L’une de nos journalistes a eu la joie de faire la connaissance de Sophie Huet, présidente de l’association des journalistes parlementaires, et de se faire virer le 7 mai dernier par cette féroce chienne de garde de la ministre.
Heureuse Christine Lagarde, ci-devant ministre de l’Economie de notre beau pays. Si la tendance n’est pas aux réjouissances, aux vues des comptes de la France, dame Lagarde peut se réjouir d’avoir trouvé une bien bonne affidée : Sophie Huet, porte-plume éco du Figaro, présidente de l’association des journalistes parlementaires et féroce chienne de garde de la ministre.
Le 7 mai dernier, sur son ordre express, notre journaliste Virginie Roels s’est prestement faite éjecter de l’Assemblée nationale, son accréditation et sa carte de presse confisquée par un assesseur. Il est vrai que cette naïve de Virginie a osé poser une question « dérangeante » à Christine Lagarde, lors de sa conférence du 7 mai, à l’assemblée, organisée par Miss Huet. La politique du gouvernement à propos des niches fiscales des particuliers était au centre des questions. Notre journaliste s’est permis de demander quelle serait la politique du gouvernement vis à vis des niches fiscales des entreprises. Diable quel toupet aussi !
Mal à l’aise en effet Christine Lagarde a éludé le sujet, et on a retiré le micro à la journaliste de Bakchich. « Plus le temps » , a prétexté Sophie Huet, avant d’aller savourer cocktails et petits fours avec la ministre… C’est une fois la salle vidée que la présidente de l’association des journalistes parlementaires a hurlé contre notre journaliste, lui reprochant « d’avoir mis mal à l’aise Christine Lagarde ». Et l’assesseur, sur son ordre, lui a confisqué carte de presse et accréditation, la raccompagnant avec ces mots doux : « à l’Assemblée nationale, votre carrière est finie ». Heureusement, ce jour-là, il faisait beau.
La cour du roi dans toute sa splendeur…
Ne dérangez pas ses seigneuries dans leurs oeuvres.
Vous étiez tolérée, maintenant, vous êtes honnies.
Les gouvernements ne sont plus une représentation du peuple, mais une farce capitaliste nommée démocratie, que l’on nous introduit dans le fondement à longueur de temps.
Le simple citoyen ne doit surtout pas savoir que les banques créent l’argent, contrôlent les crédits des nations, dirigent la politique des gouvernements et tiennent dans le creux de leur main la destinée des peuples.
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