La prison du Havre est sortie de terre grâce à un partenariat public-privé. Un remède prétendument miracle à la crise des finances de l’État, mais qui permet aux sociétés de se gaver. A lire dans Bakchich Hebdo n°26.
Preuve ultime de modernité ou signe avant-coureur de tiers-mondisation de l’État ? Très en vogue depuis quelques années, le partenariat public privé (PPP) est utilisé par de nombreux ministères. Outre la Justice (prison, tribunaux), la Défense (pour le futur "Pentagone" voulu par Sarko à Balard, Paris XVe) et les Transports (pour les prochaines lignes TGV) recourent aussi à cette forme de privatisation.
La raison de cet engouement est toute simple : le PPP permet en principe de rester dans les clous des critères de Maastricht. Au lieu de s’endetter brutalement, l’État confie le financement, la construction et l’exploitation de ces équipements à un consortium.
Le hic c’est qu’il faut bien rembourser, en général sur trente ans. Et sur la durée « cela revient plus cher à l’État, analyse un fonctionnaire du ministre de la Défense. En tous cas, actuellement il vaut mieux emprunter directement sur les marché que de rémunérer un groupement ».
Autre travers du PPP, il favorise les trois mastodontes Bouygues, Vinci et Eiffage.
Et pour passer de la théorie à la pratique, Bakchich Hebdo s’est intéressé à la prison du Havre, justement sortie de terre grâce à un partenariat public-privé. A lire dans Bakchich Hebdo n°26 daté du samedi 29 mai.
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