Début septembre, de nombreux sites web djihadistes affichaient un écran noir. A l’origine de cette cyber-panne : la lutte antiterroriste occidentale.
Ils sont de retour ! Que les internautes djihadistes se réjouissent : après plus d’un mois à surfer en vain sur le net en quête de leurs sites préférés, les sympathisants et militants de la cause Al-Qaïda sont désormais rassurés. Ils vont pouvoir de nouveau communiquer entre eux et recevoir des nouvelles des « frères » et des fronts de par le monde. Frappés de panne brutale et massive, les dizaines de sites et forums de discussion dédiés à l’idéologie extrémistes — lien privilégié des membres de la mouvance radicale — sont aujourd’hui en voie de rétablissement et renaissent peu à peu de leurs cendres. Non sans séquelle toutefois. Les supports arabophones parmi les plus visités comme Al-Ekhlas, Al-Ferdoos ou Borak, bien que déclarés survivants, ne sont pas encore sortis de leur coma technique. L’offensive a cette fois vraiment fait mal. Un vrai tsunami anti-djihad médiatique. De mémoire d’al-qaïdiste, on n’a jamais vu ça.
Les premiers signes avant-coureurs sont apparus en septembre. Plus exactement à veille du 11, période traditionnelle de grande mobilisation des communicants de l’organisation extrémiste pour cause de commémoration des attentats anti-américains de 2001. Premier bug : le document « d’importance » que la maison de production d’Al Qaïda doit chaque année mettre en ligne le jour J, très attendu par la communauté radicale mais aussi par tous les services de renseignement, est en retard… Aïe ! Les forums qui annoncent en « Une » son arrivée imminente vacillent, ferment puis réapparaissent partiellement. Leurs administrateurs évoquent laconiquement « des problèmes techniques temporaires » et font savoir à leurs membres sur les quelques sites frères épargnés qu’ils seront « prochainement de retour avec l’autorisation d’Allah ». Fin septembre, laborieusement, le film de 90 minutes « Moisson de sept ans de croisade », est finalement posté. Puis, le coup de massue décisif est asséné. Ecran noir. La guerre des ondes vient de franchir un nouveau cap.
La cybertraque contre les réseaux extrémistes avait jusque-là usé essentiellement de pratiques « soft ». Les services de renseignement américains, qui surveillent ces supports virtuels, l’ont constaté depuis longtemps : la majorité des sites qui diffusent de l’anti-américanisme violent sont hébergés… aux Etats-Unis. Une conséquence du sacro-saint principe de liberté d’expression dont s’enorgueillit la plus grande démocratie du monde. Rien que pour l’Etat d’Arizona, les spécialistes en sécurité Internet en ont identifié six, dont le très populaire El-Ekhlas.
Alerté par un journaliste de la presse locale, son ex-hébergeur, la société Noc4Hosts, basée à Tampa, s’est ainsi délesté aussi sec de cet encombrant client et en a référé aux « autorités compétentes ». Lesquelles préfèrent, autant que cela reste tenable et discret, que ces sources de renseignement demeurent fonctionnelles. Ce qui ne rejoint pas toujours les intérêts des hébergeurs. Certains organismes de veille, comme le Middle East Research Institute (MEMRI), qui traquent ce type de littérature, militent ouvertement pour la fermeture de ces sites en faisant pression sur les fournisseurs d’accès aux Etats-Unis et en menant des campagnes très offensives auprès de la presse et des membres du Congrès américain. Jusqu’à obtenir ce résultat : le djihad médiatique, aussi global soit-il, s’arrête aux frontières de l’Amérique…
Il était donc temps pour ces sites devenus errants de se chercher une nouvelle terre d’accueil. L’un d’entre eux, Al-Farouq, a annoncé récemment avoir trouvé refuge en Russie, pendant que d’autres se recentrent sur les pays asiatiques, et notamment le Japon.
Mais la cyber attaque dont ils ont fait l’objet en septembre a laissé des traces. Encore convalescents, ces sites fraîchement ressuscités tentent de tirer les leçons et préparent la contre-offensive. Au programme : la création de « Brigades djihadistes d’attaque internet », comme vient de le proposer un des membres du site leader Al-Hesbah, chargées à la fois de traquer les « espions » infiltrés et autres visiteurs non djihadiquement corrects sur leurs pages web et de mener comme sur le terrain « la guérilla sur le net ». Avec au préalable, une formation intensive à l’usage de tous les internautes djihadistes au logiciel de chiffrement électronique « Secrets des moudjahidines » pour garantir leur clandestinité. En attendant, ils ont retrouvé toute leur verve. Après tout, être interdit de séjour dans des Etats-Unis en pleine débandade financière, ce dont ils se félicitent, n’est pas un si mauvais service rendu à la cause…
Savez vous que les forces terrestres françaises potentiellement projetables (celles qu’on peut envoyer ailleurs qu’en France) représenteront environ 88 000 hommes aux alentours de 2012 ? un gros stade rempli .. c’est ça la capacité de la France …
Combien coûte l’armée de Terre à l’Etat Français ?
http://www.impots-utiles.com/combien-coute-l-armee-de-terre-francaise.php
tu devrais arreter la came … c’est toi qui affirmait sur ton site terrorisc que tu piratais et influencer les sites que tu declares ’jihadistes’, mais le probleme c’est que les sites que tu visites sont sous controle et manipuler des services occidentaux et c’est qu’on nous les avons pirate pour savoir qui etait derriere le site du gspc aqmi est tenu pour la police francaise et un de leur agent connu dois je conclure que tu es dans la derniere de leur operation… les sites que tu cites sont des sites bidons et des forums destines a identifies qui monte les operations … la France prepare des attentats ? reponds voir !
AS islamic-intelligence.blogspot.com