Comme prévu, dans le sillage de son compère Jean-Louis Borloo, Bernard Tapie annoncé son ralliement à Nicolas Sarkozy. Décision accueillie par le candidat de l’UMP et apôtre d’une « République exemplaire » par ce commentaire : « d’autres hommes de gauche me rejoignent, j’y suis sensible ».
Bakchich a déjà évoqué comment Tapie avait lui été très sensible aux tentatives de Sarkozy, alors à Bercy, de régler par le biais d’une « médiation » le contentieux qui l’oppose au Crédit Lyonnais. Quelques 135 millions d’euros en jeu sur le sort desquels une Cour d’appel devra à nouveau trancher d’ici quelques mois. (cf. Un ralliement Tapie dans l’ombre)
Arbitre très contesté du fameux match OM-Valenciennes ( la bonne ville de l’ami Jean–Louis Borloo… ), le Nanar sait mieux que d’autres qu’un match n’est jamais totalement perdu d’avance.
En avril 2006 « l’homme de gauche » et éminence du « PRG » estimait que Ségolène Royal (alors au zénith dans les sondages) pouvait gagner l’élection présidentielle : « En tout cas elle a remis l’idée que la gauche pouvait gagner à la mode », se félicitait celui qui avait fait campagne aux cotés de Jean-Louis Bianco, actuel co-directeur de campagne de Ségo, en région Paca.
Mais désormais Tapie s’inquiète pour le pays : « Si elle est élue, on ne sait pas avec qui elle sera aux manettes » ose le pilleur d’épaves, condamné pour fraude fiscale, avant de pousser le bouchon jusqu’à se dire rassuré sur l’avenir du « service public » avec le tandem Borloo/ Sarkozy.
À défaut de savoir avec qui Ségolène pourrait gouverner, on relève que le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle estime indispensable de se réjouir du ralliement d’un personnage, au cœur de tous les scandales de la fin des années Mitterrand.
Tout frais rallié au panache de Sarkozy, Tapie a été aussi sec exclu du Parti radical de gauche. Le président du PRG, le preux Jean-Michel Baylet en est même allé de sa tirade sur la« pitoyable » attitude de Tapie. « Quand on a été ministre de François Mitterrand, qu’on a porté haut et fort les valeurs du radicalisme, on n’a pas le droit de se commettre avec Nicolas Sarkozy ». En revanche, quand, comme Jean-Mimi, ont est un peu goujat avec la gente féminine (cf. Baylet, un soutien qui fait mâle), et son assitante particulière notamment, il n’y a aucune contre-indication à soutenir la grande féministe Royal.
Tapie fut on le sait ministre de la ville du gouvernement de Pierre Bérégovoy. Pendant 50 jours ! Très vite, il devait être rattrapé par une sombre affaire qui l’opposait à l’un de ses ex- associés, le casinotier Georges Tranchant. En dépit des efforts de « médiations » ( déjà ! ) engagés activement par les réseaux Pasqua, le Zorro des banlieues était acculé à une piteuse démission.
Quant au Premier ministre qui s’était laissé imposer la présence d’un affairiste qui défraye la chronique judiciaire depuis trente ans, on sait ( plus ou moins) comment il a fini quelques mois plus tard. Sur les bords de la Loire, en tout cas ; une balle dans la tête. C’était le 1er mai 1993.
Bienvenue à Tapie…
Les socialistes, paradant derrière les étendards de l’arrogance, utilisent les canons de la beauté pour tirer des obus de stupidité, ainsi que des missiles d’irresponsabilité, afin de détruire l’UMP…
Excédé, Nicolas Sarkozy déclenchera-t-il le feu nucléaire pour vitrifier, une bonne fois pour toute, la Mitterrandie ?…
L’arme atomique est disponible sur le Forum « Planète-UMP » :
http://www.planete-ump.fr/t602-D%C3%A9tournement-des-indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-Golfe-90-91.htm
Nicolas Sarkozy va-t-il sauver la France ?…
Jean-Charles DUBOC
Que des pointures intellectuelles ou des magouillards financièrs pour soutenir ce psychopathe éternellement agité…
Steevy, le Doc’, le Glück, le Jauni, Barbapapalivien, Chichi et son "meilleur d’entre nous" (Juju)…
Manquait plus que Nanar l’ex-taulard, l’enfant de l’adidas ….
Françaises et Français, un sursaut des neurones et de citoyenneté est encore possible !!!
« L’argent de Tapie au Maroc
Les enquêtes menées dans le cadre des procès intentés à l’ancien président de l’Olympique de Marseille ont révélé l’existence de plusieurs ordres de virement vers des banques marocaines. Ainsi, le 2 août 1999, Bernard Tapie aurait effectué un transfert d’un montant de 1 million 500 mille dollars au profit d’un compte domicilié au siège de la Banque marocaine du commerce et de l’industrie (BMCI) à Casablanca. Un premier indice de l’existence de ramifications financières de l’affaire Tapie dans le royaume. »
D’après le Journal-hebdo N° 296 Du 31 Mars au 06 Avril 2007