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Scoop : Dieu n’aime pas la femme !

Coup de boule / mardi 10 mars 2009 par Séverin Buzinet
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Pour fêter le 8 mars, l’organe du Vatican célèbre la machine à laver. De l’art de faire des bulles… et bien d’autres choses encore !

Au « Petit Journal » de Canal+, le 9 mars, une brève superbe : dans le cadre de la Journée de la Femme , l’Ossevatore Romano, journal du Vatican, a publié un article qui faisait une solide mise au point. Selon l’auteur de ce papier évangélique, ce qui a émancipé la femme, ce n’est pas la pilule, ce n’est pas (on s’en doute) le droit à l’interruption volontaire de grossesse. Non, c’est la « lavatrice », en italien : la machine à laver. Zoom sur le texte italien. Puis images bidonnantes de clips montrant des dames stimulées par les vibrations de leur essoreuse…

On savait que l’Eglise catholique et romaine comptait quelques pédophiles, un certain nombre de maffiosi, des négationnistes recyclés et d’inébranlables soutiens des dictatures d’hier et d’avant-hier, mais on ne savait pas que cette usine à gaz portait si haut le soin d’exposer ses blaireaux. Car enfin, il faut être un blaireau, un vrai, un blaireau de compétition, un blaireau cosmique pour affirmer, comme le premier Bigard venu, que la libération de la femme s’est faite par la machine à laver. Et quand on pense que l’ « Osservatore Romano » est la vitrine de l’Eglise catholique et romaine, eh bien, on constate que les blaireaux sont dans la vitrine. Comme quoi, avec la religion, on n’est jamais déçu.

Bien fait pour ton string !

Mais un blaireau peut toujours en cacher un autre. Transportons-nous au Brésil, pays connu pour l’aimable tolérance de ses petites culottes. Là, un évêque rigoureux a pris la délicate initiative d’excommunier une pauvre gamine de neuf ans, violée et engrossée par son beau-père, qu’on avait fait avorter pour toutes les raisons que l’on imagine, et en particulier parce qu’elle risquait, à cet âge, d’y laisser sa peau. Catégorique, le prélat, qui n’a sans doute jamais été violé ni engrossé, mais a lu la Bible, les prophètes et les circulaires de service (« encyclique » signifie littéralement : « circulaire ») de la succursale vaticane de la maison Dieu, Père et Fils et Saint-Esprit. La loi divine, c’est la loi, affirme-t-il avec la superbe assurance des gros cons sentencieux, ceux qui, disait Audiard, osent tout, et c’est même à cela qu’on les reconnaît. Elle prime sur la loi humaine, qui autorise cet avortement, et ne connaît pas d’exception, car si on commence à entrer dans les détails, le viol, l’âge, la vie, la mort, tout ça, on risque de dire que y a des cas où…

En fait, soyons justes, en cherchant bien, on trouverait des esquisses de nuances dans la doctrine, ou, du moins, l’amorce d’une jurisprudence moins barbare. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que l’Eglise officielle n’attrape pas des rhumatismes aux paupières à force de fermer les yeux sur les avortements à circonstances atténuantes (elle réserve ses indulgences à d’autres manipulations). La règle, c’est que femme, violée ou pas, tu garderas le fruit de tes péchés et des péchés des autres, on veut pas savoir, et de toute façon tu accoucheras dans la douleur, surtout si tu habites le tiers ou le quart-monde, parce qu’à Neuilly, depuis belle lurette avant Veil, les madames ont liquidé leurs foetus sans que leur confesseur les excommunient, vu l’abondance de leur contribution au denier du culte.

Elles faisaient même avorter leurs petites bonnes bretonnes, lorsque Monsieur leur avait fait le coup du poireau-vinaigrette entre deux passages de plumeau. C’est dans tous les livres. Le prélat brésilien devrait sortir de sa sacristie, de temps en temps, et varier ses lectures. Que dis-je ? Ne faisons pas les naïfs : le gars sait tout cela. Et il prie tous les jours pour que reviennent sur terre et au pouvoir les vrais amis de la morale divine qu’étaient Gétulio Vargas, les généraux argentins, sa béatitude Pinochet et le nain béni Franco. Et il se remet mal du départ de Bush.

