Les fameux gendarmes de St-Tropez pistent aussi mal la cocaïne que leurs ancêtres de cinéma les nudistes. Heureusement, les Poulets toulonnais lisent « Entrevue »…
Dans la petite station balnéaire connue du monde entier, les gendarmes jouent la décontraction. Les dossiers chauds ne les exitent gère (cf « L’ami de Sarkozy joue au gendarme de saint Tropez »). Ainsi ce ne sont pas eux qui ont procédé au démantèlement d’un réseau de trafic de stupéfiants (10 kg de coke) qui alimentaient « depuis 18 mois » la jet-set locale mais leurs collègues de la PJ toulonnaise. Parmi les dealers présumés une figure locale, Catherine Sénéquier, fille du propriétaire du célèbre pâtissier tropézien et qui est soupçonnée d’avoir acheté quelques malheureux paquets de 100 grammes de cocaïne pour ambiancer des « soirées privées ». Une jeune femme au « profil particulier » précise Libé citant un policier. Soit : « des revenus énormes et des biens immobiliers sur la Côte d’Azur, qui la mettent à l’abri du besoin ».
Mais pas de la tentation ! L’héritière de la pâtisserie centenaire a été écrouée le 14 septembre. L’occasion de se plonger dans la lecture d’Entrevue. Un magazine assez généreusement illustré mais qui, avec vraiment beaucoup d’à propos, consacre dans sa livraison de septembre un reportage intitulé : « fric drogue prostitution Saint- Tropez : nos reporters ont infiltré la jet-set ». Une enquête nous dit–on effectuée cet été et au cours de laquelle les envoyés spéciaux du journal, travestis en « touristes aisés », auraient pu constater que « drogue, débauche et prostitution » sont « le quotidien de Saint Tropez » une ville où « tous les excès sont permis ». Rien de bien nouveau sous le soleil dira-t-on sauf que l’article appuyé de nombreuses photos cite nommément des établissements renommés comme étant des plaques tournantes et très consentantes de la prostitution ou du trafic de stupéfiants. Et parfois des deux. Avec « permission » donc à en croire notre très informé confrère…
Encore peu introduit dans la jet set, Bakchich se gardera de citer nommément cette célèbre boite de nuit où, selon Entrevue, certains serveurs ont « toujours » de la coke sur eux « car ils savent qu’on va leur demander ». Ou encore cette plage privée à la notoriété internationale où les clients sniffent de la cocaïne à la vue de tous et en particulier des serveurs qui pour certains « font la transition entre dealers et consommateurs ». Ceci, lorsqu’ils ne sont pas occupés à mettre « en relation » d’autres clients avec les nombreuses prostituées habituées de la maison. « Les forces de l’ordre savent ce qui se passe » mais s’il y avait trop de répression ce serait une « catastrophe » pour le tourisme, explique un serveur tandis qu’un autre loufiat cité par le magazine évoque des filles qui repartent au petit matin « couvertes de bleus et en sang » au terme d’une croisière sur le yacht d’un amateur de sensations fortes.
Ce qui serait grave c’est si les forces de l’ordre n’étaient pas au courant. Apparemment, Entrevue compte plus de lecteurs chez les flics toulonnais que parmi les pandores tropéziens
Je me souviens du père il y a 20 ans, il avait un petit chien noir qu’il aimait promener le soir, sur le jetée, où "trainaient" de jeunes et beaux garçons.
J’ignore la raison pour laquelle, les mauvaises langues tropeziennes avaient surnommé son chien "pretexe"…