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TGV : France-Maroc, un contrat pas vraiment à grande vitesse

Business / samedi 5 avril 2008 par La princesse enchantée
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En principe, c’est courant avril, la date n’est pas encore fixée, que François Fillon doit aller récolter les contrats promis à Nicolas Sarkozy par le roi du Maroc, Mohammed VI. Dont celui du TGV, magnifique piège dans lequel la France est tombée. Des accordes confidentiels prévoiraient une partie du financement par la France.

En octobre dernier, à l’issue de sa première visite de chef d’État au Royaume enchanté du Maroc, Sarko Ier n’a pu se retenir de bomber le torse. « Le TGV, le premier TGV du monde arabe, c’est la France qui va le réaliser dans les prochaines semaines », s’extasiait-il. Rien que cela ! Lancée devant les représentants de la communauté française à Marrakech, la belle annonce a fait du bien au cours de l’action Alstom : dix euros de pris en quelques jours. L’euphorie du voyage présidentiel dissipée, c’est aujourd’hui au Premier ministre François Fillon de récupérer le boulot ingrat. En clair, tenter de recueillir du gouvernement marocain une signature de contrat ferme.

Et oui… le « contrat » ramené par Sarkozy du royaume enchanté de Mohamed VI n’est en fait qu’une promesse d’accord. Certes, après des années de discussions, le danger de la concurrence étrangère est écarté. Le roi veut bien que ses sujets roulent en TGV français puisque, sur le projet global de deux milliards d’euros pour la construction d’une ligne à grande vitesse Marrakech-Tanger, la moitié est promise à l’industrie ferroviaire et de BTP tricolore. Mais, pour le reste, tout est à négocier.

Fillon au Maroc - JPG - 36.3 ko
Fillon au Maroc
©Khalid

Or, visiblement, le projet ferroviaire est loin d’avancer comme sur des roulettes et, d’ailleurs, la date de la visite du Premier ministre français au Maroc n’est toujours pas fixée. Incroyable quand on sait que ce genre d’évènement n’est presque jamais organisé à la dernière minute. « C’est un sujet dont la sensibilité ne permet pas de communiquer en amont », explique-t-on avec la plus belle des langues de bois côté diplomatie française. Façon de reconnaître implicitement qu’avec cette ligne de TGV, Paris s’est mise dans un vilain guêpier.

Un don de 70 millions d’euros pour financer les études

« La France est un pays généreux, la France est un pays fort », déclamait Nicolas Sarkozy en octobre dernier. Une galéjade hyper-présidentielle qui a toute sa saveur quand on connaît les coulisses du « contrat » du TGV : l’un des rares où le vendeur s’engage à passer à la caisse ! « La France a promis un don au Maroc de quelques 70 millions d’euros pour financer les études de la première section entre Kénitra et Tanger », révèle en effet un bon connaisseur du dossier. Mieux encore… Quant à l’achat des dix-huit rames TGV duplex (près de 25 millions d’euros l’unité selon le prix catalogue), le contribuable français serait aussi sollicité comme le prévoiraient les accords confidentiels conclus entre la France et le Maroc. En échange, le Royaume enchanté organisera l’appel d’offre réservé aux boîtes d’ingénierie française…

Évidemment, les fuites sur la « générosité » française à l’égard du Maroc tombent au plus mal, c’est-à-dire au moment où François Fillon annonce un plan de gel des dépenses publiques d’au moins cinq milliards d’euros. Mais une reculade serait pire. L’ambassade du Maroc à Paris ne s’est d’ailleurs pas privée de faire passer le message : le Royaume enchanté peut très bien aller voir ailleurs et se passer d’Alstom.

Fin mars, les autorités marocaines ont même remis un petit coup de pression. Le directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Rabie Khlie, a détaillé les projets pharaoniques que prévoit le Maroc pour ses sujets. Casablanca et Tanger relié à 300 km/h au plus tard en 2014 après 1,7 milliards d’euros de travaux. Puis en 2030, Tanger relié à Agadir à coup de 9 milliards supplémentaires.

Voilà qui fait une belle jambe aux 15 % de Marocains vivant en dessous du seuil de pauvreté, mais qui est à prendre ou à laisser pour les Français.


