Dray règle ses comptes avec le PS dans une vidéo ou il décoche des gifles à Montebourg, Désir et Cambadélis.
Infligé d’un simple rappel à la loi dans l’enquête sur des mouvements de fonds suspects sur ses comptes et ceux d’associations dont il est proche, Julien Dray n’aura pas attendu longtemps avant de faire le grand déballage. Et de laver le linge sale en en place publique.
A commencer par celui du Parti Socialiste. Dans le viseur, ceux qui l’ont lâché dès les premiers jours, parmi "cette génération d’enfants gâtés" : Arnaud Montebourg, Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis.
La presse y prend également pour son grade. A commencer par Sylvia Zappi, journaliste au Monde, "qui n’est pas n’importe quelle journaliste, qui a un passé politique, qui a été militante trotskiste, qui a accompagné une partie de la gauche", dont l’un des premiers articles accablant Dray au début de l’affaire "est arrivé en fin de course comme une sorte de dernier rot. "
Quel exemple calamiteux… Voilà encore une fois un membre de l’intelligentsia piqué les doigts dans la confiture qui ressort blanc d’un jugement de cour. Que vous soyez puissant ou misérable… Si mes souvenirs sont bons, l’argument du juge est qu’on ne ne peut clairement démontrer que dray connaissait l’origine des fonds qu’il dépensait si prodigalement… N’est ce pas formidable ? On dépense sans compter et on ne s’étonne pas que l’on puisse même dépenser au delà de ses moyens… Et dire que cela voudrait gérer les deniers publics…
Quant à ce que les petits camarades de bac à sable de dray lui soient tombé sur le dos, on peut imaginer deux bonnes raisons :
les associations spoliés dépendent du parti socialiste et c’est donc en toute légitimité qu’ils s’expriment
un politicard qui se fait prendre et un mauvais, et doit laisser la place à ceux qui ne se sont pas fait prendre, eux. Une sorte de darwinisme politique..
Tant qu’on y est, ne pourrait on pas établir une liste des associations qui servent de vivier/cache sexe/pompe à fric aux partis politiques français, comme cela on traduirait plus rapidement les informations….
Paris, mercredi 6 janvier 2009 - 15:02
Julien Dray utilise le mot "punique" ; c’est plutôt le mot "intestine" qui est le mot exact en l’occurrence… Sinon, je suis d’accord avec ses analyses sur ses ex-"amis". Le célèbre dicton : "On n’est jamais trahi que par les siens" fait, une fois de plus, la preuve par 9 qu’il est toujours d’actualités…
Bon courage et bonne année 2010 à Julien Dray de la part d’une MoDem (Mouvement démocrate). Evelyne G.