Secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke navigue dans le business du foot comme un poisson dans l’eau. Doué d’un talent hors du commun, il se tire sans encombre des pires situations. Licencié pour faute professionnelle, il est même réembauché…
Dès 1984, Jérôme Valcke intègre le groupe Canal + pour y présenter les nouvelles. Lassé de lire les prompteurs, il obtient du galon en 1988 et est nommé rédacteur en Chef Adjoint des informations. L’homme qui aime déjà déguster un bon cigare dans sa Jaguar d’occasion est alors repéré par Charles Bietry, découvreur de talent emblématique. Ce dernier en fait un directeur adjoint du service des Sports très convenable. Histoire de se faire la main, Valcke exécute des tâches mineures en matière de négociation de droits sportifs. Bon élève, il se voit confier la responsabilité des acquisitions du groupe pour l’Europe et l’Afrique. C’est en partie sur ses recommandations que Sport + voit le jour en 1997. Le groupe entre alors de plain-pied dans le domaine de la pêche en eaux troubles de droits divers liés au sport. Sous son autorité, Sport+ va exercer aux frontières de la légalité la profession d’agent sportif : notamment à l’occasion de l’homérique transfert du Brésilien Dill à l’OM, en 2001.
Cette même année 2001, à mille lieues de la Canebière, dans la charmante commune de Zug en Suisse, ISL, la société qui détient les droits marketing et les droits télé de la FIFA pour les Coupes du monde 2002 et 2006 est au plus mal. Sa mise en faillite est imminente. La maison mère de Canal +, Vivendi, représentée par le sémillant Valcke, se verrait bien reprendre l’activité d’ISL - et notamment les juteux droits télé.
Valcke commence à exercer quelque pressions - uniquement amicales, bien entendu - sur Joseph Blatter, le boss de la FIFA. En gros, si Vivendi ne remporte pas le gâteau, Valcke se promet de révéler les turpitudes de certains membres du comité exécutif de la FIFA, bénéficiaires supposés de larges rétro commissions d’ISL. Quelles mauvaises manières… Mais c’est mal connaître « Sepp le couillu » qui, dans une missive du 30 avril 2001 à l’attention de Jérôme Valcke, lui répond vertement que « …la position de la FIFA ne variera jamais sous la pression de quelque menace ou quelque tentative de chantage que ce soit… j’espère que vous comprenez que le contenu de votre message (d’annulation de vos menaces) prendra une importance fondamentale dans la perspective de toute future coopération entre la FIFA et Vivendi. »
Après un court intermède au sein du groupe Sportfive (« j’étais Directeur Général Adjoint, en d’autres termes, l’esclave de Jean-Claude Darmon », confessera-t-il en 2005), Jérôme Valcke est, à la stupéfaction générale, recruté le 17 juin 2003 par le conseil d’administration de FIFA marketing AG, en qualité de directeur de la division Business de la FIFA. Pas rancunier le père Blatter… A moins qu’il ait reconnu dans Valcke, son fils spirituel. Toujours est-t-il qu’en charge de la négociation de tous les contrats commerciaux avec les partenaires de la FIFA, l’incorrigible Valcke ne peut s’empêcher de se refaire un petit poker menteur, juste pour le fun, lorsque l’occasion se présente. C’est ainsi qu’il tente une ultime partie aux frais des mastodontes financiers que sont Visa et MasterCard en essayant de les rouler dans la farine. Mauvais joueur, MasterCard assigne la FIFA devant un tribunal New-Yorkais qui rend un jugement accablant pour la fédération le 7 décembre 2006.
Fou de rage, Blatter met un terme avec effet immédiat au contrat de travail de Valcke et de ses pousse-crayons. Il lâche finalement 90 millions de dollars afin de convaincre MasterCard d’abandonner les poursuites. N’importe quel cadre de haut niveau licencié pour une faute professionnelle d’une telle gravité, se verrait définitivement hors circuit. Pas Jérôme Valcke. Début juin 2007, il est réembauché par Blatter au poste de secrétaire général de l’organisation. Mettez votre boite en péril et prenez du galon ! C’est ce que semble démontrer l’irrésistible chevauchée de Valcke qui rit, saluée comme il se doit le 20 juillet 2007, par le Conseil Fédéral de la Fédération française de football qui « adresse ses chaleureuses félicitations et ses vœux de réussite à Jérôme Valcke, nouveau secrétaire général de la FIFA ».
