Dans la presse cette semaine, on apprend que les banquiers ne sont ni des gens téméraires, ni des de grands résistants et que les petits noirs font Obama.
Un banquier refuse qu’on touche à la part variable de ses revenus. Il le fait savoir anonymement dans les colonnes de Libération du mardi 20/01/09 : « Ce n’est pas le gouvernement qui va nous dicter notre politique de rémunération ». En revanche c’est lui et ses pairs qui nous imposent la crise que nous vivons. J’ose le dire et l’écrire, c’est peut-être pour cela que je ne suis ni banquier ni Inspecteur des Finances.
Le soir de ce fameux mardi à 18 h 45, Les Echos nous apprennent que les concurrents de la BNP, « Daniel Bouton et Frédéric Oudéa, respectivement président et directeur général, sont finalement rentrés dans le rang, après un premier temps de contestation des desiderata des pouvoirs publics. Georges Pauget, directeur général de Crédit Agricole, connaîtrait le même sort ». Il faut comprendre que ces dirigeants renoncent à leur tour à leurs rémunérations variables. La poche de résistance n’aura tenu qu’une journée. N’ayez crainte, leurs revenus fixes permettraient à 400 familles françaises moyennes de vivre.
Mercredi, le lendemain du jour ou les Inspecteurs des Finances, Bouton et Oudéa ont renoncé à leurs rémunérations variables, l’action de la Société Générale (la banque qu’ils dirigent) a repris 10 %. S’ils divisaient leurs salaires par deux, la crise serait sûrement derrière nous.
« Israël a raison de mener cette guerre et il le fait aussi pour notre tranquillité ». C’est aussi absurde que du Val, mais c’est du Barbier, Christophe de son prénom. Les chroniques du patron de l’Express rivalisent avec celle de Charlie Hebdo. N’importe quel homme censé pense le contraire. Sauf ces deux hommes là, soutenus par BHL.
Cette guerre nourrit les antagonistes, elle ne les réduit pas. Il n’y aura que deux vainqueurs à cette crise. L’armée israélienne mais aussi et surtout le Hamas. Tous les jours ce mouvement marque des points. Sa notoriété grandit d’heure en heure, et chaque bombe qu’elle reçoit nourrit son image de martyre. Israël ne détruit pas le Hamas, il le légitime, pour notre tranquillité ?
Martin Bouygues dans le Minorange, le journal interne du groupe éponyme, se réjouit de « son positionnement sur un segment de clientèle, le moyen et le bas de gamme, qui se révèle le moins touché ».
Le monde change. Hier on ne jurait que par les riches. Aujourd’hui on trouve des vertus aux pauvres. La classe moyenne intéresse les multinationales. Il ne reste plus qu’au meilleur ami du Président de lui glisser à l’oreille des recommandations dans ce sens. Par exemple, il peut lui proposer de relever le salaire de ses clients moyens et bas de gamme, éventuellement en prenant sur les mieux dotés. C’est une idée ça ?
Le magazine de la grande distribution, LSA, nous apprend que, juste après les avoir achetées, seulement 23 % des gens connaissent le prix d’une bouteille d’eau nature gazeuse, alors que 80 % des Français se souviennent du prix d’un litre de vin. Le magazine ne répond pas à la question suivante : est-ce que ces statistiques sont encore vraies après les avoir bues ?
Selon l’agence de publicité CLM, BBDO recommande aux marques de faire se développer des programmes relationnels avec leurs clients (Stratégie). « Aux Etats-Unis, Starbuck a offert un café à tous les votants à l’élection présidentielle pour les récompenser de leur civisme ». L’accroche est déjà écrite : Avec nos petits noirs, un grand noir est entré à la maison blanche.
23 % des gens connaissent le prix d’une bouteille d’eau nature gazeuse, alors que 80 % des Français se souviennent du prix d’un litre de vin.
Une bouteille de vin contient 0.75l, je suis surpris que 80% des Français se souviennent du prix du litre.