Ces derniers mois, l’offensive du palais contre la presse indépendante marocaine a provoqué la démission du patron du Journal-Hebdo, Boubakr Jamaï et une condamnation à trois ans de prison avec sursis ( !) des chefs de la rédaction de Nichane. Et à chaque fois, les attaques ont été portées via des actions en justice, assorties de condamnations en bonne et dûe forme. Cette belle idée de passer d’une « culture de l’interdiction » de la presse, héritée d’Hassan II, à une « culture de la diffamation » en matière de presse, avec de si probants résultats, a été soufflée au Makhzen depuis l’autre bord de la Méditerranée. Un travail d’équipe. Tandis que le grand communicant français Le Picquart, amicalement surnommé « Findus », développait l’idée au pouvoir. À cette occasion, son grand copain Laurent Joffrin, tout frais patron le Libé, a été invité à pondre quelques notes didactiques à l‘intention des conseillers du roi.
Sain ouvrage. Ce bel esprit journalistique a simplement oublié que la justice marocaine réagit au moindre coup de babouche du pouvoir. Aussi, des procès en trompe-l’oeil et qui conduisent à anesthésier la presse bravache sont bien plus rentables pour l’image du Royaume enchanté qu’une interdiction pondue par le ministère de l’Intérieur, toujours confronté à la réprobation internationale.
Arrestation des marocains innocents, control des mosquées, plan Vigipirate, le 11 septembre va arriver au maroc.
Le régime marocain profite de ce prétexte, pour masquer son échec partout, ces généraux milliardaires qui ont blanchit leur argent en France en Espagne et ailleurs ( argent de la cocaïne et du hachich et de la corruption ), mais l’amitié entre le régime marocain et les politiques la DST française et même des juges français et qui sont corrompus au Maroc vont enterrer tout ça, autour des tagines et quelques cadeaux et chacun ferme sa gueule.
Les mystères des liens entre la monarchie et la V république sont loin d’être transparent.
C’est le peuple marocain qui subit cette autre forme de terrorisme financier et diplomatique.