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  • TGV : France-Maroc, un contrat pas vraiment à grande vitesse
    le vendredi 7 novembre 2008 à 16:08
    fait leur aporendre a pecher le petrole mieux que leur bruler leur role
  • TGV : France-Maroc, un contrat pas vraiment à grande vitesse
    le mercredi 16 avril 2008 à 19:01, Abdou a dit :
    Ce que vous oubliez c’est que les Français aussi, ils sont 30.000 à résider au Maroc en plus des touristes, un demi million à se rendre dans le royaume chaque année, sont susceptibles de rouler en TGV Tanger-Marrakech
  • TGV : France-Maroc, un contrat pas vraiment à grande vitesse
    le lundi 14 avril 2008 à 20:01

    Difficile d’imaginer ceci au royaume enchanté, sous peine d’être accusé d’islamiste, car le roi veut son TGV.. En ce qui concerne le tracé du futur TGV, Arnaud Degioanni allait se montrer plutôt sévère : « Non au TGV dans les terres agricoles. Le département n’est pas isolé pour se rendre dans les grandes métropoles, il y a eu des infrastructures réalisées. Ce TGV va totalement dénaturer le Var. En plus cette ligne ne favorise en rien notre département. Comment Réseau ferré de France va faire pour éviter le peu de terres agricoles qui reste ? Il en devient de la survie de nos exploitations, je n’imagine même pas le désastre ».

    http://www.toulon.maville.com/-Secheresse-et-trace-du-TGV-inquietent-les-jeunes-exploitants-/re/actudet/actu_dep-615355------_actu.html

  • TGV : France-Maroc, un contrat pas vraiment à grande vitesse
    le lundi 14 avril 2008 à 14:17, l’inconnu a dit :

    Je vois que le dérapage long et ennuyeux et une spécialité bien mahkzenite. Tout est bon pour ne pas évoquer le fond d’un probleme et faire diversion avec des litanies bien staliniennes ou le petit pere du peuple momo6 regne paisiblement dans le royaume enchanté de l’esbrouffe où tout le monde est heureux.

    Cette quietude et ce bonheur parfait est d’autant plus formidable qu’il n y a pas de petrole. passons l’enfantillage et l’ignorance car la desinformation dans le royaume de l’arbitraire et revenons au TGV objet de cet article. cette fois ce n’est bakchich qui le dit mais le ministre marocain lui même. merci de lire c encore plus sévère que la princesse enchantée.


    TGV au Maroc. Les zones d’ombre du projet Ghellab

    Publié le 11.04.2008 | 13h08

    Il a fallu attendre le grand oral parlementaire de Karim Ghellab, ministre des Transports, et de Mohamed Rabie Khlie, DG de l’ONCF, pour révéler les imprécisions qui plombent le projet de TGV.

    Les deux responsables répondaient à la convocation de la commission des finances de la Première chambre, initiée par le groupe parlementaire de l’USFP. A l’issue du premier round (ce n’est pas encore fini), au lieu d’éclaircir la situation, les présentations des deux officiels ont révélé plusieurs zones d’ombre auxquelles Ghellab et Khlie ont donné de vagues réponses.

    Entre les félicitations des membres de la majorité et les revendications régionales de certains représentants de l’opposition, peu de parlementaires ont insisté sur les caractéristiques techniques du projet. Les demandes d’informations présentées par le groupe de l’USFP relatives aux études de faisabilité et de rentabilité du projet n’ont pas eu de réponses claires. De même pour la question de Faouzi Chaâbi, représentant du PPS, concernant le Business Plan du projet.

    Dans sa présentation, Ghellab s’est limité à rappeler le coût du projet qui s’élève à 1,8 milliard de dirhams dont la moitié proviendra d’un financement français. Mais il n’a donné aucun détail sur la nature du financement (dons, prêt…). Interrogé par les membres de la commission, le ministre a indiqué que 40 % du financement peuvent être considérés comme un don « compte tenu du taux préférentiel et des bonifications que comporte le prêt ». Mais quand les parlementaires ont insisté sur la somme exacte du don, Ghellab a fini par préciser qu’il s’agissait de 110 millions de dirhams, donc même pas 10% du montant global. Mais il n’a donné aucune indication sur les taux ni sur les conditions de remboursement des prêts. Deuxième zone d’ombre : l’utilité de la mise en place de la ligne de TGV. Le ministre de l’Equipement a annoncé au départ que ce projet allait servir 22 millions de voyageurs dès son lancement. Plus tard dans sa présentation, il s’est rattrapé en limitant le nombre d’usagers sur la ligne programmée (Tanger-Kénitra) à 8 millions de personnes. Que faire pour mobiliser les 14 millions restants dès le lancement ? Si Ghellab table sur la construction en parallèle de la ligne Casablanca-Mar*rakech, où sont les fonds nécessaires ? Rappelons que les 20 milliards de dirhams prévus au départ ne concernent que Tanger-Kénitra.

