La convention du Parti démocrate a débuté le 25 août à Denver, dans le Colorado, et s’est achevée cette nuit par le discours de Barack Obama qui a officiellement accepté d’être le candidat démocrate à la présidentielle américaine. Barack Obama s’en est naturellement pris à John McCain. Un discours qui tranche avec ceux de ces quatre derniers jours pendant lesquelles les démocrates étaient à la peine.
Le Parti démocrate a gaspillé les premiers deux jours — ou plutôt nuits — de sa convention qui a débuté le 25 août à Denver, dans le Colorado. Il faut d’abord savoir que les conventions des deux grands partis américains ne répondent qu’à un seul objectif : exploiter au maximum le temps gratuit d’antenne offert en « prime time » par les chaînes de télévision.
Tout ce qui se dit sur le podium officiel est étroitement contrôlé par l’équipe du nominé à la Maison-Blanche, en l’occurrence Barack Obama pour les démocrates. Chaque mot de chaque discours est pesé, trié sur le volet dans ce qu’on appelle, à Denver, le « speech boiler room ». Il s’agit d’une pièce située en sous-sol où les plumitifs, les stratèges et les publicitaires du candidat rédigent au choix un discours qui sera prononcé par ceux que l’état-major d’Obama invite à prendre le micro ou écrivent carrément le script de la convention. Cela vaut y compris pour les prestations de quasi anonymes qui interviennent à des heures indues où rares sont les téléspectateurs qui traînent devant leur télévision. En procédant de la sorte, ces garde-chiens de la parole pensent s’assurer que personne ne s’écartera du thème du jour. Aux États-Unis, on parle d’« infotainment », d’« info-divertissement ».
Techniquement, tout au long de la campagne, les grands manitous en communication d’Obama se sont montrés maîtres dans l’art de contrôler les messages du candidat et à dominer les cycles d’information des news. Hélas, il y a un problème qui ne concerne pas le contrôle mais le contenu. Il faut le dire haut et fort : lors du prime-time des deux premières nuits de la convention démocrate, rien n’était susceptible de blesser sérieusement un John McCain qui monte dans les sondages. Lundi soir, le discours de l’épouse du candidat, Michelle Obama, regorgeait de platitudes sur sa vie de famille et était destiné à « déradicaliser » son image de tueuse. Objectif : montrer qu’elle est une mère normale et non une espèce d’Angela Davis, comme la droite essaye de le dépeindre. Avec l’aide de ses adorables petites filles, la mission a été remplie. Mais de coup de griffe aux républicains, point !
La deuxième case de la soirée a été occupée par un hommage à Teddy Kennedy qui est atteint d’un cancer du cerveau incurable (Voir l’article « Teddy, le dernier des Kennedy ») et qui a néanmoins fait le voyage de Denver. L’émotion de voir le vieux lion progressiste affaibli puiser dans son courage pour monter sur le podium et livrer un très court discours était palpable parmi les démocrates. Touchant certes… Mais, puisque les cibles stratégiques de la campagne d’Obama sont les électeurs qui balancent entre la droite et la gauche, les indécis et les indépendants qui votent tantôt républicain, tantôt démocrate, Teddy Kennedy, qui est associé à la vieille aile gauchiste du parti, n’avait rien d’attirant. Beaucoup de ces électeurs ne goûtent d’ailleurs guère aux ennuis qu’il a rencontré tout au long de sa vie avec l’alcool et les femmes. Là non plus, pas de quoi inquiéter McCain.
