Le bon président Nicolas tient à son apparat.
En avril dernier, nous avons évoqué la situation lamentable qui prévalait au Palais de l’ Elysée et la suppression par le ministre de l’Intérieur de l’ époque, un certain Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, de la garde d’honneur traditionnellement en place devant le 55 faubourg Saint–Honoré.
Une mesure de représailles, avons-nous expliqué, contre Jacques Chirac dit aussi « le PR », comme l’indique Philippe « OSS 117 » Rondot dans ses carnets. On sait que le « PR » est suspecté par Nicolas d’avoir ourdi l’affreuse machination de Clearstream. Sarko qui avait alors autorité sur la police et sur la gendarmerie avait donc privé le Président de la République – il faut le faire- de la présence de ces splendides militaires de la Compagnie d’honneur du 1er Régiment d’Infanterie de la Garde Républicaine. Mieux, ces derniers assuraient en revanche leur service dans le bâtiment d’en face, au ministère de l’Intérieur….
Le diable se nichant dans les détails et pour être certain que le message serait reçu 5/5 le ministre ( ou son factotum ) a pris encore grand soin de sélectionner les seuls policiers affectés à la sécurité devant le palais de l’ Elysée. De simples fonctionnaires de police, des femmes de préférence et tant que faire se peut , dotés d’attributs qui leur auraient assuré une embauche immédiate à la foire du trône !
Femme à barbe, femme à postérieur d’éléphant, femme chameau à grosse bosse. Se saisissant du scandale Bakchich a sommé l’intérimaire François Baroin durant les 50 jours de la campagne électorale, de restaurer un peu de dignité sur les trottoirs de l’ Elysée.
En dépit de ses bonnes dispositions envers Chirac, le jeune Baroin s’est révélé impuissant à déplacer 3 gendarmes.
Avec Sarközy, ça n’a pas traîné. Sitôt élu Nagy-Bocsa 1er a rétabli la présence de la compagnie d’honneur. Dissimulé entre deux faux touristes (membre des RG), une demi-douzaine de faux joggers ( membre du RAID ) un faux clochard (membre de la DNAT ) notre photographe a pu constater qu’ils lèvent bien haut et comme il faut leur fusil à chaque fois qu’un véhicule sort de l’ Elysée. Les fliquettes à gros popotin qui ont tant amusé les enfants ont disparu avec leurs uniformes crasseux. Les flics en faction ont désormais la ligne et une belle chemise blanche, une lisière rouge au côté.
Fini de rigoler !
On peut assister à la relève de la Garde. Àmidi tapantes ! Ça vaut le coup d’œil, on se croirait à Buckingham Palace. Bien préciser que l’on vient de la part de Bakchich pour avoir une meilleure place.