Les portes-monnaies pèsent de moins en moins lourd. Même notre omniprésident a déclaré forfait face au défi du pouvoir d’achat qu’il comptait relever. De leurs côtés, les entreprises Leclerc, Carrefour et autres Système U ne veulent pas passer pour les coupables et font tout ce qu’elles peuvent pour nous prouver que nous allons gagner plus en dépensant plus.
Les prix flambent. La consommation baisse. Bref, la croissance fait grise mine. Que faire ? Pas de panique, les enseignes se posent en hérauts du « pouvoir d’achat ». Ou essayent de nous le faire croire à grands renforts de campagne publicitaires.
Les responsables marketing des enseignes n’ont qu’une hantise ; que les consommateurs associent leur marque à la hausse du coût de la vie. Car, dans ce cas, les millions d’euros qu’ils ont investis pour tenter de nous faire croire que « la vie Auchan elle change la vie » ou qu’ « Avec Carrefour on positive », risquent de s’envoler en fumée.
Pour éviter ce scénario catastrophe, ils ont élaboré plusieurs stratégies. Premièrement, ne pas nier l’évidence : les prix augmentent c’est un fait, dont acte. À partir de là, deux solutions. Ou désigner un bouc émissaire, c’est pas moi c’est lui. Ou s’engager quotidiennement aux côtés du consommateur.
La première stratégie a été celle de Michel-Edouard Leclerc. Ce dernier n’a cessé de clamer, à la Caliméro – et jusqu’à ce que le gouvernement cède – que la grande distribution était injustement pointée du doigt et que la faute devait être rejetée sur la loi Galland qui les « empêchait de négocier les tarifs des industriels. » Leclerc a un avantage sur tous ses concurrents, il a préempté le territoire du pouvoir d’achat depuis 2003, et c’est un habitué des opérations coup de poing. Dès le début de l’année, l’enseigne a encore haussé le ton en affichant sur tous les murs : « Inflation : on ne peut pas laisser les grandes marques vous présenter la note sans rien faire ». Pour montrer son courage, quelques jours plus tard, la sanction tomba, cruelle, et insignifiante. Six produits de renommée nationale (c’est important pour la communication), mais de tous petits marchés disparurent purement et simplement des rayons. Les consommateurs évidemment ignorent que l’effet est dérisoire. Ce sont seulement 6 références que l’on condamne sur plus des 70 000 que compte un hypermarché. Mais l’image est belle, toute la presse la reprend, elle est facile à comprendre et l’enseigne vient de marquer un point.
Soufflée par un tel comportement, la concurrence s’empresse de suivre ses traces. Objectif : proposer promotions et remises tous azimut en jouant le refrain du « Je vous ai compris ». Système U décide ainsi de tester (mais pendant un mois seulement, histoire de montrer qu’il s’agit là d’un vrai sacrifice) une baisse de 5 % sur une centaine de produits de consommation courante. Carrefour, lui, dégaine carrément un « plan pouvoir d’achat » en plusieurs phases. La première concernant le « remboursement immédiat de la TVA sur des milliers de produits du quotidien ». La deuxième portant sur le carburant. Le geste est chevaleresque mais là encore il faut pourtant y voir davantage une opération de communication parfaitement maîtrisée. Car si l’on regarde le contenu des astérisques, l’on s’aperçoit d’une part que la ristourne ne s’entend que sur les prix TTC et qu’elle ne s’élève donc qu’à 5,21 % pour les produits taxés à 5,5 % et à 16,39 % pour ceux taxés à 19,6%.
Ensuite, il faut regarder les produits concernés : la majorité sont des articles alimentaires avec une TVA de 5,5 %, autant dire que la remise est minime, de l’ordre de 15 cents pour des yaourts à 3 euros. Le reste, laisse perplexe. On reste notamment dubitatif face à la définition des « produits du quotidien », sachant que dans la première semaine de mai par exemple, beaucoup de produits « détaxés » concernaient des consoles de jeu type Playstation, Gameboy ou Xbox… Le bénéfice ainsi réalisé est alors bien plus important que pour une salade. Mais qui est le vrai gagnant de l’histoire ? Celui qui vend plus ou celui qui dépense finalement plus que prévu, alléché par une telle offre ?
À vouloir aller trop loin sur ce terrain, la grande distribution pourrait bien se brûler les ailes. Leclerc a déjà subi un revers juridique pour avoir accusé les pharmaciens de vendre trop cher les médicaments non remboursés. Et il y a quelques jours, la DGCCRF dénonçait encore les dérives du secteur qui, sous couvert d’aide à l’augmentation du pouvoir d’achat, continue à user et abuser de « publicités mensongères, de fausses promotions et d’affichage de prix différents entre les rayons et la caisse. » Rien d’étonnant donc, à ce que les grands distributeurs affichent une bonne santé. Malgré « une situation économique difficile », Carrefour a d’ores et déjà annoncé être « très positif dans l’alimentaire » pour ce début d’année 2008…
Il faut dire que la grande distribution a les moyens de nous faire avaler ce qu’elle souhaite pour nous attirer plus fréquemment dans ses magasins : elle reste, selon TNS Media Intelligence, le premier annonceur tous médias confondus. À titre d’indication, Leclerc et Carrefour disposaient respectivement de 135,4 et de 101 millions d’euros pour leur budget publicitaire 2007 (Yacast). De quoi nous faire consommer toujours davantage, malgré la baisse de notre pouvoir d’achat.