La soirée de mardi était consacrée au « keynote speech » censé évoquer les thèmes centraux et rassembleurs de la partie de la campagne s’étendant de la convention à l’élection de novembre. Hélas encore, Obama a confié ce discours au mauvais cheval : le richissime Mark Warner, ex-gouverneur de Virginie, un État qu’Obama espère faire basculer dans le camp démocrate pour la première fois dans une élection présidentielle depuis des décennies. Mais, piètre orateur, Warner est un pilier de l’aile droite du parti qui se présente de surcroît cette année comme candidat au Sénat. Le résultat ne s’est pas fait attendre : il n’a instrumentalisé ce discours que pour faire du pied aux électeurs indépendants et républicains de Virginie dont il a besoin pour gagner le siège dont il rêve. Au lieu de rassembler les membres de son parti et de fustiger l’opposition — le rôle traditionnel du « keynote speaker » — Warner a fait un discours non-partisan, technocrate et fade. Et encore ! C’est sans parler des lieux communs débités tels que « nous croyons au succès ». Après avoir écouté le discours de Warner, la commentatrice de la chaîne MSNBC, Rachel Maddow, n’a pas pu s’empêcher de ricaner qu’elle « avait entendu l’avenir et selon lui c’est un avenir sans Parti démocrate ». Là non plus, rien de vraiment nuisible pour McCain. Pas de quoi également persuader un indécis de voter pour Obama.
Puis il y a eu le discours ô combien attendu d’Hillary Clinton. Avec les yeux toujours rivés sur les présidentielles de 2012, elle s’est contenté de soutenir Obama à minima, juste pour qu’on ne lui reproche pas une éventuelle défaite du candidat. Défaite qu’elle souhaite en son fort intérieur. Comme l’a si bien écrit Craig Crawford, le correspondant politique du très respecté magazine Congressional Quarterly, « à plusieurs reprises, elle a dressé une liste des choses auxquelles elle croit et puis, presque entre parenthèses, a remarqué que c’étaient pour ces raisons qu’elle soutenait Obama. Or Obama avait bien plus besoin d’elle pour l’aider à convaincre les électeurs qu’il possède les qualités, le bon jugement et l’habileté pour appliquer les programmes politiques qu’ils partagent. Mais rien de tout cela : son discours était dépourvu de toute référence personnelle aux qualités d’Obama ».
Au moment où la campagne de John McCain ne diffuse pas moins de quatre spots publicitaires à la télévision où l’on peut admirer d’anciennes vidéos d’Hillary affirmant que, lors des primaires démocrates, Obama n’avait pas l’expérience ou les compétences requises pour être président, le sénateur de l’Illinois avait bien besoin d’entendre son ex-rivale marteler qu’il est capable d’être un excellent président ! Mais rien de la sorte n’est venu. Hillary a simplement fait le minimum syndical pour ne pas être accusée d’être dans le camp des « PUMAs » un mot créé par les médias pour décrire les « Clintonistas » réfractaires et qui signifie « Party Unity My Ass ! » (L’unité du parti de mes fesses !) Le discours d’Hillary est non seulement arrivé trop tard mais était de surcroît faiblard. Comme l’a relevé Tom De Frank, le correspondant en chef du quotidien New York Daily News, « quiconque a cru qu’Hillary a exorcisé ses rêves de devenir la première femme présidente était dans une autre galaxie mardi soir ».
L’enjeu de ces deux soirées était pourtant énorme puisque des études montrent qu’un électeur sur cinq font leur choix en fonction de ce qu’ils voient à la télévision lors des conventions. Le discours de Michelle Obama de lundi a attiré 22,3 millions de téléspectateurs, selon l’institut Nielsen. Un chiffre nettement supérieur aux 18,4 millions qui ont vu la première soirée de la convention démocrate de 2004, lorsque Al Gore et les Clinton ont pris la parole. Le discours d’Hillary a rassemblé mardi un incroyable public de 26 millions de personnes. Soit cinq fois plus que la deuxième soirée en 2004 avec Howard Dean, Ted Kennedy, Theresa Heinz Kerry (femme de son John de mari) et…le « keynote speaker » dynamique mais inconnu, un certain Barack Obama.