    Plusieurs parlementaires sont aussi restés perplexes sur la fiabilité du taux de rentabilité du projet. Ghellab table sur un TRI (taux de rendement interne) de 9%. Mais il ne fournit aucun élément pour le justifier. Il ne s’est même pas exprimé sur le prix prévu pour le billet. Le coût de l’investissement certes connu (100 MMDH peur l’ensemble du réseau TGV), mais le coût d’exploitation n’a pas été précisé Au-delà de la ligne Tanger-Kénitra. aucune planification claire du programmé TGV dans sa globalité n’est précisée On ne donne aucune indication au sujet de l’autre ligne programmée, celle reliant Casablanca à Oujda. Même pour la, première tranche (Tanger-Marrakech), la ligne TGV sera limitée à Kénitra. Autre élément qui suscite les interrogations des parlementaires, l’absence d’appels d’offres dans les différentes étapes de réalisation du projet, Ghellab a déjà signé une convention avec le Français Alstom pour la fourniture du matériel roulant, sans que ce contrat fasse l’objet d’aucun appel d’offres. L’assistance à la maîtrise d’ouvrage serait en passe d’être confiée à la SNCF. Quant à la construction des infrastructures du réseau, l’autre Français, RFF (Réseau ferroviaire de France), est pressenti pour remporter le marché. Interrogé sur ces éventuelles attributions sans appels d’offres, Ghellab a indiqué qu’il allait recourir aux meilleures compétences internationales, qui se trouvent principalement en France … ». Les réactions à chaud suite à ces présentations convergent vers une seule conviction : le TGV n’est pas prioritaire.

    Nouaim Sqalli Source : Le Soir Echos

    • Inconnu par sa propre personne
      le lundi 14 avril 2008 à 16:30

      C quoi le problème M.Maladie inconnue :

      ce que tu as publié, n’est pas votre critique, c une analyse purement marocaine d’un dossier comme les autres, discuté librement dans un pays ouvert et démocratique, qui met à nu tous les difficultés techniques que rencontre n’importe quel projet de cette taille.

      Conseille virus inconnu : allez faire des émeutes à alger, actuellement toute la classe cultivée de la crème algérienne se révolte contre les vrais magouilleurs du système, cette fois le peuple a ras-le bol et connait avec détail leurs diversions et s’occupe que de sa merde et laisse tes maitres marocains tranquilles.

      • Inconnu par sa propre personne
        le lundi 14 avril 2008 à 18:56, tangerino a dit :

        L’inconnu se rassure quand il voit que les projets au Maroc coincent comme chez lui.

        "Ah ouf ! chez eux c’est pareil, donc tout va bien"

        Avec Boutef and co ca se passe comme ça : Grand projet annoncé → problèmes rencontrés → on laisse tomber, c’est la faute à pas de chances !

        Désolé de devoir te l’annoncer… mais ailleurs dans le monde, quand les projets bloquent, on fait au moins l’effort de chercher des solutions ou de discuter de la faisabilité sous certaines conditions…

        Dernière chose… inutile de traiter ceux qui contre tes arguments de makhzéniens(ites), on connait la chanson…

        • Inconnu par sa propre personne
          le lundi 14 avril 2008 à 22:05

          Tangerino,

          Mon MAGHRABI prefere, je pensais t’avoir perdu a jamais. J’ai toujours dit que t’etais un grand petit qui fait bien ses devoirs, a l’exemple de cette belle citation :

          "Avec Boutef and co ca se passe comme ça : Grand projet annoncé → problèmes rencontrés → on laisse tomber, c’est la faute à pas de chances !"

          Tu vois il est toujours dit c’est la faute a pas de chance mais pas de la faute du Maroc.

          Mais quand ca grince dans la grand maroc, c’est la faute a qui ……

          • Inconnu par sa propre personne
            le mardi 15 avril 2008 à 14:03, tangerino a dit :

            Je vois ce que tu veux dire…

            Au cas où il y aurait un malentendu, "faute à pas de chance" c’est comme un sac où on fourre tout. Ca peut être les sionistes, les américains, les russes, les marocains, les français… ce que tu veux.

            Je déclare la fin de vie de l’intérêt pour cet article de bakchich. Place aux sempiternelles brouilles maroco-algériennes. Et vas-y que ça radote ! Et que ça parle de tout et de rien… Tu te rends compte ? tu fais parti d’un cycle programmé à l’avance, tout le monde sait que un des tiens ou toi même va venir pour chercher l’embrouille entre 8 et 10 j après l’apparition de l’article.

