Après la levée de boucliers contre le logiciel « Ardoise », qui prévoyait de cataloguer les personnes comme « handicapé », « homosexuel » ou « permanent syndical », Alliot-Marie a annoncé la suspension de son « expérimentation ». Mais une note confidentielle révèle que le logiciel honni est déjà implanté dans les commissariats, et que 55 000 flics ont été formés à son utilisation. L’expérimentation était généralisée…
Promis, juré : à entendre la première fliquette de France, Michèle Alliot-Marie, « l’expérimentation du logiciel Ardoise est suspendue ». Une sage décision vu le tollé que ce nouveau fichier de rédaction des procédures a déclenché depuis qu’il a été mis sur la place publique. Officiellement, avant de le mettre réellement en œuvre, les huiles de la Place Beauvau vont – assurent ces hauts responsables – se creuser les méninges pour réfléchir à la pertinence de ce logiciel, qui prévoit de cataloguer la victime et l’auteur de délit selon qu’il est « handicapé », « homosexuel », « permanent syndical » ou encore – entre autres – « alcoolique » !
Tempête sous les crânes en perspective. Pour des syndicats de police pourtant peu suspects de gauchisme comme Alliance, des sages tels que ceux de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) ou de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (HALDE), c’est déjà tout vu : le logiciel Ardoise est tout simplement une dangereuse dérive.
Et comme Bakchich est en mesure de le révéler, MAM une sacrée cachottière. Car loin d’être en phase d’expérimentation, le logiciel honni est déjà en vigueur dans la plupart des polices de France. Une note confidentielle de la direction de la Sécurité publique du 29 février dernier précise, en effet, que la base de données Ardoise est déjà implanté dans 694 commissariats de France, de Navarre et d’Outre-Mer. Soit l’ensemble des services s’occupant de sécurité publique.
D’ores et déjà, quelques 55 000 flics ont été formés et peuvent remplir leurs procédures selon le modèle très intrusif désigné par Ardoise. Les autres fonctionnaires de police seront familiarisés en masse aux subtilités du nouveau logiciel. Une autre note de la place Beauvau du 9 avril dernier les prévient qu’ils disposent de modules de formation sur l’intranet du ministère. « Ils devraient permettre à ces personnels de réaliser dans Ardoise les actes simples de procédures comme la prise de plainte ou la rédaction de procès-verbaux d’interpellation », prévoit ainsi Eric Le Douaron, le directeur central de la Sécurité publique.
La phase d’« expérimentation », que mettait en avant Alliot-Marie pour mieux reculer, semble donc en réalité déjà largement dépassée. Et le revirement du ministère plutôt problématique à négocier. A suivre ?
Application de Receuil de la Documentation Opérationnelle et d’Information Statistique sur les Enquêtes…..ARDOISE ! Ce n’est pas qu’un logiciel de rédaction de procédure, Il fait parti d’ue architecture informatique qui va donner des outils performants en matiére de rapprochement et d’analyse criminelle. Si ARDOISE avait existé dans les années 80 et 90, il est probable qu’il n’y aurait pas eu d’affaire Fourniret (En tout cas, il n’aurait probablement pas fait autant de victime),de même, ill est certain que si la police belge avait eu ce type d’application, Dutroux n’aurait pas fait autant de victime… !
le fait qu’une victime soit homosexuelle est un élément objectif qui peut permettre des rapprochements de dossiers amenant la résolution de crimes homophobes !!! Il faut bien que l’élément "homosexuel" apparaissent dans la base de donnée…….( ce ne sont pas les homosexuels qui sont mis dans la base d’analyse criminelle mais les victimes… !)
ARDOISE est dévellopé depuis plusieurs années sous contrôle de la CNIL notamment. La dénonciation est faite par une association de policiers homosexuels (FLAG) mais son but n’est pas de dénoncer ARDOISE, car en tant que professionnel, ils savent bien que ce sera un outil formidable, simplement étant de de gauche, elle à trouver un pretexte pour faire chier le gouvernement au moment du déploiment d’ARDOISE. MAM, qui évidemment ne connait rien à ARDOISE, ni même à la façon de résoudre une affaire criminelle, a réagit en politique.
La réaction vis à vis ARDOISE, rappelle celle qu’ont eu certain "bien pensant donneur de leçon de démocratie" vis à vis du FNAEG (Fichier National automatisé des empreintes génétique) et pour lequel maintenant, les journalistes se demandent :"Comment ca se fait que l’empreinte de "X" n’est pas dans le fichier ? Cela aurait éviter que "X",récidiviste" ne viole et tue ….Ce sont vraiment des gros cons ces flics !!
Eh oui, mais il faut dire cela, à tous ces "défenseurs des libertés individuelles" qui ont fait prendre 15 ans de retard à un fichier qui n’est pas plus liberticide que celui des empreintes digitales. Ils sont les complices ojectifs de plusieurs meurtres et viols ces 10 dernières années !!
Et bien moi qui trouvais cette ministre plutôt consciencieuse, j’apprends par vous que non, décidément, non, il n’y en a pas un de ministres pour sauver l’autre.
Tous manient l’art d’abuser et de manipuler l’opinion. Décevant.