L’orgasme maudit

Finalement, sur ces deux exemples absolument contemporains, on peut se faire une idée assez précise de la position du Pape et de ses prélats sur le destin de la Femme : laver le linge et ne baiser que pour faire des petits. Un croisement idéal entre la mère Denis et la mère tout court. Avec, comme autre solution, le raccourci vers la sainteté : la chasteté. Ne pas baiser du tout, ça règle tous les problèmes. Plus besoin d’ergoter sur la capote, le sida, l’avortement, tous ces machins modernes qui ne remplaceront jamais un hymen en béton, comme la capsule des bouteilles de lait qui garantissent la fraîcheur du produit. Soyez vierges, les meufs, et vous passerez votre puberté en pullman, avant d’être saillies par un géniteur choisi par papa, là, pour le coup, c’est pas seulement la Bible, c’est le Coran qui gère le plan, et on peut sauter d’un monothéisme à l’autre – pardon, justement, on ne peut pas sauter, le mot est malheureux, je le retire. Ah non, j’oubliais que ça aussi, c’est pas bien.

Putes, non, mais soumises, oui

Toujours est-il que les religions se sont données le mot : l’homme peut niquer, la femme doit à la rigueur accepter qu’on la nique si tous les papiers sont en règle. Ou alors, elle a le droit de se faire albanaise pour être plus vite sainte. Mais dès le départ, ce qu’en éducation on appellerait le tronc commun, cette fameuse Création qui fait flipper les blaireaux états-uniens, polonais et aussi, hélas, un peu français, pour la Femme, Eve ou Hawwa(h), c’était mal parti. N’oublions jamais qu’officiellement, pour les chrétiens, c’est elle qui a foutu le souk. Le travail à la sueur de son front, les cors aux pieds, les impôts, le chômage, Sarkozy, c’est sa faute, l’avait qu’à filer doux et pas toucher aux fruits.

Tous les pères de l’Eglise, tous les rabbins savants, tous les prophètes l’ont dit, la Femme, c’est pas étanche, Tertullien la compare à un sac d’ordures et le Dalaï-Lama a dit, il y a quelques années, à peu près la même chose, c’est de la diablerie ambulante et certains lui rabotent le clitoris pour lui couper la tentation de jouir. Normal qu’on lui serre un peu la vis. Heureusement, dans Sa grande bonté, au XXe siècle, Dieu a permis la machine à laver (on se demande pourquoi Il n’y avait pas pensé plus tôt), et c’est parti pour l’émancipation raisonnable. Même chez les taliban (sans -s) on passe les burkas au cycle éco, 30°C pour pas déteindre, avec essorage à 800 tours/minute. Comme quoi, l’émancipation de la femme, c’est planétaire.

Morale

Non, décidément, Dieu n’aime pas les femmes. Heureusement qu’il y a les hommes pour les aimer un peu, beaucoup, passionnément. Enfin, les hommes dignes de ce nom, pas ceux qui excommunient, ensachent, excisent ou vendent leur fille de quinze ans à un cousin, pendant les vacances de Pâques, au bled. Ceux-là, au nom de la religion ou parce que ça les arrange, ils les bousillent. La loi de Dieu, c’est pipeau. La seule chose qui ait aidé les femmes à s’émanciper, ce sont les lois des hommes, mais surtout quand elles sont l’oeuvre des femmes. Messieurs, ne l’oublions jamais !

Post-scriptum : le plus marrant, c’est que le même canard du Vatican a publié deux jours plus tard un éloge de Simone Weil, la philosophe convertie, mais qui refusa toujours les institutions de l’Eglise, en vraie rebelle. Ne pas confondre avec l’autre Simone, qui s’écrit avec un V comme dans IVG. Décidément, ça vaut le coup de lire l’ Osservatore Romano. Non, je déconne, abonnez-vous à Bakchich Hebdo, je vous promet tous les ans une revue de la presse vaticane et de la vie spirituelle au Brésil.