Avoir manqué l’occasion de torpiller McCain et les républicains devant tant de téléspectateurs est un bien mauvais calcul. Où sont passées les dénonciations des mensonges qui ont mené les États-Unis à la guerre en Irak ? Pourquoi n’a-t-on pas évoqué le nom du détesté Dick Cheney, vice-président des Etats-Unis, auteur de cette guerre et bonhomme ô combien impopulaire avec ses lamentables 18 % d’opinions favorables ? On a aussi passé sous silence Guantanamo et Abou Ghraïb qui ont si gravement entaché l’honneur de la démocratie américaine. Pourquoi ? Même Hillary a adouci ses critiques envers McCain à qui elle a donné du « mon ami », un statut qu’elle n’accorde même pas à Obama ! L’absence de tous ces sujets pourtant politiquement rentables (surtout devant un audimat de dizaines de millions de téléspectateurs) a eu une conséquence médiatique directe : faire ressasser aux commentateurs politiques l’interminable feuilleton entre les Clintons et Obama. Et par conséquent, étouffer toute possibilité pour la campagne du candidat de faire entendre un message direct et croustillant. Si tant est qu’elle en ait un.
Ce n’est que mercredi soir, avec le discours de Bill Clinton, qu’enfin un coup a été porté aux républicains. Mieux que personne à la convention, et même mieux qu’Obama lui-même, l’ex-président a présenté les arguments pour reprendre la Maison-Blanche à l’adversaire. Il a loué l’esprit de rassemblement, l’endurance et les dons d’Obama. Il l’a même décrété « prêt à assumer le rôle de président et de commandant en chef », ce qu’Hillary n’a notoirement pas fait. Bill Clinton avait vu sa popularité chuter après avoir joué la carte raciale contre Obama pendant les primaires (Voir l’article, « Les Clinton jouent la carte raciale contre Obama »). Mais, soucieux de sa propre image, il a su se rattraper avec un discours de maître (qu’il a, paraît-il, écrit lui-même).
Hélas, l’effet « Bill Clinton » sur les téléspectateurs a été dilué par le fait que Joe Biden, le nominé démocrate pour le poste de vice-président, lui ai succédé sur le podium. Le discours de Biden, un pur produit du « speech boiler room » fleurait bon la bonne vielle blague américaine voulant qu’un chameau est un cheval créé par un comité ! Les transitions entre les passages larmoyants sur sa femme et son enfant morts dans un accident de la route, sur sa mère et son fils qui servira bientôt en Irak, chuchotés d’une voix tremblante d’émotion contrastaient trop avec les salves contre McCain et les républicains, criées à tue-tête. Biden ne semblait guère à l’aise avec son texte qu’il n’a découvert que 48 heures plus tôt. Il a même bafouillé plusieurs « petites phrases » destinées à faire rire l’assistance et à passer à la télévision.
Le gâchis des deux premiers jours de la convention démocrate, la vraie réussite du discours de Bill Clinton et la médiocre performance de Joe Biden ont, pêle-mêle, accru la pression sur Barack Obama qui prononce son grand discours jeudi soir en heure américaine.
Il y a deux grands moments susceptibles de faire basculer une élection présidentielle en raison du grand nombre d’électeurs qui seront influencés par les médias et notamment la télévision : les discours des candidats lors des conventions de leur parti et les débats télévisés entre les deux candidats à la présidentielle (il y en aura trois dont le premier aura lieu dans le Mississipi le 26 septembre). Obama sera-t-il capable de remplacer la mollesse de son message depuis la fin des primaires par une retentissante et convaincante présentation de ses projets tout en blessant mortellement McCain ? Obama est idéologiquement un centriste invétéré et l’agressivité n’est pas inscrite dans son ADN politique. On verra bien….
Lire ou relire sur Bakchich :
Assurément, Mc cain est un candidat très souple côté républicain. Cependant, son mode de pensée et sa politique que je qualifie de progressiste n’ont pas pignon sur rue dans le PR.
Il est obligé de bosser avec des réacs, des racistes, des bigots incultes, des talibans chretiens, des industriels très véreux, des lobbies sanguinaires et des va-t-en guerre de tous poils. s’il est élu, il ne pourra pas diriger, c’est la même politique bushienne qui va s’appliquer.
OBAMA EST LE MOINS PIRE DES CANDIDATS et la diplomatie vaut mieux que d’envoyer des gosses se faire tuer pour rien.
Je ne ME BATTRAI JAMAIS POUR UN PAYS TANT QUE LES ENFANTS DES DIRIGEANTS N’IRONT PAS SE BATTRE EUX AUSSI. la politique du début XXIe pue le sang et les profits
Personnellement, si je devais voter, je voterais McCain.
