Les bakchichnautes ont été émus par la mort d’Aïcha Mokhtari en y déposant, de leur commentaire un bouquet de chrysanthèmes.
Bakchich s’était fait l’écho au début de l’été du calvaire de cette marocaine âgée de 62 ans qui attendait le feu vert des autorités françaises pour se faire soigner à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif. Faute d’obtention de visa, Aïcha Mokhtari est décédée le 15 août dernier dans l’indifférence générale. Malgré une lettre d‘un journaliste marocain aux autorités françaises dont nous avons fait la publication, le mutisme de l’ambassade de France au Maroc a de facto condamné tout espoir de survie de la malade d’Oujda, atteinte d’un cancer très rare des os.
« Repose en paix Aïcha ! ». A l’hommage de RIP, nombre d’internautes préfèrent laisser éclater leur colère. RdeLUX, abasourdi, d’avoir « D’abord la colère. La colère contre tous ceux, au Maroc et en France, qui ont construit un mur d’indifférence contre les appels pour sauver Aïcha. » Si il est vrai que l’affaire n’a pas vraiment fait la « une » des média (explosion d’Iphone oblige ?), strym de rappeler que le cas d’Aïcha n’est pas une exception puisque « tous les jours au Maroc des gens meurent faute de se faire soigner…demandez aux dyalisés par exemple, une séance à 80 euros… ». Cet anonyme d’être également « scandalisé par le comportement du Maroc et de la France. Une fois de plus ce sont les pauvres et les gentils qui souffrent. ».
Ce qui n’empêche pas certains expat’, comme Patrick Handicap expatrié, de faire, avec un léger cynisme, le constat que tout de même « à votre place, j’irai me faire soigner au Maroc. La chirurgie esthétique (vous devez en avoir besoin) et les dentistes sont beaucoup moins chers qu’en France. » Cynisme qui en cache un bien plus odieux, à vos yeux, celui de l’Etat français et marocain.
A l’écœurement de la triste affaire, 1984 de se rappeler les mots du romancier Barbey D’Aurevilly : "Les crimes de l’extrême civilisation sont certainement plus atroces que ceux de l’extrême barbarie." Formule à laquelle semble consentir Sarkoseptique en nous rappelant que « Frapper à la porte de Fadela Amara, de Brice Hortefeux, de Nicolas Sarkozy Voilà une démarche vouée dès le départ à un échec. Ces grands démocrates, ces politiques au grand coeur [n’accordent leur visa que si l’action peut être médiatisée et rapporte quelques points dans les sondages. Exemples : le porteur de sac de riz, la "libération" des infirmières bulgares ».
La récupération politique d’évènements sensationnels, gage d’une image flatteuse de compassion et de courage, fait rager cet anonyme pour qui il existe deux poids deux mesures au Maroc : « Honte à toi M VI, tu couvres de honte le Maroc et les marocains, car visiblement entre Mme Mokhtari et le dénommé Serge Astroc, tu as préféré gracier le trafiquant de drogue français et de laisser mourir une citoyenne marocaine. »
A lire ou relire sur Bakchich :
L’État du maroc n’est pas responsable et encore moins M 6 de la mort de cette femme !
Le traitement n’existe pas au Maroc, donc aucune chance qu’elle soit prise en charge dans un hôpital marocain.
Le seul responsable de ce drame est le consulat de France au Maroc et donc l’État français.
Pourquoi accusé M 6 ? est ce que c’est a lui de prendre le téléphone et de demander la délivrance d’un visa pour cette femme (RIP) ? NON NON et NON ! c’est pas son rôle ! on appel cela de l’ingérence dans les affaire interne.
Le seul coupable est l’État français qu’on peut accusé de non assistance à personne en danger, voir d’homicide involontaire.
je pense qu’il vaut mieux mourir que d’aller mendier les soins en France, quand on peut pas se sougner chez soi et on se vante d^’etre en boom economique que tout va bien
mais il faut aussi mettre chez eux de nombreux français qui parasitent le maroc que le roi soigne par ses moyens soit disons à la moindre alerte sur les routes marocaines