Dernier épisode de l’histoire d’amour vache entre le royame des Al Saoud et le grand satan américain
Sans pot d’adieu, l’ambassadeur du royaume saoudien - le prince Turki al-Faisal – a quitté précipitamment Washington, le 11 décembre dernier, après qu’un de ses conseillers ait fait paraître dans le Washington Post une tribune en faveur d’un soutien aux Sunnites d’Irak.
Cet intime de Donald Rumsfeld a dirigé les services secrets saoudiens jusqu’en septembre 2001. Limogé à la veille des attentats du 11 septembre, Turki al-Faisal a été l’officier traitant d’Oussama Ben Laden durant plus de vingt ans. Wahhabite très rigoriste, ce maître espion s’était mal adapté à la vie diplomatique dissolue de la capitale fédérale. Mais surtout, il faisait tâche dans le nouveau biotope de l’administration Bush après la victoire des Démocrates aux élections législatives/mi-mandat de novembre dernier.
Bien que bénéficiant de solides protections chez les Démocrates comme chez les Républicains, Turki incarne à lui seul le « Ben Ladengate », c’est-à-dire les responsabilités saoudo-américaines dans les attentats du 11 septembre. Et son prédécesseur à Washington, Bandar Ben Sultan, le fils du prince héritier Sultan Ben Abdel Aziz, chef de file du puissant clan Soudeïri, qui fait la pluie et le beau temps à Riyad, ne cessait de lui savonner la planche. Alerté à plusieurs reprises par Richard Perle, l’un de ses intimes américains, sur le fait qu’il pourrait prochainement intéresser la justice new-yorkaise instruisant toujours les plaintes des familles des victimes du 11 septembre, Turki a préféré prendre la fuite.
Perle, homme prévenant donc et à double titre puisque c’est à lui notamment que l’on doit le rejet des recommandations du rapport Baker/Hamilton par la Maison Blanche.
Et pourtant ce texte avait le mérite de pointer, sans complaisance, la plupart des erreurs commises par l’administration Bush en Irak. Premièrement, les « principales fautes politiques : avoir refusé de fixer un horizon de retrait des troupes » ; ne pas avoir dit plus clairement que les États-Unis ne cherchent pas à s’emparer du pétrole irakien ; enfin, la « débaassification », invitant l’administration Bush à favoriser le retour en Irak des cadres du Baas.
Deuxièmement, les erreurs techniques : les opérations de « nettoyage » de certains quartiers de la capitale irakienne, ne pas avoir affecté la police iraquienne « à des tâches claires », le recours massif à des « contractants » privés (30 000 mercenaires sont actuellement engagés en Irak) ; et puis l’absence de contrôle de la « reconstruction ». Enfin, troisièmement, les erreurs inhérentes au fonctionnement de l’administration. Pour exemple sur les quelques 1000 agents de l’ambassade US à Bagdad, seuls 33 parlent arabe dont seulement six avec une maîtrise parfaite.
Mais l’une des erreurs les plus magistrales a consisté à mettre le Pentagone au cœur du dispositif d’après-guerre conduisant les militaires à assumer des tâches (économiques, policières et judiciaires, etc.) pour lesquelles ils n’ont aucune espèce de formation. C’est la pierre dans le jardin de Donald Rumsfeld… Sur le plan du coût financier : depuis mars 2003, les États-Unis auront dépensé plus de 400 milliards de dollars en Irak. Le coût hebdomadaire de cette guerre s’élève actuellement à deux milliards (8 milliards par mois). Projection d’un coût final : de l’ordre de deux mille milliards de dollars…
« Rien appris, rien oublié »… Même s’il admet du bout des lèvres qu’en Irak, « on ne gagne pas », George Bush ne veut rien changer parce qu’il redoute que ses alliés Saoudiens finissent par combler le vide que laisserait un retrait américain. La visite surprise, le 25 novembre dernier, du vice-président américain Dick Cheney à Riyad est intervenue dans ce contexte, ce dernier proposant la formation d’un « front sunnite » avec l’Egypte et la Jordanie pour le déploiement de « troupes musulmanes » dans les régions sunnites d’Irak.
Cette prise de position a également mis Turki en porte à faux avec le clan Soudeïri qui continue à détenir la substance du pouvoir saoudien. En effet, en raison de son long compagnonnage avec Ben Laden, le prince Turki a toujours utilisé la carte djihadiste pour peser sur les affaires intérieures de la monarchie pétrolière, des affaires qui sont loin d’être claires…
80% des réserves mondiales de pétrole sont dans le monde musulman. On le sait depuis 50 ans. Toute la crise aujourd’hui est liée à ce fait.
Financement d’Al Qaeda
5 Crises économiques en France.
Explosion démographique dans le monde musulman nourrit par l’Arabie Saoudite.(avec ses conséquences dans les banlieux)
Guerres au moyen-orient.
Qu’a fait la france pour mettre notre pays et l’Europe à l’abris de cette lame de fond ?
Pourquoi 50% des maisons sont toujours chauffées au fioul ou au gaz ? Pourquoi le ferroutage est passé de 80% du fret en 1973 à 20% aujourd’hui ? Pourquoi le merroutage est inexistant entre les pays d’europe ? Pourquoi avoir dépensé 400 milliars d’euros pour la PAC depuis 10 ans et rien pour la réduction de la dépendance énergétique de l’europe ?
Petite erreur de source, il me semble…
Les USA ont 400 ans de ressources pétrolières concentrées à la frontière de trois Etats. Cherchez ’OILS SHALES’ou SHISTES BITUMINEUX’, en français. Ils ont 8 fois les réserves prouvées de l’Arabie Saoudite, ils le savent depuis les années 1930.