Lire ou relire dans Bakchich :
La cause est entendue et chacun le sait : la France et les Français vivent au dessus de leurs moyens. À la manière de ces aristocrates dédorés qui n’avaient que leurs aïeux pour fortune et les monnayaient afin de caser les enfants.
C’est aussi la (…)
Je fais partie de ces clients qui ne permettent pas à la grande distribution de faire d’énormes profits sur mon dos, en effet je regarde, prix, poids, je ne marche pas dans les fausses promotions et de plus je ne me gène nullement pour faire une réclamation si cela est justifiée et dans l’intérêt de mon porte monnaie.
Je suis donc cliente de CASINO LARMOR PLAGE MORBIHAN magasin où il y a beaucoup à redire sur
les prix mal affichés où erronés
le surpoids
les promotions sur prospectus n’existant pas en magasin
le personnel d’encadrement irrespectueux voir même le personnel celui qui est en place depuis plus 30 ans !!!
Il y a un an on nous a fait la promotion forcing pour prendre des SCANNETTES, j’ai joué le jeu parce que le contrôle prix est assûrement plus facile et comme dans ce magasin à chaque passage en caisse il y a une erreur de prix au PROFIT du magasin cela m’évite une perte de temps à l’accueil pour un remboursement. Les caissières n’apprécient pas d’ailleurs lorsqu’il y a erreur, pourquoi ???? je n’en sais rien mais elles deviennent désagréâble ce qui m’a valu plusieurs fois des accrochages car je ne supporte pas d’être mal traitée.
Le comble dernièrement on m’a interdite (sans m’avertir) de SCANNETTE (au moment d’une promotion pour l’usage de celle-ci). La raison je l’ignore, à l’accueil du magasin (2 fois je m’y suis rendue pour explication) on m’a parlé d’un SUPERVISOR…. qu’eux même ne maîtrisaient pas. Je n’ai pas pour autant eu mon contrat SCAN-EXPRES rétabli, alors j’ai écrit et on ne me répond pas ?
Etant une cliente peu maléable (je me suis fait traiter d’emmerdeuse) je pense qu’il s’agit d’une manoeuvre pour me dégoûter de faire mes courses chez eux… qu’en pensez-vous ? Pas question de me laisser faire. Je recherche des témoignages sur ce magasin précisemment " les maltraitances sur le consommateur " … pouvez-vous m’en adresser à annie.bardaine@aliceadsl.fr
A ce jour le 8 décembre 2009 je n’ai toujours aucune explication pour cette mesure prise par le GEANT-CASINO LARMOR Morbihan
J’ai relu le contrat cela est possible pour GEANT CASINO de rompre ce contrat en cas d’ABUS ou de FRAUDE.
Je leur demande de me donner le motif car je n’ai pas ABUSE ni FRAUDE sauf si, ils me démontraient le contraire ???? A ce jour cela leur semble impossible de trouver un MOTIF SERIEUX puisque aucune réponse après 3 interpellations écrites sans réponse.
J’ai besoin de témoignages car je souhaiterais confier cette affaire à un avocat, je vous demande d’être solidaires ce qui m’arrive, demain cela peut vous arriver … et je ne vous dis pas la honte quand vous n’avez commis aucune infraction !!!
A. Bardaine
Avant d’accuser un distributeur de vous escroquer par des fausses remises, faites vous d’abord expliquer les "mathematique financières pour les nuls" , formules trés simples lorsqu’il s’agit de la TVA.
Un prix HT majoré de la TVA 5,5 devient : 100 x 1,055 = 105,5.
Un prix TTC minoré de la TVA à 5,5 devient : 100 / 1,055 = 94,78672985
c’est bien une baisse de 5,21 qui correspond en totalité à la TVa de 5,5%
La même formule vaut pour tout type de taxe
Il n’empêche que ces grandes surfaces se goinfrent avec des marges extra-ordinaires qu’ils convertissent en bénéfices au détriment des consommateurs.
Bonjour,
Avec leurs Cartes de Fidélitées et leurs prétendues promotions et remises de 5, 10, 20, 30, 50% ; << 1 acheté,le deuxième gratuit.>> etc… D’où viennent ces miraculeuses sources de ristournes sois-disant au bénéfice du consommateur ? Sinon que payées et archi-payé d’avance par le consommateur lui-même.
Il faut être un consommateur nigaud pour croire que les Enseignes de la Distribution - petites ou grandes Surfaces sont là à se soucier de nous obtenir << Une vie moins chère.>>
Bienfaiteurs de l’humanité en somme !!!