Vos réactions au vitriol à l’article "Quand Nicolas Sarkozy annonçait la fin des bonus".
« Parole, parole, parole ». Les belles promesses de Nicolas Sarkozy au plus fort de la crise, vous n’y avez jamais cru. Ou presque. En tout cas, vous avez été nombreux à faire la leçon aux plus naïfs, qui n’ont qu’à bien se tenir.
« Comment ce type qui ment presque tout le temps depuis des années -il est avocat, et un avocat ne démontre pas la vérité mais sa vérité- peut-il être encore écouté ?, s’étonne un Bakchichien anonyme, avant d’ajouter, railleur, comment peut-il y avoir des gens qui reprennent ces propos sans un avertissement du genre "croire ces promesses est dangereux pour la santé mentale" ? Et surtout existe-t-il encore des lecteurs portant un intérêt quelconque à toutes ces annonces. » Il n’y a qu’une explication : « Les français sont des veaux », assène RAMINAGROBIS, reprenant à son compte une citation de feu le Général. Ce dernier ne se fait d’ailleurs aucune illusion : « Tout est dit sur notre société et c’est toujours d’actualité ».
Lapidaires mais généreux, les cyniques internautes de Bakchich tiennent à mettre les points sur les « i » pour éviter aux naïfs de nouvelles déceptions. Pour CHALES, c’est une question de nature : « le pouvoir actuel a le sens viscéral de la manipulation ». Et la crise n’y changera rien. « Les directions choisissent les (gros) actionnaires avant les salariés, et même avant les clients et… les petits actionnaires, destinés à être tondus. Celui qui paye le plus décide. Comme d’hab », affirme, blasé, LUCIEN. « La crise, c’est exactement comme avant, mais en pire. Et vous croyez que nos politiciens aux ordres vont changer ça ? », ironise MICHEL. Sans pitié pour les plus crédules, l’internaute en remet une couche : « Le gouvernement qui garde le sens de l’humour demande aux banques de se conformer aux règles du G20. Si le ridicule ne tuait pas on demanderait aux supporters de foot d’arrêter la bière, aux dirigeants de TF1 de produire autre chose que des étrons en conserve ». PIERRE-JEAN n’y va pas non plus par quatre chemins et conclut : « Il faudrait enfin que les naïfs comprennent que M.Sarkozy n’a été élu que dans le seul but de déblayer tous les obstacles devant les puissances d’argent ».
Après la lapidation, vient la phase d’explication. C’est VINZOSEERYS qui donne le top départ du bon sens : « Comment voulez-vous que le système se régule, si on ne fait que demander aux banques une charte de bonne conduite ? ». Personnellement, il opte pour la méthode forte, « Le mieux serait de s’assurer une bonne fois pour toutes de leur collaboration ». Car « le capitalisme n’est pas moralisable et tant qu’il n’y aura pas un salaire maximum de mis en place, bonus ou pas bonus, les inégalités de salaires continueront à augmenter… ! », explique doctement PHIL2922.
Dans ce joyeux règlement de comptes, les journalistes en prennent plein la tête. Ce sont des opportunistes complices du système selon PYRRHON : « On a donné de l’importance à ce qui n’en avait pas : la réunion du G20. Ils ne sont pas naïfs les journalistes. Non, mais ils ont besoin de vivre, et aller à l’encontre de l’évidence qui les fait vivre serait trop difficile. Alors on continuera à louer les réformes promises, et qui ne seront pas tenues, et tout le monde continuera à vivre de sa rente de situation et on fera comme si…, à condition que rien ne change, surtout pour ceux d’en haut ».
Et enfin, le meilleur pour la fin. Le témoignage de MICHEL BEFORT (un spéculateur repenti ?) : « c’est bien sans travailler que j’ai gagné le plus d’argent en achetant à contre courant des actifs que j’ai pu renégocier au plus haut jusqu’au jour où j’ai attiré un prédateur banquier qui m’a joué la confiance pour mieux me dépouiller dans le far ouest français ». Et il faudrait qu’on le plaigne ? C’est vraiment le début du post-cynisme.
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en france toute personne travaillant dans une banque est un banquier,agent de comptoir, directeur d agence ou directeur général,ils on trait commun ils ne paient jamais leurs pertes,ce sont au plus haut niveau des responsables irresponsables sur leurs biens propres et le crémier qui hypotheque sa maison pour agrandir son magasin prend plus de risques que le directeur d une grande banque qui brasse les milliards des autres ; point commun des grands banquiers irresponsables ils sortent des cabinets ministeriels c ’ est à dire du sérail pour ne pas dire du caravane sérail
alors rien ne change il y a ceux qui tondent et ceux qui sont tondus et hurlent leur désespoir dans le désert