Cela dit, les avis divergent pour savoir si ces incroyables réserves de "pétrole solide" - il doit être chauffé un certain temps à 600°C avant de se liquéfier- seront un jour autre chose que des réserves stratégiques.
D’autres disent qu’en chauffant des plaques de terrain entiers avec des centrales nucléaires, ce pétrole sera très facilement exploitable, d’autres encore n’entrevoient qu’une production ne représentant que 1% de la consommation US d’ici 2020.
voir : http://pangea.stanford.edu/ jshragge/OilWar/OilShale.html
ou le document de la Rand (Think Thank américain) en anglais qui annonce le chiffre incroyable de 8oo milliards de barils de réserves. Avec une consommation actuelle de 20 millions de barils/jour, cela donne bien aux USA 400 ans d’autonomie. http://www.rand.org/pubs/monographs/2005/RAND_MG414.pdf
La guerre d’Irak aurait-elle eu pour but de faire monter le baril ? Pour investir dans ce qui d’ici 12 à 15 ans pourrait être le 2ème boum pétrolier de la planète ?
Les Français n’ont peut-être pas encore compris ce que signifie réserve et duplicité, en américain.
ce n’est pas un question de quantité mais de coût d’extraction.
la terre à encore beaucoup de ressources type pétrole ; mais a quel prix ?
là est le probleme : le coût d’extraction. donc il faudrait dire :
Un fait 80% des réserves de pétrole "pas trop chere" sont dans le monde musulman.
Je vais tenter de répondre à tous ces messages
La France a connu 4 crises économiques depuis 30 ans : en 1974, en 1980, en 1991 et en 2003. A chaque fois, il y avait eu une querre au moyen orient et une forte hausse des prix du pétrole.
En revanche, la France a connu 2 périodes de forte croissance en 1987-1989 et 1998-2000. A cette époque le pétrole était à 10 dollards (contre choc pétrolier)
Concernant le merroutage, il y a la mer entre l’espagne et l’italie, entre l’espagne et la grande bretagne, entre l’espagne et l’allemagne.
Voici un article du Point sur le meroutage
Invention française révélée par Le Point (n°1666), les BGV - ou TGV des mers - sont des trimarans capables de naviguer à pleine charge à plus de 30 noeuds (60 km/h) par des vents de force 5. Ils sont produits à Boulogne-sur-Mer. Et la première commande vient d’être conclue : la compagnie anglaise Chikara Shipping Ltd vient d’acheter les cinq premiers bateaux à grande vitesse (BGV) pour le transport de fret et de passagers. Ceux de Chikara Shipping transporteront des routiers et leurs camions entre Drammen (Norvège) et Santander ou Vigo (Espagne), à partir de la plate-forme française de Boulogne-sur-Mer, réduisant la durée du transport entre ces ports à vingt-quatre heures, au lieu de deux jours par la route. Une autre ligne entre Boulogne et Sheerness, la porte de Londres à l’embouchure de la Tamise, permettra aux poids lourds allant et venant sur le continent d’éviter l’enfer du goulet de Douvres, à raison de six liaisons quotidiennes. Les navires, vendus entre 65 et 90 millions d’euros l’unité, peuvent, selon les modèles, transporter entre 94 et 175 semi-remorques. (le point 30/11/06 - N°1785 - Page 96 )
Enfin concernant le sand oil, il s’agit de pétrole non conventionnel et il pose 3 problèmes
il faut 1m3 d’eau douce pour produire 1 baril soit 7 milliards de m3 pour 20 millions de barils. Aujourd’hui au canada, cette eau (qui est sale après usage) est stockée dans des réservoirs géants sans être retraiter.
il faut 1m3 de gaz pour chauffer le sand oil, ce qui va oubliger le canada à réduire ses exportations de gaz vers les USA dès 2008.
La demande mondiale de pétrole va augmenter de 40 millions de barils par jour et la production de pétrole va baisser de 20 millions dans les puits qui s’épuisent (comme en mer du nord). Même avec 20 millions de sand-oil, il restera toujours au moins 50 millions de barils produits au moyen-orient ce qui suffira pour controler le prix du pétrole.
Bonjour, Je travaille dans le secteur du Transport International, chez un "Global Carrier" ; Il est très drole d’écrire que le "MERROUTAGE" est inexistant ; en réalité, 80% des biens et produits consommé dans ce monde sont passé sur un bateau, puis sur un camion ; Le taux était de seulement 50% de conteneurisation en 1995.
En outre, la France est avec le danemark l’un des deux principaux transporteurs mondiaux, loin devant les chinois, et même les américains, dont seules les entreprises de Logisitique (type UPS et Fedex) possèdent a minima quelques capacités.
La France donc est le deuxième armateur du monde, et une quantité non négligeable du commerce mondiale passe par ses bateaux et ses infrastructures portuaires (qu’elle gère dans le monde entier : les ports de Norfolk, Shenzen, la totalité de l’Afrique de L’ouest, Damiette, Malte, Shangai, Nimbo, Port Kelang (Kualal Lumpur….)etc etc).
Bref, la France Misérabiliste et geignarde possède, c’est étonnant, la mainmise sur les capacités de transport mondial…. Pauvre France donc…
je suppose que chacun d’entre vous depasse la trentaine et normalement il lui reste dans sa mémoire les souvenirs du prix du coca ou pepsi d’il y a 20 ans , en comparant avec les prix d’aujourd hui cela représente plus du triple le coca et le pepsi n’est qu un exemple parmi d autre . Alors messieurs soyez un peu serieux, tout augmente dans la vie .
malgres les 60 dollars le petrole n est pas un produits cher en lui meme. Ce sont les taxes (90 %) sur les carburants qui lui font atteindre ces sommets.