Jacques Séguéla au secours de la Tunisie
le vendredi 14 janvier à 17:02, Courage a dit :
Il ne s’agit pas d’une révolte populaire, mais de jeunes casseurs lancés dans un concours de voitures brulées, agressant de courageux fonctionnaires de police et pillant de pauvres petits commerçants. Les manifestants pacifistes, pris en otage par ces bandes violentes minoritaires, revendiquent le renforcement de l’Etat et la création de pôles emplois. La France entend la détresse des honnêtes tunisiens qui n’osent plus sortir dans la rue, et propose au président Ben Ali, élu démocratiquement, le savoir-faire des forces de sécurité françaises, reconnut dans le monde entier, pour l’aider à défendre le droit de manifester avec l’assurance de la sécurité. Le syndicat CGDTT, Confédération Générale Démocratique du Travail Tunisien, dénonce les provocations policières, l’infiltration d’agitateurs, et lance aux manifestants un appel au calme. Son secrétaire général Tunisois Thi-Bo, dit El-Che.rec, déclare : "Il ne faut pas faire le jeu de Ben Ali, alors rendez-vous sous nos ballons et nos sonos, puis retour au boulot. J’irais ensuite négocier des tickets resto".