Une chose est sûre. Emmanuelle Béart fera oeuvre de charité cette année puisqu’elle est désormais domiciliée en Belgique et ne paie plus d’impôts en France.
Ça commence comme un conte de fées. Emmanuelle Béart, « grâce à sa mère qui a fondé l’association Réflexe Solidarité, baigne dans l’aventure humanitaire depuis sa plus tendre enfance ». Wikipédia, qui se trompe parfois, le dit. Mais là, point. Devant les caméras, l’actrice effrontée mouille sa chemise. Elle est de tous les combats. Elle « appelle à davantage de solidarité » sur TF1 au moment du Sidaction. Pour défendre les mal logés : « Il est révoltant de découvrir que l’argent public, c’est-à-dire nos impôts, sert à enrichir des Thénardier du monde moderne ». Sauf que…
Sauf que notre amie est domiciliée en Belgique et ne paie plus d’impôts en France. C’est le Nouvel Observateur qui l’affirme dans son édition du 27 janvier.
Ce qui ne l’empêche pas de goûter aux cachets subventionnés par les contribuables français. L’Express du 21 janvier invite ses lecteurs à admirer la pulpeuse jouer dans Les Justes de Camus (ça ne s’invente pas), au Théâtre national de Bretagne, puis à la Colline, à Paris. Vive la République ! Elle n’est pas avare de l’argent de ses citoyens. Généreuse, elle soutient des artistes qui refusent d’acquitter leurs impôts en France. Peutêtre que certains contribuables iront manifester devant ces deux théâtres pour rappeler que la solidarité n’est pas qu’un outil d’autopromotion, c’est aussi un effort du porte-monnaie.
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Pour avoir eu l’occasion de croiser Emmanuelle Beart une fois dans ma vie, je peux témoigner de sa gentillesse et son humanisme.
Son engagement pour les sans-papiers lui a valu de perdre tous ses contrats chez Dior, elle a lutté pour les enfants des pays tiers mondistes, je trouve cette attaque fort injuste.