            • Inconnu par sa propre personne
              le mercredi 16 avril 2008 à 10:39, D K a dit :
              Force est de constater qu’au delà des gesticulations guignolesques de certains, la question sur la viabilité de ce projet reste posée…Serions-nous en train de revenir à l’époque des éléphants blancs et autres projets annoncés en grande pompe et annulés ? L’ONCF qui est devenu rentable serait-il galvanisé par la dynamique euphorisante que traverse le Maroc ? Les prestations du ministre et du DG de l’ONCF, du moins telles que relatées par la Vie Eco sont assez inquiétantes…même si je pense que l’USFP joue la carte démagogique maintenant qu’il est dans "l’opposition".
              • Inconnu par sa propre personne
                le mercredi 16 avril 2008 à 20:44, tangerino a dit :

                Salut,

                Je t’avoue ne pas avoir suivi le dossier TGV à la loupe. Parce que j’ai décroché quand j’ai vu débarqué notre ami Abass EL fouissi ! Et de toutes les manières, ne soyons pas étonné. Le flou a accompagné ce TGV depuis l’annonce du contrat et les questions simples que l’on peut se poser sur le sujet ne trouvent toujourd pas de réponses.

                A notre niveau, le mieux c’est le "wait and see". Je reste quand même persuadé qu’il vont essayer d’honorer d’une façon ou d’une autre le contrat.

                Quand à l’USFP, j’ai lu dans jeune afrique, l’interview de Mezouar, qui allait dans le même sens de ce que tu dis.

                • Inconnu par sa propre personne
                  le jeudi 17 avril 2008 à 09:55, D K a dit :
                  Je pense aussi que cela se fera, probablement avec un peu de retard. Je n’ai en outre aucun complexe à ce qu’une partie soit financée par un tiers (peu probable mais bon) !!! Ce que je réprouve par contre, c’est que ce n’était pas l’urgence, ce TGV. Augmenter la production électrique en mettant un max de fric et d’efforts sur l’augmentation de la capacité du pays dans les 3 ans à venir, aurait été bien plus judicieux. C’est même le seul point que je peux reprocher au précédent gouvernement. Ce gouvernement de bras cassés et de guignols ne fera pas grand chose sur ce type de problématiques urgentes pour le pays (énergie et surtout réforme de la caisse de compensation + plan Marshall pour les zones rurales)…
                • Inconnu par sa propre personne
                  le jeudi 17 avril 2008 à 10:45
                  fillon est là et vous pouvez voir plus clair.
            • Inconnu par sa propre personne
              le jeudi 17 avril 2008 à 20:11
              au cas ou tu ne l’aurai pas remarqué , tangerino, les algeriens se font rare, tu penses que cela vient de quoi ? du peu d’interets que l’on peut avoir à votre encontre, "vos" papiers sont à peine parcourus,mais pr ce qui est des"notres" il y a plus de marocco, vs ns dévorés des yeux !recevez les 5+5 doigts de millions d’algeriens, très chers !
              • Inconnu par sa propre personne
                le vendredi 18 avril 2008 à 17:09

                on ne veut pas que les algeriens se font rare, on préfèrent qu’ils disparessnt de la planète.

                c le rève de tt marocain.

                • Inconnu par sa propre personne
                  le mercredi 30 avril 2008 à 09:43
                  les algeriens ne disparaissent pas ils n’ont jamais été aussi purs, il n’en est pas de même pour toi "les marocains" se "khaletent" et leur "khalota"(méli mélo) ne fais que progresser !
                  • Inconnu par sa propre personne
                    le vendredi 2 mai 2008 à 12:17
                    les marocains ont des dynasties connues, mais vous, on ne sait plus l’appartenance de votre race, 4 siècles ss domination turque et 132 ans ss domination française, alors jr me demande qui est le pure.
              • Inconnu par sa propre personne
                le samedi 19 avril 2008 à 14:28, tangerino a dit :

                Chkoun ’lli daha fik ?? Tu es un toqué de la tête un malade qui adore qu’on lui prête un peu d’attention… Désolé, mère Thérésa n’est plus là…

                Les mots en arabe retranscris en lettres latines ne constituent pas des insultes, bien évidemment.

  • Désolé et 1000 excuses Mr Bakchich
    le lundi 14 avril 2008 à 10:47, Mac Kenzi a dit :

    Apparemment le monarque n’a pas de chance avec les rédacteurs de Bakchich,

    A chaque occasion qui se présente et Juste pour gagner la confiance de la junte militaire, bakchich n’a pas hésité à trainer le Grand Roi dans la boue :

    Le dernier des fonctionnaires marocain, passe ses vacances à la cote d’Almeria et pour faire plaisir aux ingrats algériens, Bakchich dit que le souverain n’a pas le droit.

