Les contribuables appelés à débourser plus d’un milliard d’euros au bénéfice d’Alstom, la SNCF qui va chasser au Maroc les subventions… On frôle le délire.
La SNCF va-t-elle réussir au Maroc un joli casse sur les deniers publics français ? Ce pourrait être l’un des effets les plus abracadabrantesques du marché passé entre Nicolas Sarkozy et le roi Mohammed VI en octobre 2007 pour la fourniture par les Français d’une ligne à grande vitesse entre les villes de Kenitra et Tanger. Véritable fait des princes, ce contrat très opaque révèle peu à peu toutes ses surprises.
Sur le papier, le Maroc achète, mais le royaume n’étant pas assez argenté, c’est le vendeur qui allonge les sous. Première étape, on le sait déjà, un don de la France de 75 millions d’euros pour les études à répartir par le pays client, en l’occurrence le Maroc. Or la distribution par Rabat de ces deniers auprès des différentes entreprises tricolores impliquées dans les études sème déjà la zizanie.
Destinée à assister l’ONCF (les chemins de fer marocains) dans sa marche vers la grande vitesse (formation des futurs conducteurs, gestion des horaires etc), SNCF International – branche qui exporte le savoir-faire de la vénérable maison mère — fait en effet preuve d’une voracité de prédateur qui en tourneboule plus d’un. « Espérant rafler pour elle seule l’enveloppe de 75 millions d’euros, elle a produit aux autorités marocaines un premier devis exorbitant ! confie, estomaqué, un conseiller du gouvernement français. La SNCF n’entend laisser que des miettes aux autres notamment au bureau d’ingénierie Systra, filiale de la RATP et de la… SNCF ». C’est rassurant pour les nostalgiques du service public.
Si avec Guillaume Pepy, elle est pilotée par un fringant socialiste libéral d’ouverture qui plaît tant à Nicolas Sarkozy, la SNCF conserve encore tous ses réflexes pavloviens lorsqu’il s’agit de chasser la subvention…
Cette gloutonnerie a beaucoup irrité le régime marocain qui aimerait utiliser au mieux l’argent qui n’est pas le sien pour ne pas avoir à y aller de sa poche. Du coup, la SNCF s’est attirée les foudres de tous ses partenaires dans ce marché, à commencer par les dirigeants d’Alstom. « A un moment, ils ont vraiment craint que le Maroc ne rompe l’accord avec la France à cause d’elle » poursuit notre conseiller. Et Guillaume Pepy a été prié de revoir son devis à la baisse.
Toujours pour calmer l’ire marocaine, Anne-Marie Idrac, la secrétaire d’Etat au commerce extérieur, a, de son côté, merveilleusement pratiqué la diplomatie du chéquier. C’est la deuxième étape du financement du projet. En voyage au Maroc du 12 au 14 novembre dernier, elle a assuré les Marocains d’un prêt de 625 millions d’euros, destiné à payer une bonne partie de l’achat des rames TGV. Une bénédiction pour Alstom, boîte chouchou de Nicolas Sarkozy et dont le groupe Bouygues, dirigé par son ami Martin, détient environ un quart du capital. Voilà le constructeur quasiment assuré de vendre son train grâce aux contribuables français !
Le communiqué officiel français qui a suivi la signature du prêt avec le ministre de l’Economie et des Finances marocain, Salaheddine Mezouar, est resté très pudique sur les détails. « Or on peut dire qu’il s’agit quasiment d’un don déguisé de la France puisque le prêt à taux très favorable ne sera remboursable que dans plusieurs années », détaille un proche du dossier en poste au Maroc. C’est le moins que l’on puisse dire puisque ce prêt de 625 millions d’euros court sur 60 ans et le premier remboursement n’intervient pas avant 20 ans. En anglais, on parle pudiquement de « soft-loan », littéralement « prêt doux ». Et ce proche du dossier de confirmer que l’argent va encore pleuvoir de l’Hexagone avec « un autre prêt au Maroc de 200 millions d’euros consenti par l’Agence française de développement ». Ne reste qu’à espérer que le robinet à liquide n’aura pas de fuites…
Cependant, l’aide financière française couvrira à peine 50% du coût de la ligne Kenitra-Tanger, dont le devis initial s’élevait à au moins 1,8 milliard d’euros (900 millions au moins pour les TGV et les équipements ferroviaires, 900 millions pour le génie civil et 75 millions pour les études). Il revient donc au Maroc de dégoter l’argent pour la seconde moitié.
Le régime de Mohammed VI qui jure sans rire ne pas être touché par la crise financière qui sévit sur la planète espère un demi-milliard d’euros de prêt de la Banque européenne d’investissement. Mais le Royaume enchanté n’a peut-être pas encore été averti : il lui faudra trouver bien plus du double de cette somme. Car, comme pour tout bon projet pharaonique que l’on ne souhaite pas tuer dans l’œuf, son prix a été gentiment sous-évalué au départ. D’environ 30 %. Le train électrique à grande vitesse de Mohammed VI devrait plutôt coûter « entre 2,3 à 2,4 milliards d’euros » avoue un diplomate français dans le secret des Dieux. Conséquence, de belles palabres en perspective pour savoir qui du vendeur et de l’acheteur apportera la rallonge.
Comme si les tensions entre les deux pays n’étaient déjà pas suffisantes, ces derniers mois, c’est le Maroc lui-même qui a été tenté de faire bondir les prix à la charge de la France. « Le régime a voulu gagner de l’argent sur le contrat en y appliquant un certain nombre de taxes », révèle un des négociateurs. Et cet autre de résumer laconiquement : « Ce marché du TGV marocain, c’est un vrai foutoir ».
Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire que le train ne roulera pas dès 2013 comme claironné. Seule certitude, le contrat a déjà tout d’une poule aux œufs d’or à grande vitesse.
A lire ou relire sur Bakchich.info
L’Instance Nationale de Protection du Bien Public au Maroc vient d’être courronée par l’Organisation Arabe pour le Développement de l’Administration d’exemple à suivre en matière de protection du bien public et de lutte contre la corruption. Ainsi donc l’INPBPM est au devant de la scène et s’inscrit comme leader dans le cadre de la lutte contre la corruption et le vol des biens publics. Pourtant, aucun militant ou membre de l’INPBPM ne fait partie de l’instance gouvernementale de prévention de la corruption. C’est grave. Les instances gouvernementales auraient donc un problème de crédibilité grave. Le Maroc ne viendra à bout de la corruption et du vol des biens publics que si toutes les instances se solidarisent sincèrement contre la corruption, et pas seulement pour recevoir des salaires et faire partie d’une instance gouvernementale sans aucune efficacité. Abdeslam Aboudrare a des problèmes de crédibilité à résoudre. A quoi sert son instance si ce n’est pas pour défendre les honnêtes gens ? Bravo à l’Instance Nationale de Protection du Bien Public ert bonne continuation malgré toutes les entraves provoquée par les corrompus…Le Maroc a besoin de personne honnêtes pour sécuriser les investisseurs. Or jusque là il n’y a pas grand chose de crédible côté administration…
Mes amitiées à monsieur Tarik Mohamed Sebay le président de l’INPBPM.
@ Jean.L, Tiens tiens comme on se retrouve !
Monsieur Tarik sbaï, président de l’instance nationale pour la protection des biens publics au Maroc, a-t-il remis le dossier du caïd honnête Younes Fennich à monsieur Abdeslam Boudrare président de la centrale marocaine de prévention de la corruption ????? On a demandé aux membres de la centrale contre la corruption, c’est non. Sbaï utilise le dossier Fennich et ne veut pas le résoudre ! Boudrare est prêt à rendre justice au caïd Younes Fennich, il est prêt à saisir le ministre de l’intérieur sur la question et provoquer la réhabilitation effective du caïd Fennich. Le président de l’instance nationale pour la protection des biens publics au Maroc nous doit des explications.
On ne peut pas dire qu’au Maroc les choses ne s’améliorent pas malgré tout. La dimenssion humaine du nouveau règne est flagrante. Voici un extrait du dernier biller au http://lecitoyen.zeblog.com sous le titre : Transition :
"…Cher Lecteur, j’ai reçu un certain fragment d’histoire via les ondes électroniques pour la énième fois. L’Histoire du Maroc est riche en enseignements c’est vrai…Et je persiste à dire que l’Histoire du Maroc est celle d’une grande nation…Cependant, l’Histoire ce n’est ni le présent ni le futur… l’Histoire est certes le rétroviseur de tout bon conducteur d’un projet de développement…Mais l’Histoire n’est jamais obligée de se répéter indéfiniment…Connaître l’Histoire c’est se doter des moyens de bondir en avant vers le progrès, les droits de l’homme…Pour tout vous dire, voici le fragment de texte « ‘historique’ » en question :
« Les gouverneurs (du 17èmeS.) de Salé étaient presque toujours aborigènes, et d’habitude des membres de familles encore existantes Maâninou et Fennich. Des dignitaires des membres de ces deux familles étaient aussi parmi des membres de nombreux ambassadeurs délégués auprès des grandes puissances. L’ambassadeur le mieux connu était celui du célèbre corsaire de Salé, Abdellah Fennich (1698-99). Il semble avoir été important auprès de la cour de France :
"Dans les salons parisiens, on vantait sa dignité, sa générosité, son esprit et la délicatesse de son caractère. A la cour comme à la ville on répétait ses mots d’esprit et ses réparties, que les gazettes reproduisaient avec complaisance." Il fut décapité peu après par le sultan. » Ecrit par Kenneth Brown Source : L’histoire de Salé people of salé
A supposer que ce soit là une source fiable, chose que nos historiens nationaux devront confirmer ou infirmer, l’Histoire devra mentionner qu’un caïd répondant au nom de Fennich ayant été radié par le ministère de l’intérieur pour avoir écrit un roman a été sauvé par le sultan qui a promulgué un dahir autorisant les caïds à écrire autant de livres qu’ils voudront. Mais l’Histoire dira-t-elle que ce dahir fut respecté par le ministère de l’intérieur qui aura réhabilité le caïd écrivain en question… ? L’Histoire nous le dira. Avis au ministère de l’intérieur…
Amicalement.
Younes Fennich Le 04.12.2008 à 14h05min"
Souce : Commentaire 79 au http://inpbpm.zeblog.com
C’est une très bonne affaire pour la france, TGV argentin 700 Km pour un milliard d euro Tgv marocain 200 Km pour 2,3 milliard d’euro
M6 n’a pas lu le contrat et il a signé n’importe quoi
En plus ce TGV va servir le roi d’abord avec sa rame royale réservée à lui comme ses loumisines, puis aux makhzenien ( entourage du roi ) aux instruments makhzeniens ( généraux, commandants, fonctionnaires des palais ) les sinsitres marocains deputés puis tous ceux qui auront droit à une réduction jusqu’à 90% sur le billet dont le sinistre du transport cherifien ne connaît pas encore le prix.
D’après lui c’est Paris qui va fixer le prix du billet entre tanger et kinitra.
Une chose est sur, pour satisfaire la france M6 a décidé de l’acheter quelque soit le prix et y mettre ce gros paquet en devise au détriment de la santé l’éducation. ..comme il sera inscrit sur le livre des records comme koi M6 est le premier chef d’état arabe a faire pénétrer chez lui le TGV.