La SPA Marseillaise est visée par une enquête préliminaire pour trafic d’animaux. Un petit nettoyage judiciaire est en vue.
Trafic d’animaux, pratique illégale de la médecine vétérinaire, euthanasie sauvage, faux et usage de faux… Ce petit safari judiciaire ne se déroule pas dans des contrées exotiques, dans les lointaines steppes asiatiques ou les luxuriantes forêt d’Afrique, mais dans la plus belle ville du monde, Marseille.
Et touche tout simplement l’antre présumée des bébêtes domestiques et délaissés la société protectrice des animaux de Marseille (SPA), dont les personnels, depuis quelques mois, défilent devant les officiers de police judiciaire marseillais dans le cadre d’une enquête préliminaire.
A l’origine de l’affaire, deux plaintes déposées sur le bureau du procureur de Marseille par des vétérinaires de l’association et des membres du conseil d’administration qui effraient un peu. Non respect des statuts de l’association, assemblée générale truquée, comptes absents d’un côté. Et donc trafic d’animaux, pratique illégale de la médecine vétérinaire et usurpation d’identité de l’autre. Une barque bien chargée pour l’association.
Des vétos se sont tout bonnement rendu compte que des animaux étaient euthanasiés sans leur accord, par du personnel tout venant. Et que l’acte était validé avec leur tampon. Un brin gênant.
Pire, ont eu à découvrir les amis des bêtes, certains animaux étaient déclarés euthanasiés quand ils avaient tout simplement été donnés à des proches des dirigeants de l’association, du personnel. Un trafic de chiens et chats en bonne et due forme qui a pourri l’ambiance au sein de la SPA. « La présidente est intervenue constamment dans les décisions des vétérinaires en leur mettant une pression folle », précise une employée de l’association, « et les procédures aux prud’hommes se sont multipliées ». Cinq au dernier décompte. Toujours en cours. Sur 25 salariés, 9 ont pris un congé maladie.
Même la direction départementale des services vétérinaires fait les gros yeux devant les multiples manquements de l’association dans ses refuges. Dans un rapport daté d’avril 2009 que Bakchich a pu parcourir, les inspecteurs mitraillent le refuge de l’association qui recueille bien plus de chiens qu’autorisés (343 contre 140), pointent les multiples manquements aux obligations (chenils construits à la va-vite hors des enceintes réglementaires, voire sur des terrains appartenant à la Direction Départementale de l’Equipement).
Un joyeux bordel associatif ? Pas vraiment, tant la SPA Marseille gère un beau pactole et un budget de 2 à 3 millions d’euros. Dont un million d’euros venus tout droit de la mairie de Marseille…
Depuis 2001, les refuges de l’association gèrent en effet la fourrière de la ville. Et à parcourir la convention signée entre l’Hôtel de ville et la SPA, bien peu des obligations qui incombent à l’association (séparation stricte des chenils de fourrière et des chenils de refuge, limitation du nombre de chiens et chats présents en fourrière, identifications strictes des animaux) sont respectées.
Ennuyeux, quand la SPA est délégataire d’un service public qui coûte bonbon. Carrément gênant politiquement, quand l’une des adjointes au maire, Jean-Claude Gaudin, Madame Danielle Servant, déléguée à la protection des animaux, est marraine du refuge et a insisté pour que la présidente de la SPA, Mme Andy Salviano obtienne la médaille du mérite de la ville….
« Andy connaît beaucoup de monde vous savez », ont même confessé quelques flics aux auditionnés. Assez pour voir tomber entre ses mains une lettre adressée au premier adjoint au maire, Roland Blum, en septembre et qui se plaint de ses agissements. Et la faire agiter dès octobre devant les impétrants qui osent contester son règne.
Désormais bouclée par les poulets, l’enquête trône sur le bureau de Jacques Dallest, le proc’ marseillais. A lui, appartient de décider s’il faut toiletter la SPA…
Chers amis il faut savoir que les grandes associations et fondations les plus connues ont le mérite d’exister et elles ont souvent de belles choses à leur actif. Cependant qu’on ne compte surtout pas sur elles pour dénoncer ou énoncer les vérités qui dérangent. En effet dans ce petit monde de la Protection animale où tout le monde se connait, l’important est de ne surtout pas faire de vagues susceptibles d’effaroucher le donateur, qui doit continuer à croire que sa générosité profite directement à toutes nos petites bêtes adorées… De congrès des notaires en appels aux dons (une quinzaine de coûteux mailings par an à la SPA, auprès de plus de 70 000 adhérents revendiqués)toutes les asso se tiennent en rang serrés, main dans la main lors de certaines manifs ou de certains procès pour maltraitance, mais surtout… la sébille à la main ! Et là, c’est une camaraderie de crocodiles dans un marigot de fabuleux dons et legs…Désolée pour la férocité du propos qui reflète la réalité du procédé. ELIZA
http://europeanimalprotection.blogspot.com ou simplement taper dans barre Google : Europe Animal Protection… Pour en savoir plus
Aaaaah ! EliZa, "enfonces bien tes ongles" (merci gainbar)….que vos paroles sont justes mais font mal !
et on retrouve cette idée dans le tirage dans les pattes de Berger a propos du SIDACTION.
Si l’engagement dans ces associations (parlons protection animale) me semble louable, généreux et tellement nécessaire, il me parait tout autant INDISPENSABLE qu’il y ai un regard de jeter dans ce qui s’y passe. Car sinon, tant et tant de dérives….
Alors si ce contre pouvoir n’existe pas (ou seulement pour les grosses affaires (ARC, SPA paris…), il nous faut a nous, petits adhérents, l’exercer et faire preuve de vigilance !
Bénévole et déléguée enquêteur à la SPA de Sarreguemines en 2004/2006, il est indispensable de faire un GRAND NETTOYAGE au sein des refuges en France et surtout virer tous ces " GRANDS CHEFS" de Paris qui ne connaissent rien à ce qui se passe sur le terrain, ils ne s’interressent qu’à leur salaire (bien épais)à la fin du mois et SONT TOUS COMPLICES des atrocités, des maltraitances, des euthanasies, etc…. qui ont lieu dans les refuges.
Tous des voyous qu’il faut jeter dehors à vitesse grand V avant qu’il ne soit trop tard pour ces pauvres bêtes qui crèvent de froid, de faim dans des refuges sales, des boxes fermés par des cadenas pour que les bénévoles ne promènent plus les chiens !
les bénévoles et toutes les personnes qui au sein des refuges dénoncent les maltraitances, les euthanasies, etc..sont virés des refuges car ils deviennent dérangeants pour les grands chefs dans leur pratique honteuse, ignoble et pas digne de la Protection Animale.
Que justice soit faîte une bonne fois pour toute pour ses voyous et un grand nettoyage au karcher.