directeur a passé neuf heures de garde-à-vue pour avoir publié une photo dénudée du comique français.
Les gendarmes de la section de recherche de Calvi sont montés très, très loin aux chèvres. Saisi d’une plainte après la parution dans le mensuel Entrevue de novembre, d’une photo un brin dénudée du comique Elie Semoun (si, si), les pandores s’en sont allés discuter le bout de gras avec le directeur de publication du mensuel. Le tout sous régime de la garde à vue pour le bien portant Gérard Ponson, le 20 janvier dernier.
Ne serait-ce le caractère parfois trash du canard, les cris d’orfraie se seraient hautement élevés pour cette atteinte innommable à la liberté de la presse. Et oui, la justice a tout simplement voulu savoir d’où l’ami Gérard tenait la photo. Bref sa source….
La campagne pour défendre Entrevue a été menée avec une rare discrètion. Une lettre de Serge July, un soutien de Robert Ménard, deux trois mots de soutien…
Maigre cueillette. Presqu’aussi malingre que les infos récoltées par l’équipée gendarmesque… après 9 heures de GAV.
Au moins le directeur d’Entrevue a-t-il mis à profit ce répit dans le bouclage pour mettre une dernière main à son mensuel.
Et d’avoir la belle idée de lancer, dans son numéro de février, un grand concours (voir ci-dessous), sur deux pages et un appel de une. Pas du meilleur goût mais d’un culot à saluer ! Avec un petit rappel sur la propension d’Elie Semoun à montrer ses fesses pour les besoins de son spectacle.
Autre idée germée dans les discussions avec les pandores, les 4 pages sur les ravages des sangliers cochons, une mutation des célèbres cochons sauvages, sur l’île de Beauté.
En tout six pages nées en 9 heures de garde-à-vue. Joli bébé, un poil cabotin.
Lire ou relire sur Bakchich.info :
Savez vous que les policiers sont notés sur le nombre de GAV, comme ils le sont sur le nombre de PV dressés ou de reconduites à la frontière. Savez-vous que, au delà du dépôt tristement célèbre du palais de justice ( !) de Paris, les conditions de GAV ont suscité le mot d’"indignité" par les gens ad hoc.
Tenez vous tranquilles braves gens !