Pierre Sarkozy, un des fils de Nicolas Sarkozy, préfère le hip-hop à la politique, contre l’avis du paternel. La carrière musicale du fils aîné du Président fait grincer quelques dents. Et pas seulement à l’Élysée.
Comme tous les papas, Nicolas Sarkozy est très fier de ses deux fistons. Si le fils cadet, Jean, après avoir brièvement envisagé de faire l’acteur (Jean devait faire un duo sur les planches avec Sophie Tapie, la fille de Nanard), il est en définitive vite rentré dans le rang. Et marche désormais sur les traces politiques de son père – il est le tout nouveau conseiller général des Hauts-de-Seine – et s’affirme déjà comme une étoile montante de la droite locale.
De Pierre, l’aîné, on ne connaît guère que la crinière indomptable et le sourire radieux lors des incontournables séances de photos officielles : prise de fonction à l’Élysée, mariage de papa, etc. Pour le reste, on ne sait que fort peu de choses de Pierre Sarkozy. Enfin sous son vrai nom…
Si Nicolas est suffisamment mélomane pour épouser une vedette du Top 50 en privé, le Président ne cache toutefois pas qu’il aurait souhaité une autre carrière pour son aîné. « Producteur de musique, ça va encore, mais producteur de rap, ça coince », raconte un proche de la famille.
Le Président a d’ailleurs passé un deal avec son fiston. « Ok pour le hip-hop (…) tant que tu continues tes études, mais attention, je ne te donne pas un rond », l’avait-il averti.
En novembre dernier, Pierre était du voyage officiel en Chine. Et le « cas Pierre » avait alors même fait l’objet d’un échange au plus haut niveau entre les deux chefs d’État. S’adressant au président Chinois, devant un parterre de chefs d’entreprise, Nicolas avait lancé : « on va vous l’envoyer en stage, il a besoin d’autorité ».
Mais à la rééducation par le travail, Pierre préfère continuer de fréquenter la « racaille », sous le pseudonyme de « Mosey », ce qui, en anglais, peut se traduire par « Flâner ». Si papa veut nettoyer les banlieues au Kärcher, Pierre travaille étroitement sous cette identité d’emprunt avec des artistes parmi les plus engagés contre son paternel.
Mosey / Pierre Sarkozy est donc producteur de hip-hop. Il a récemment composé la musique d’une émission présentée par les frères Bogdanov sur France 2 et s’occupe activement d’un groupe, « Da Cream Chantilly » (du pur rap). Pierre a même produit le DVD making-of de Jamel Debbouze. Un comble lorsque l’on songe que ce dernier s’était – un temps – affiché comme l’un des plus farouches partisans de Ségolène Royal à l’élection présidentielle.
Si Sarkozy ministre de l’Intérieur avait multiplié les plaintes contre plusieurs groupes de rap, son fiston aime, lui, la compagnie de Dr Dre, le pionnier du rap Outre-Atlantique (rien que ça) ou encore de Timbaland, le plus gros producteur américain de R&B.
Un peu d’orthodoxie politique quand même, puisque Pierre s’apprête à produire le nouvel album de Doc Gynéco. Le Doc, entre ses soucis avec le fisc et sa maison de disque qui l’avait viré en 2004 parce qu’il ne vendait plus assez de disques, s’était engagé pour Sarko. Tout s’arrange, puisque Doc Gynéco vient tout juste de gagner son procès contre EMI.
Mais, même discrète, la présence d’un Sarkozy dans le milieu ne passe pas tout à fait inaperçue. En octobre dernier, la rappeuse au vitriol Casey – originaire de Seine-Saint-Denis – un brin parano, a tenté de sonner le tocsin : « Attention, le fils de Sarkozy essaie de nous refiler ses prods sous le nom de Mosey, faites gaffe », avait-elle lancé lors d’un concert au Nouveau Casino, à Paris. Pas toujours facile de s’intégrer.
Comme quoi quand on a du pognon et le pouvoir de son père, on peut acheter les rappeurs et le rap. Que doit on dire des lèche-culs hip hop du reportage ? Ha oui, ils sont "produits" par le Prince Mosey !!!
Le rap est une démagogie qui rapporte du pognon, sur le dos des pauvres cons qui achètent les disques, et les rêves des rappeurs sont très proches de la réalité des hommes politiques d’aujourd’hui. On le voit dés qu’ils "réussissent", ils s’empressent d’acheter des appartements dans les beaux quartiers de Paris ou Marseille. Le hip-hop est une sous-culture prolétarienne américaine destiné à canaliser les tensions communautaire par l’espérance d’être un jour "blindé" et pouvoir enfin, s’acheter des grosses bagnoles, de l’or à mettre sur soi et bien sûr satisfaire une libido devenu malade par l’abus des plaisirs solitaires sur google et la promiscuité masculine des halles d’entrée.
Le rap, c’est le viol de la poésie, la maltraitance de la musique et une souillure pour l’art.
non, la rupture c’est qu’avant dans la haute société les producteurs de Doc Gyneco (ou leurs équivalents d’époque) avaient une perruque poudrée, tandis que maintenant, ils ont des bouclettes.
PS. Ma frangine, écroulée morte de rire, est là qui ajoute : "çà vaut mieux, que d’avoir des talonnettes". Ah c’est malin…