Interpellé par la BAC en possession de cocaïne, le comédien Eric Judor s’en tire avec une "injonction thérapeutique", sans amende, ni poursuites.
Pas franchement sur la pente du succès après ses retentissant bides aux ciné, le comédien Eric Judor (d’Eric et Ramzy) a aussi manqué de nez en empruntant la rue de la Boétie, lundi 12 avril, sur le coup des 23h15. Se garer si près du siège de l’UMP aussi… pour entrer dans un 4x4 rutilant.
Un passage de la Brigade anti-criminalité plus loin et un contrôle du véhicule vident les poches de l’humoriste. Quatre sachets de 1,5g de cocaïne, du liquide et un gentil transfert vers le 36 quai des orfèvres, pour être un court temps cuisiné par des enquêteurs. Le commissaire, sans doute un fan, reprend directement l’affaire en ses expertes mains. Un proche du fils présidentiel, cela se dorlote.
Eric et son compère Ramzy avaient fait appel à Pierre Sarkozy pour réaliser la bande originale de leur film "Seuls two", en 2008. Comme si de rien n’était, le duo avait obtenu des autorisations de tournage dans un Paris vidé de sa population, place de la Concorde, Barbès, Opéra et sur les Champs-Elysées. Plusieurs sources avaient alors indiqué à Bakchich que Pierre Sarkozy était intervenu.
De vilains soupçons saupoudrent encore cette stupéfiante affaire. Après 12 heures de garde-à-vue, Judor n’a écopé que d’une "injonction thérapeutique". Peine minimum. Sans amende ni poursuites, quand le propriétaire du 4X4 est resté au frais 24 heures de plus. En Sarkozie au moins, les temps sont bons pour les bouffons…
Allociné doit faire partie du complot ….
http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=129240.html
L’un des principaux défis de Seuls Two a été de tourner dans un Paris totalement vidé de ses habitants. Eric revient sur ces moments de tournage particuliers : "A chaque fois, on avait très peu de temps pour jouer car il fallait régulièrement débloquer la circulation qu’on bloquait pour chaque prise. On a tourné les scènes sur les Champs Elysées en une matinée. Et on a eu cinq heures pour celles de la Place de la Concorde. Dans les deux cas, on a fonctionné de la même manière. Il y a des bloqueurs, environ 200, dont la fonction est à la fois de couper la circulation automobile et piétonnière et d’empêcher les gens de sortir de chez eux le temps des prises.". Et Ramzy Bedia de poursuivre : "Les bloqueurs étaient donc placés à chaque porte de maison et à chaque coin de rue. Pour que tout soit bloqué le temps de faire une prise, ça prenait environ 20 minutes. Donc il fallait aller vraiment très vite."