Au Maroc Meziane Belfkih n’éduque pas bien les joueurs :
"Simple question : Nos joueurs de football qui nous ont encore infligé une humiliation, cette fois à l’occasion de la CAN 2008, sont-ils bien élevés ? A mon humble avis, il ne faudrait pas poser la question de cette façon…Mais essayons d’analyser quand même ne serait-ce que de façon générale… Cette CAN 2008 nous a appris qu’une équipe perdante est celle dont les joueurs ne connaissent pas l’hymne national de leur propre Patrie, ces mêmes joueurs qui obligent les journalistes marocains arabophones à reformuler leurs questions en français parce qu’ils ne veulent pas parler la langue des marocains, ces mêmes joueurs qui préfèrent aller en boite de nuit plutôt que de se concentrer sur le match du lendemain comme si le sort du Maroc n’était qu’un petit enjeu sans intérêt qui ne mérite même pas le moindre petit sacrifice de la part de quelques affreux gosses impolis et répugnants… Ces mêmes joueurs qui ne pensent qu’à l’argent et rien qu’à l’argent même lorsque l’honneur du Maroc est en jeu…Ces joueurs sont-ils bien éduqués… ? Ont-ils été bien élevés… ? Par ailleurs, peut-on demander à des arrivistes d’être bons patriotes… ? Réponse : Affirmatif, à condition qu’ils aient reçu une bonne éducation…Les joueurs égyptiens par contre ont prouvé lors de cette CAN 2008 leur attachement à leur pays, à leurs valeurs…Ces mêmes joueurs qui connaissent par cœur leur hymne national…Ces mêmes joueurs qui se prosternent pour remercier en langue arabe le bon Dieu chaque fois qu’ils réussissent à marquer un but…Aujourd’hui 10.02.2008 la vaillante équipe d’Egypte menée par un vaillant entraîneur égyptien bon patriote disputera la finale de la CAN 2008 vers 17h. On n’a pas besoin d’attendre l’issue de la rencontre pour conclure que les joueurs égyptiens sont des joueurs bien éduqués qui aiment leur pays…Le dernier classement du Maroc en matière d’enseignement est une honte très grave. Est-il besoin de faire une quelconque analyse de ce nouveau classement ? Non, le Maroc est classé dernier en matière d’Enseignement aussi, c’est tout. Loin de vouloir reprocher quoi que ce soit à qui que ce soit, Monsieur Meziane Belfkih est, dit-on, le responsable des réformes de l’enseignement en tant que président d’un de ces titres d’organismes comme il y en a tant au Maroc…Monsieur Meziane Belfkih ne connaît rien à l’enseignement parce qu’il n’est pas un enseignant. Il ne connaît rien à la pédagogie parce qu’il n’est pas pédagogue. Monsieur Belfkih est un simple technicien…On ne peut pas demander à un forgeron de fabriquer une table ronde en bois sculpté…Bien. La vérité c’est que monsieur Meziane Belfkih a échoué dans la mission qui lui a été confiée pendant de très longues* et lourdes années* à tel point que notre pays s’en est trouvé gravement humilié…Monsieur Meziane Belfkih est-il un homme civilisé ? Non, posons la question autrement : Que font les personnes civilisées lorsqu’elles échouent dans une mission qui leur a été confiée ? Réponse : Elles démissionnent. Monsieur Meziane Belfkih a -t-il démissionné ? Personnellement, je ne suis pas au courant…A -t-il présenté des excuses aux marocaines et aux marocains qui voient l’avenir de leurs enfants incertain à cause des illusions propagées par quelque commission pitoyable présidée par monsieur Meziane Belfkih ? Je ne sais pas…Dans un lycée public à Salé, tout récemment, un professeur et une enseignante se sont disputés avec insultes et accessoires dans la salle de classe et devant leurs élèves au stade du baccalauréat. Le premier reprochait à la seconde de ne pas respecter ses engagements, d’avoir noté son fils moins bien qu’il n’eût noté la fille de l’enseignante en question l’année précédente…Bref, le mot d’ordre aujourd’hui c’est corrompre les professeurs pour réussir… ! A bon monsieur Meziane Belfkih, salut… Comme dirait le chanteur, lorsqu’on a ramassé beaucoup d’argent durant une très longue « carrière » et qu’on a en plus échoué dans toutes ses missions, on s’en va monsieur, on s’en va…Un bon système d’enseignement est celui qui enseigne aux enfants la dignité d’abord…Mais un responsable dénué de dignité ne pensera jamais, et évitera toujours de comprendre, que la clé de la réussite et du développement des nations c’est la dignité, l’honneur, l’amour de la Patrie etc. Bien. Très chères lectrices et amis lecteurs, le dénouement de la question de l’Enseignement est primordial au développement du Maroc certes, mais on ne peut mettre l’enseignement sur les rails du développement avant de résoudre certaines questions d’ordre politique…L’Enseignement n’est que la conséquence de la politique générale au Maroc. Patience, nos esprits éclairés cités en introduction de ce complot pacifique contre le sous développement se feront une joie, à mon humble avis, de solutionner ce blocage, de la politique et des politiques au Maroc, qui engendre le sous développement de notre pays, ce cher pays que nous aimons… Cependant, vous ne lirez les conclusions éclairées des illustres membres de notre liste que sur support papier dans le cadre de la deuxième partie de ce modeste travail, comme convenu… Younes Fennich Le 10.02.2008 à 11h36min" http://fennich.blogs.nouvelobs.com/