Sa personnalité m’inspire confiance, je le sens intègre, franc. Son passé au Vietnam plaide en sa faveur aussi. Je le perçois également comme quelqu’un de "proche des gens" en fait, simple … Obama je dois avouer que sa starification de ces derniers mois m’agace profondément … Il n’a strictement rien prouvé et il est reçu en grandes pompes en Europe, fait des discours … Son côté "bling bling", ce qu’on reproche parfois à notre Président français, je ne le supporte vraiment pas … Avant de faire des discours au monde entier, il faudrait pas qu’il oublie qu’il aspire à devenir président des USA … Sa chute dans les sondages s’explique sûrement en partie par ça, les américains le sentent de plus en plus éloigné de leurs préoccupations quotidiennes …
En faveur de McCain, je dirais :
Une expérience politique nationale et internationale sans aucune comparaison possible avec son rival … En cas de coups durs, ça peut toujours servir et ça rassure je trouve …
Une forte préoccupation pour les questions environnementales : Il est par exemple très sensible aux questions sur le réchauffement climatique et souhaite développer des énergies alternatives, en favorisant le nucléaire (il propose notamment de construire 45 nouveaux réacteurs nucléaires d’ici 2030) et le biocarburant. Ca va dans le bon sens ces propositions … Il a co-signé avec le sénateur démocrate John Kerry une proposition de loi rehaussant les normes d’efficacité énergétique des véhicules à essence, et a présenté avec le sénateur démocrate Joe Lieberman un texte imposant un système d’échange de droits d’émission de carbone.
Une forte préoccupation sociale : il est notamment en faveur d’un élargissement de la couverture maladie, il veut la rendre plus accessible aux plus démunis (45 millions d’américains ne sont pas assurés …). Contre l’industrie pharmaceutique, il est l’auteur d’une proposition de loi sur les droits des patients et sur la promotion des médicaments génériques …
C’est un électron libre au sein du RP, depuis toujours … Il a notamment ces dernières années fait voter un amendement contre la torture, il s’est aussi opposé aux baisses d’impôts de l’Administration Bush, il est l’auteur d’une proposition de loi visant à diminuer les dépenses électorales et le lobbying, il a fait voter une loi contre les niches fiscales et une autre loi exigeant des entreprises qui versent des stock-options à en révéler le coût à leurs actionnaires.
Concernant l’Iraq, il a je trouve le mérite de la franchise. Quel que soit notre avis sur la guerre en Iraq, pour ou contre, abandonner ce pays sans l’avoir pacifié serait une immense erreur je trouve … Ca ouvrirait la porte à la guerre civile … Je trouve Obama vachement populiste sur le sujet … Son manque d’expérience sûrement … Dans le reste de sa politique étrangère, j’apprécie sa fermeté sur l’Afghanistan, afin de poursuivre la lutte contre les talibans et le terrorisme international. J’apprécie sa fermeté sur le dossier iranien et sa proximité avec Israël …
McCain est souvent qualifié de "Républicain progressiste", souvent comparé à Roosevelt au niveau de la grande sensibilité sociale et de son pragmatisme éco … Je pense par exemple, très sincèrement, qu’Hillary Clinton est nettement plus conservatrice que lui … Il n’y a pas d’immenses différences entre les deux programmes sinon … C’est surtout une affaire de personnalités …
McCain choisit une UNE co-listière.
Tactiquement et en termes de communication, c’est pas mal joué. Ca court-circuite la "semaine démocrate" avec d’un coup cet effet de surprise qui braque l’attention des médias.