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11 MESSAGES

Forum

  • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
    le lundi 23 mars 2009 à 19:13, Malina a dit :

    Je m’excuse, mais une partie entière de ce texte repose sur une contre-vérité qui ressemble à de l’intox.

    Pour cette histoire de petite fille ayant avorté, techniquement, c’est la mère qui a été excommuniée par un prêtre de là-bas, mais le Vatican s’est insurgé contre, en publiant une lettre ouverte qui disait que, certes, la petite Carmen portait en elle "deux vies innocentes", mais que néanmoins, la sienne, de vie, devait être respectée en priorité, et qu’il fallait lui montrer l’amour qu’elle n’avait pas reçu etc etc. La mère a sur-le-champ été "désexcommuniée" et le prêtre engueulé.

    Par conséquent, nous sommes autorisés par ce fait divers à dire que le prêtre brésilien est un gros connard si vous voulez, mais à rien de plus. Quand on écrit un article qui se veut journalistique, quel qu’il soit, on montre un peu de sérieux en vérifiant quelques sources, plutôt que de s’exciter sur une rumeur stupide.

    (cf. le site de maître Eolas si on préfère bouffer du cureton que de me croire sur parole)

  • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
    le mercredi 11 mars 2009 à 11:21, Phil2922 a dit :
    Au Vatican, ils ont déclaré que "le viol est moins grave que l’avortement". Là, c’est moins drôle que le tambour de la machine à laver….
  • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
    le mercredi 11 mars 2009 à 01:46, beniouioui a dit :

    Un matin, Séverin se met en tête de casser du chrétien. Devant son bol de café, les yeux fatigués par sa nuit cauchemardesque pleine de prêtres en soutane et de moines en robe de bure, il tente alors de réfléchir. Casser du chrétien, c’est bien joli, mais il lui faut un sujet. Pas de curé pédophile à se mettre sous la dent ; pas d’encyclique de Benoît XVI à critiquer ; pas d’initiative d’évêque français à fustiger. Rien. Nada. Niente. Poussé par un courage remarquable, Séverin décide de se plonger dans l’Osservatore Romano, l’organe de presse du Vatican. Hum, se dit-il, peut-être y trouvera-t-il un début de dérapage. Une miette de scandale. Une once de sujet. Un commencement d’article. Il lit, il dévore et … il ne voit rien. Triste, épuisé par sa lecture intense, déçu de n’avoir rien d’autre à offrir à Bakchich que sa sueur et ses larmes, il range sa tasse dans le lave-vaisselle. Quand soudain, un éclair. Lave-vaisselle, femme, Osservatore Romano. Il tient son sujet : les catholiques n’aiment pas les femmes. Les catholiques sont des cons réactionnaires qui n’aiment pas les femmes, soutiennent les pédophiles, excommunient à tire-larigot, approuvent le fascisme sous toutes ses formes, ont un gros problème avec le sexe, ne comprennent rien à la science et détruisent l’Humanité. Bref, ce sont des "blaireaux." Séverin prend donc sa plume, rédige son brûlot, envoie tout ça à Bakchich et va s’étendre sur son transat, fier comme Artaban de son audace et de sa verve.