    Un simple brigadier des gardes forestiers marocain passe tt le Week end à chasser les perdrix et les sangliers et pour faire des éloges aux mafieux algériens, bakchich dit que le Grand Sultan du Maroc n’a pas le droit.

    Tous les jeunes marocains qui aiment la vie et la musique ont droit aux sports des plages sauf sa Majesté n’a pas le droit de le faire aussi d’après Bakchich, en lançant des fleurs aux minus algériens.

    Tous les directeurs des petites entreprises marocaines ont des petits palais des véhicules de luxes sauf le Chef Chérifien,

    Tous les chefs d’états ont le droit de gracier des opposants, des criminels sauf notre Commandeur des croyants qui n’a pas le droit, mais comme réponse sur ce sujet, je préfère ce qui se passe chez les idoles de Bakchich, ils ne gracient jamais et pourquoi faire, dès qu’un noble opposant algérien tient tête, sera illico déporté, torturé exécuté et placé soigneusement dans un charnier à cotés de ses compatriotes puis sera traduit en justice peut être en enfer.

    Tous les chefs d’états et les rois ont droit à des vacances sauf notre majesté.

    C normal que le Maroc a des pauvres, des Harragas, des bidonvilles, des chômeurs, le Maroc n’a ni les ressources naturelles ni des gazes ni de pétroles, le souverain a pris la gestion du pays, pour le réformer, le structurer, le développer, doucement et très surement, il se démocratise pas à pas et avec l’aide de dieu il s’épanouira et surtout sans aucune aide des ingrats jaloux algériens.

    Par Contre :

    Selon certains indicateurs, l’économie algérienne est en bonne santé car ses « grands équilibres » macroéconomiques ont été restaurés : depuis une décinie, la balance des paiements et le budget sont excédentaires, les réserves officielles de devises ont augmenté à 100 milliards de dollar, Mais cette situation cache une situation économique absolument dramatique pour la majorité de la population : la production nationale diminue régulièrement, plus de 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et le pouvoir d’achat de la majorité s’est effondré depuis dix ans, 80% des fonctionnaires sont endettés, le chômage touche officiellement 60 % de la population active (et 80% des jeunes de 20 à 24 ans), la moitié de la population n’a pas accès aux soins et des maladies d’un autre âge (peste, tuberculose, typhus…) sont apparues, la pénurie de logements est dramatique, l’analphabétisme ne cesse de progresser, etc. Au point que les émeutes urbaines se multiplient depuis trois ans, actuellement et à l’écriture de ce post, il y a des émeutes à Alger contre la hausse des pris des aliments de base. Cette situation s’explique par la domination écrasante du secteur des hydrocarbures (pétrole et gaz) sur l’économie : c’est le seul secteur qui fonctionne correctement (sous le contrôle des grandes multinationales occidentales). Il est source d’importantes richesses, accaparées par une minorité de la junte militaire au cœur du pouvoir réel. Ces mêmes décideurs, grâce à l’omniprésente police politique (le DRS) entretiennent un niveau élevé de corruption, nourri notamment par les commissions occultes sur les importations de biens de consommation, ce qui bloque toute possibilité de développement de la production locale. D’où également un délitement continu et dramatique de toutes les institutions (administration, justice, système fiscal et douanier, système bancaire…), entièrement mises au service des réseaux prédateurs. L’impunité des affairistes aux commandes bloque les acteurs économiques capables de dynamisme et entretient le climat de défiance dans l’investissement, de corruption et de violence. Cette organisation de la prédation et du désordre prévaut depuis 1992, dans le cadre de l’état d’urgence et des lois d’exception. Depuis 1994, elle a trouvé une légitimation « théorique » dans les accords avec le FMI ; et depuis septembre 2001, elle cherche à tout prix à acquérir une nouvelle virginité dans l’association avec l’Occident, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste. Entre les scandaleux et voyants privilèges d’une petite minorité et la misère de plus en plus difficile à cacher de la majorité, l’économie de prédation ronge aujourd’hui une société sans espoir, mais entêtée à survivre. La captation des ressources économiques au seul profit d’une caste prédatrice a provoqué la déstructuration du tissu social : pour l’immense majorité de la jeunesse algérienne, il ne reste aujourd’hui d’espoir que dans l’émigration — les seules autres perspectives sont le chômage, la délinquance ou la subversion.

    Et voila M.Bakchich le vrai topo

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