En plus, ça permet de rassembler une partie de l’électorat féminin frustré de ne pas avoir Hillary avec Obama … Il y en a …
Bon, Palin c’est à la fois une femme réformatrice, sur les question fiscales ou encore économiques. Elle manque d’expérience mais c’est pas un souci, McCain l’a. Et à la différence du ticket démocrate, c’est la personne expérimentée qui aspire à gouverner le pays …
C’est aussi une conservatrice dans l’âme qui va séduire la base électorale du Parti Républicain. Je pense notamment aux évangélistes qui pèsent très lourd en termes de poids électoral. On a là une personne dont les convictions sont très axées sur les valeurs profondes de l’Amérique (religion, famille, anti-avortement notamment) et de ce côté là ce choix est remarquable … Son histoire personnelle avec son enfant trisomique force le respect je trouve …
J’aurais préféré qu’il choisisse Colin Powell ou Joe Liberman mais bon, ce choix est une garantie de pouvoir rassembler le camp républicain au niveau de ses valeurs et normalement de pouvoir "mordre" un peu ailleurs …
McCain et Obama sont aux coudes à coudes dans les derniers sondages, la convention démocrate permettra surement un rebond d’Obama mais juste après arrive celle de McCain …
Ca se jouera à nouveau sur certains états clés, tels que la Floride bien sur … C’est pour ça que c’est avant tout essentiel de capter son propre électorat … A mon sens Obama a fait une erreur tactique en oubliant Hillary …
Je suis très perplexe par des commentaires que je lis un peu partout sur internet. Obama a déclaré vouloir assurer la sécurité hors des frontières US pour que l’on n’offre plus de sommes phamamineuses dans l’armée. de ce fait, il sera plus facile de se concentrer sur la population américaine. il ne peut pas tout dire car les gens aux usa sont très réac.
Mc cain insulte la georgie, l’iran ect… s’il provoque un nouveau front, qui va aller se battre ? nous ? les usa ? Nous sommes pour ces gens cyniques et sans foi ni loi des chair à canon pour défendre leur dollars.
Le pentagone a provoqué le conflit en georgie en poussant l’idiot de sakashvili à attaquer les russes qui n’attendaient que cette occasion pour lui rabattre son caquet.
il appartient à un parti qui a clairement déclaré qu’il fallait une catastrophe pour que cela leur soit profitable pour les élections… des gens aussi cyniques, cela fait froid dans le dos.
Si jamais Mc cain gagne avec une femme aussi réac et aussi intégriste que les talibans (créatonisme, ultra religieuse,partisane du non au droit des femmes, non a l’avortement, partisane chevronée de l’extreme droite la plus radicale (à côté, lepen est un john edwards)) alors, je ne donne pas dix ans à l’amérique pour s’effrondrer totalement.
comment l’amérique peut-elle accepter d’être isolée face à un monde où des partenaires s’imposent de plus en plus en géants politiques, économiques, financiers (Russie, chine, inde, brésil…) se permettre d’être de plus en plus belliqueuse alors que les peuples se crispent de plus en plus ? afficher une arrogance insupportable qui la rendrait tellement antipathique que même si elle se faisait attaquer, tous le monde dirait c’est bien fait ?
Bien sûr on ne vote pas aux usa. Mais elle est le symbole d’un occident fort. si elle chute, L’UE ne tiendra pas longtemps face aux autres puissances et Israel seraient à la merci totale de leur ennemis
Obama doit gagner. pour le bien de l’amérique, pour qu’elle puisse se regarder dans un miroir. pour redonner confiance au monde, et rester un arbitre même si ce n’est pas toujours de manière impartial. Sinon, je pense que GOD Will Doom America. serieusement, ce serait le gouffre définitif de l’amerique.
Et hop, Hillary qui félicite McCain pour son choix Historic…
Palin qui s’y met en caressant Hillary dans le sens du poil…
On sent venir le scénario Hillary ’12 en soutenant Big Mac et Palin
Ça promet
Je ne pense pas qu’hillary jubile car elle y serait de mon point de vue, la GRANDE PERDANTE si Mc cain gagne. sarah palin va couper l’effet première dame et hillary est vieille, d’autres jeunes femmes dans le PD vont se lever. en plus, les divisions obamistes, clintonistes sont très profondes et obama a toujours su calmer ses partisans.
avec sa campagne raciste, et créatrice de conflit en tous genre, pas sure que les obamistes lui pardonnent si leur champion perdait.
palin qui a soutenu un candidat ultra raciste et antisémite jure adorer les juifs devant l’AIPAC. que de faux culs.