    Répondre à des insultes de bas étage est un peu absurde mais en tant que blaireau, faire quelque chose d’absurde ne m’effraie pas. Séverin, ce n’est pas la religion qui a enfermé les femmes ; c’est la soif de pouvoir et de possession de l’homme. Cet homme que vous louez tant a longtemps été une brute égoïste qui avait d’autres soucis que de s’occuper de son prochain. C’est d’ailleurs en ça que le christianisme est révolutionnaire : à une époque où les hommes quelles que fussent leur tribu, ethnie ou religion étaient certainement scandalisés par une vierge levée au rang de mère de Dieu, par l’attitude de Marie-Madeleine qui nargue ses accusateurs, par l’audace de la samaritaine, le Christ lui annonce sa résurrection par la voix de deux femmes. Séverin, je ne rentrerais pas dans votre deuxième débat, celui de l’avortement. C’est un débat sans fin. L’horreur d’un viol est-elle réellement effacée par un avortement ? Mais non, la femme n’est pas "libre" parce qu’elle a droit à l’IVG, qu’elle peut prendre la pilule ou qu’elle peut crier que le pape est un con. Séverin, vous critiquez la religion comme si c’était votre sport du week-end. Mais vous ne proposez rien d’autre que la satisfaction personnelle. Votre satisfaction d’avoir été polémiste ; la satisfaction de la femme dans une sexualité ouverte ; la satisfaction de l’Homme de se sentir libre. Car ce que vous ne comprenez pas, c’est que justement ce n’est pas Eve qui a tout bousillé. Dieu créa l’Homme (avec un grand "H") à son image, homme et femme il les créa. Travaillez vos langues anciennes et les subtilités de vocabulaire et vous comprendrez alors que l’image de Dieu c’est l’homme + la femme. C’est l’Homme dans le don à l’autre. C’est l’amour. Que c’est cette grande espérance de l’amour qui fait que l’Homme fait parfois de grandes choses. Et qu’avec cet amour et non votre verve, le pape et tous les cons font plus que tous les gueulards pour nourrir les pauvres, soigner les malades, consoler les malheureux.

    • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
      le mercredi 11 mars 2009 à 20:37
      bravo !! votre message m’a touché.
    • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
      le mercredi 11 mars 2009 à 21:42, Séverin Buzinet a dit :

      Eh, pépère, c’est pas moi qui ai commencé ! J’ai rien cherché ! C’est tombé du ciel ! Et le lundi soir, vers 19 h, pendant que je regardais la télé ! Personne ne forçait l’Osservatore à publier ces conneries monstrueuses ! L’archevêque brésilien n’avait qu’à la fermer, au lieu d’en remettre une couche sur la douleur de ces pauvres gens ! Qui a dit : "Mihi vindictam" ?

      Si c’est ça, leur sport du dimanche, moi, je préfère buller au lit.

      Et puis ras le bol d’entendre les "croyants" dire que les incroyants abusent !

      En matière de langues anciennes, vous tombez bien mal… Je vous prend sans dico sur n’importe quel Père, en latin (de préférence) ou en grec (j’ai de bons restes), quand vous voulez. Y compris les évangiles apocryphes, les traités gnostiques de Nag Hammadi, la correspondance de Jérôme où il avoue être plus cicéronien que chrétien, et même les encycliques contemporaines, armé du Lexicon recentis latinitatis que publie le Vatican, et où "penalty" se dit : ictus ab undecimo metro… Pique du nez, sycophante !

      Eh oui, la grande stupidité des gens comme vous, c’est de croire que les "autres" sont FORCEMENT des incultes imbéciles,vides de toute spiritualité, des boeufs qui n’ont jamais lu la Bible, les Pères, les théologiens et tout le reste. Je les ai lus, et c’est pour ça que je dis que les conneries de l’actualité ne sont pas des "bavures" : elles sont - hélas ! - canoniques.

      Au fait, le récit de la résurrection et de son annonce a été rédigé entre cinquante et quatre-vingt ans après Tibère. Pas le temps de vérifier dans mes Evangiles, éditions du Cerf. On est bien loin d’un témoignage. De plus, la version de l’annonce par les deux femmes, si je me souviens bien, n’été adoptée qu’en 1215 : ce n’est qu’une variante, qui n’est pas attestée par les quatre textes canoniques. Vérifiez.

      Petit rappel : cinq siècles avant le Christ, les Hommes (avec majuscule) avaient déjà sous la main Sophocle, Platon et Confucius pour ne plus être barbares. Puis les StoÏciens. Puis Epicure.La spiritualité des païens, vous y pensez ? D’abord, la Lumière vient de l’Homme. Et si un "laîc" disait que le viol est moins grave que l’avortement, vous imaginez le scandale !

