Mohammed VI, qui a un peu forci, se fait livrer, par avion, ses costards coupés par des couturiers parisiens. Gare aux colères royales s’ils s’avèrent trop petits !
C’est un sujet de conversation qui égaye les discussions des beaux salons de Rabat : le roi Mohammed VI a forci ces derniers mois. Ce qui ne va pas sans lui causer quelques désagréments vestimentaires. Un comble pour ce monarque qui aime arborer d’élégants costards.
Ainsi, le premier jour du Ramadan qui, cette année, a eu lieu en septembre, il a réceptionné au royaume enchanté du Maroc des costumes de son tailleur français habituel ainsi que des chaussures de son chausseur attitré, lui aussi parisien. Patatras boum boum, voilà que les fringues royales s’avèrent trop petites à l’essai ! Furieux, Mohammed VI ordonne alors aux services de son secrétaire particulier et grand argentier personnel, le glouton Mounir Majidi, de renvoyer les vêtements à Paris et de les faire échanger.
Un chauffeur de la mission diplomatique marocaine à Paris est alors désigné pour s’acquitter de cette tâche ingrate. Alors que l’homme a directement été recruté par le Palais royal, il ne trouve visiblement pas la charge à son goût et se fend devant ses collègues médusés d’un : « j’en ai marre ! Ce n’est quand même pas ma faute s’il enfle une semaine et maigrit la suivante ! ».
Même énervement, quoique plus discret, chez le chausseur français de Sa Majesté où l’on fait remarquer que jamais l’on a vu ça sous Hassan II. C’est vrai que feu Sa Majesté aurait peut-être fait cadeau de ces vêtements à un serviteur tel un Premier ministre servile ou un général versant dans le business plutôt que la politique.
La colère royale de Mohammed VI peut s’expliquer par une mésaventure qui lui est arrivé au tout début des années 90, lorsqu’il était encore Prince héritier (M6 est monté sur le trône en 1999). À l’époque, sa future Majesté avait pour habitude de se faire tailler ses costumes chez le grand Yves Saint Laurent. Or, son responsable des achats d’alors à l’ambassade du Maroc à Paris — un job d’influence compte tenu de la consommation excessive de produits de luxe parisiens de la famille Alaoui — un certain Abdelkader Belembarek, avait mis au point un petit stratagème pour faire de discrètes économies sur les costumes du Prince.
Après avoir mis la main sur des étiquettes Yves Saint Laurent, Belembarek faisait fabriquer en douce les vêtements royaux par un tailleur certes doué mais inconnu et qui facturait donc bien moins cher que le grand couturier. Le futur Mohammed VI n’y voyant que du feu, le système a fonctionné à merveille pendant deux années.
Jusqu’au jour où après s’être fait livrer par avion (c’est la coutume) trois costards pour une importante cérémonie, le Prince se rend compte qu’il y a un problème de taille. Il réclame alors qu’on lui livre au plus vite trois nouveaux costards. Et pour faire accélérer les choses (la date de la cérémonie approche à grands pas), exige qu’on lui passe au téléphone quelqu’un de la maison Yves Saint Laurent. Qu’elle ne fût la surprise de sa future Majesté lorsqu’il s’est vu répondre que cela faisait deux ans que le couturier ne lui avait rien livré !
Le malheureux Belembarek s’est fait tailler un sacré costard
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Catherine- C’est tout a fait bete et pueril ; ce genre ! Soyez un peu plus salee, ironie et sarcasme ont des limites ; si elles ne sont pas respectees se retournent contre l’envoyeur- Allez, faites nous des recherches sur ce qui trame dans la cour non dans votre tete-
Merci-
Ca y est, nous y voilà ! La vieille rengaine propagée en sous-main par les affidés du makhzen
Qui va remplacer sidna ?
Ouili ouili ouili !!! il y aura la siba.
Mais tout le monde sait que les sangsues qui pillent le Maroc depuis des siècles ne sont pas irremplaçables.