Tiens tiens, la presse tunisienne aux ordres a des vapeurs. Dans son édition du 20 février, Le Quotidien publiait une tribune débutant par un pompeux : « Dans quelques recoins ombrageux de certains médias d’outre-mer, se dessinent encore une fois les contours d’un nouveau dossier dans le style, qui est devenu aujourd’hui habituel, chez quelques petites gens à la recherche d’une cause perdue. Sur Internet qui a tendance parfois à prendre l’allure d’un véritable dépotoir… ». Fichtre, que vaut ce coup de sang à un journal qui chaque jour chante les louanges du général-président Ben Ali ? L’affaire du lycée français Louis Pasteur de Tunis, dirigé par un couple franco-tunisien, les Bouebdelli, pardi !
Depuis la dernière rentrée scolaire, les Bouebdelli luttent contre la sottise et la rapacité de la voyoucratie régnant à Tunis. Bakchich soutient leur combat. Leur établissement scolaire privé, le Lycée français Louis Pasteur, fleuron de la francophonie en Tunisie, qui affiche 100 % de réussite au bac, a tout simplement été interdit par les autorités tunisiennes. Étonnant, quand on sait que pour la seule année scolaire 2007-2008, vingt-cinq établissements privés ont fleuri au pays du jasmin. Prétexte invoqué : une sombre histoire de dossier administratif qui n’a pas été rempli en bonne et due forme. Mon œil ! Le zèle de l’administration tunisienne est à géométrie variable puisque le Lycée Louis Pasteur fonctionne depuis 2005 sans entraves. D’ailleurs, il y a deux ans, une élève apparentée au clan Ben Ali a même été refusée en raison de son dossier jugé faiblard…
Dans les faits, l’établissement a été suspendu sur oukaze de Leila Ben Ali, la vénéneuse épouse du général-président Ben Ali, alias « Bac moins trois » comme les Tunisiens appellent leur président à vie. Cette pharaonne de pacotille a ouvert une autre école privée, L’École internationale de Carthage, qui recueille la marmaille fortunée du coin et qui, comme le lycée Louis Pasteur, garantit le « respect des programmes français ». C’est bien connu, l’ex-coiffeuse devenue reine de Carthage ne souffre aucune concurrence. A fortiori, si elle flaire l’odeur de l’argent.
D’où cette campagne haineuse de dénigrement dans la presse locale mais aussi sur Internet où les Boubdelli font circuler une pétition appelant à sauver le lycée français. En représailles, la smala de Carthage s’amuse à son tour à faire tourner un courriel torché par un faux « groupe d’enseignants de l’école privé [admirez l’orthographe de ces ignares] Bouebdelli ». Extrait tout en finesse : « M. Bouebdelli a été même jusqu’à franchir le pas et ajouter un « R » à sa mission d’origine pour se muer d’un homme d’enseignement en un homme de Renseignement et se prostituer auprès de tous les étrangers qui veulent s’attacher ses services. » Une raison de plus pour Bakchich de continuer à soutenir les Boubdelli et le lycée français Louis Pasteur de Tunis.
Vous puez la haine autant qu’eux !
Vous vous moquez de "bac moins trois" mais vous devriez revoir vos copies. Votre-notre cher Charlemagne, ce fameux symbole de l’institution de notre système scolaire, ne savait ni lire ni écrire ! Et pourtant… !
Ils font des fautes de français, mais vous, savez-vous parler arabe, à part bien sûr ceux que vous employez sans le savoir : kifkif, zef, fissa, cleb…
Les français en tunisie sont les bienvenus, autant pour visiter que pour y vivre, les français peuvent-ils en dire de même !
Conclusion : laissez la Tunisie grandir à son rythme, nous n’avons pas fait mieux !
Antycone
Bonjour !
J’ai lu avec intéret votre article , ayant séjourné en Tunisie et scolarisé mes enfants à La Marsa à cette époque.
Par contre votre titre m’a induit en erreur car il ne s’agit pas DU lycée Français de Tunis mais D’UN Lycée français privé et vous ne le précisez pas dans le titre.Certes , celà ne change rien au fond et aux méthodes du clan au pouvoir à Carthage , mais vous apportez de l’eau au moulin de ceux que vous dénoncez et qui ne manqueront pas de gloser sur votre manque de sérieux.Celà affaiblit un peu votre crédibilité et je le regrette.
Voilà encore une illustration des pratiques mafieuses de la clique qui a usurpé le pouvoir en tunisie.
Une précision : ce lycée n’est pas un lycée français mais un lycée privé tunisien dont l’enseignement est celui des programmes français. Les 2 lycées français sont celui de la Marsa et de Mutuelleville.
Le lycée français de Tunis = Lycée Pierre Mendès France, à Mutuelleville.
Le lycée français de la Marsa = le Lycée Carnot.
Une fois encore, il ne s’agit pas du lycée français, mais d’un lycée privé. Titre erroné, à moins qu’il n’ait vocation à être raccoleur ?