      Cela dit, si vous avez de l’influence, conseillez à l’Archevêché de Paris de mettre quelques uns des ses deux mille appartemements en Ile de France à la disposition des sans-abris. Pour le reste, rendez-vous aux Restos du coeur, où l’on accepte sans hostie.Portez un croisssant, ça vous changera.

      Moi, je pense comme Bernanos : ce sont le gens comme vous qui iront en Enfer. Ceux qui voudraient congeler le monde dans leur certitudes. Relisez Monsieur Ouine.

    • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
      le mercredi 18 mars 2009 à 14:18, wonderkoko a dit :

      pas de pédophilie à se mettre sous la dent ? Vous plaisantez ! Recherchez sur Figaro : "USA/abus sexuels : l’Église paye 436 M$"

      pas de phrase de Benoit qui ne tienne pas la route ? Vous plaisantez ! Recherchez sur Libération "Benoît XVI : l’utilisation du préservatif « aggrave le problème » du sida"

      Allons, arrétez d’être de mauvaise foi.

    • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
      le lundi 23 mars 2009 à 19:15, Malina a dit :
      "Béniouioui" a bien raison et je le félicite pour la qualité de son style.
  • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
    le mardi 10 mars 2009 à 23:23

    Cher Séverin, vous nous broutez un peu à bouffer du curé.

    A partir du moment ou l’Église n’a même plus comme influence que celle qu’elle croit encore avoir, l’accabler à longueur d’article ne sert pas à grand chose et n’a donc plus grand chose à voir avec du mauvais esprit.

    • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
      le mercredi 11 mars 2009 à 09:33, Séverin Buzinet a dit :

      Les églises (je ne vise pas partculièrement la catho, même si ses gaffes sont au coeur du papier…) sans influence ? Et l’énorme lobby "créationiste"et "chrétiens-réacs" aux USA, pilier de la politique de Bush ?On s’excite contre les chrétiens scientistes, on oublie que l’Eglise est le premier propriétaire immobilier de France… Comme tous les grands corps puissamment structurés, l’Eglise a ses réseaux, et pèse sur l’ordre du monde, même si, sur les consciences individuelles, elle a perdu l’emprise qu’elle avait. Dès que survient un putsch de droite, façon Pinochet, on voit surgir l’Eglise aux côtés du pouvoir ; et sans chercher plus loin, en Pologne, l’Eglise a fait et défait les élections. En Europe, souvenez-vous de la pression pour que la "constitution" fasse référence au christianisme (au mépris de Sroits de l’Homme !

      Mais mon problème, ce n’est pas les curés : c’est le poids des religions dans les malheurs de la planète. Et là, y a pas photo. C’est tout de même sous la baguette de chefs religieux de tout poil ou pour des motifs faisant référence à la religion qu’on s’égorge un peu partout, et, s’agissant des femmes, vous n’allez pas me dire que leur émancipation passe par le voile, le couvent ou… la machine à laver !

    • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
      le mercredi 11 mars 2009 à 13:16, Bistouille a dit :
      Pas si sûr… cf la récente affaire des "Bureaux de Dieu", le retour en force de membres de l’Opus Dei, les cadeaux de Xavier Darcos à l’enseignement catholique (85% de l’enseignement privé en France tout de même), les baisses de subvention au planning familial, notre Président qui revendique la stalle de "chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Latran", dans ce contexte les propos tenus ici et là par des membres haut-placés du clergé ne sont pas anodins.
  • Scoop : Dieu n’aime pas la femme !
    le mardi 10 mars 2009 à 18:13, Fred a dit :

    Salut,

    juste une précision, qui ne change rien à la qualité de votre texte : c’est la mère de la fillette violée qui a été excommuniée pour avoir fait avorter sa fille, enceinte de jumeaux.

    Fred

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