Cette fois, nous y sommes. Au nom de l’antiracisme, dans un procès bien artificiel pour « diffamation raciale », un témoin de l’accusation, donc de SOS Racisme, a jugé utile de comparer le journaliste et auteur Pierre Péan à Hitler, puisque son livre sur le Rwanda, si l’on remplace les mots « tutsis » par « juifs », lui a paru ressembler comme deux gouttes d’eau à Mein Kampf…Ce qui est plus ou moins le cas de La Guerre des boutons, si on remplace « ceux de Longeverne » par « SS ». Une bêtise aussi monstrueuse donne envie de plier ses lunettes, d’aller au lit et de ne plus jamais donner de coup de boule contre rien. On est au bout du bout, à la verticale du vide, et SOS Racisme, qui déjà, ces derniers temps, ne se signalait pas par sa finesse, dégringole cette fois en bas de la falaise.
Il y a des tas de choses qu’il ne faut jamais dire sur l’Afrique. Des choses simples. Par exemple, qu’on y pratique l’excision avec la bénédiction des imams. Que depuis la fin de la colonisation, ce continent a utilisé sept cent fois plus de balles que la seconde guerre mondiale. Que l’on y trouve des guerres de religion « à l’ancienne » absolument spectaculaires, avec famines, massacres, dévastations atroces et Dieu qui reconnaîtra les siens (je vous rappelle que nous devons nous repentir des Croisades). Que la corruption est généralisée, qu’on marie les filles (souvent très jeunes) contre leur gré et une liasse de billets, et qu’ici ou là, l’esclavage existe encore (oh pardon, il ne faut jamais dire non plus que l’esclavage existait en Afrique avant que les blancs s’en occupent). Que les Droits de l’Homme, que tout les bons esprits réclamaient avec des clochettes au Tibet et autour du stade Olympique, ne sont pas mieux connus dans une tripotée d’Etats africains qu’en Birmanie (dont on parle) ou au Turkménistan (dont on parle très peu). Mais je n’ai encore jamais vu personne nier totalement que le tribalisme engendrait des comportements inadmissibles, et nourrissait une culture potentiellement sanguinaire. Voilà dans quel contexte culturel un génocide a eu lieu. Est-ce que les pratiques politiques ont changé depuis lors ?
Voilà où est le drame, voilà où se joue le racisme ordinaire, et certainement pas dans un bouquin de Péan ou d’un autre journaliste essayant de décrire ce merdier. Lequel Péan, qui a tout de même de sacrées références humanistes et professionnelles, est accusé (avec une violence incompréhensible) de « diffamation raciale » (comment peut-elle être raciale, puisque les races n’existent pas ?) pour avoir écrit que les Tutsis avaient une « culture du mensonge ». Et les Siciliens, une culture de l’omerta. Et les Marseillais, une culture de l’anisette. Et les Sarkozy, une culture du bling-bling. On se demande pourquoi SOS Racisme mégote son soutien à ces groupes humains fragilisés par l’insulte et la discrimination. D’autant plus que la culture du mensonge, c’est très bien vu en politique, tout le monde vous le dira. Je ne donnerai pas d’exemple pour ne pas me prendre un procès dans la gueule.
Résultat des courses, l’association SOS Racisme s’est une fois de plus fourvoyée en envoyant à la barre ce fin connaisseur des écrits d’Hitler. Si pour plaider sa cause, elle en est réduite à cautionner de tels délires, qu’en sera-t-il demain ? Certains parlent d’un règlement de compte téléguidé par Kigali, que Kouchner courtise, et qui, dit-on, emploie les mêmes avocats que SOS-racisme. Ce serait abominable, je préfère ne pas y penser. Car ce qui attriste, c’est que des organisations fondamentalement utiles et nécessaires dans une démocratie semblent n’avoir désormais, pour raison d’exister, que la pratique du procès. Leur cadre de vie, c’est le prétoire. Leur pensée, c’est l’incrimination. Avec quels résultats ? Combien de procès ridicules, combien de non-lieu, combien d’échecs cuisants ? Après Morin, son chien ? Après Siné, son chat ? Après Péan, qui ? Et pendant qu’on traque le penseur, le dessinateur, le journaliste, l’Afrique fabrique des dictateurs… qu’on ne jugera sans doute jamais.
Il est injuste aussi pour vous de ne pas mentionner que l’Europe, surtout la Belgique, s’est developpe grace aux minerais collectes en afrique, principalement la RDC. Il faut aussi reconnaitre que le’’divide and rule’’ etait le leitmotiv de la colonisation en afrique. Et que pour cela, ils ont vraiment reussi. Il faut aussi reconnaitre que l’europe doit a l afrique une grande dette meme si elle continue a faire des dons qui ne sert qu’a garder l’afrique dependante.
Il faut aussi savoir que l afrique c est l afrique ou le pib augmente , ou il y a moins de guerre( compares aux annees 60), ou il y a plus d’ entreprises pour combattre la pauvrete( un peu comme le plan marshall), ou il y a un peu plus de leadership democratique.
Arretez donc de continuer a donner cet image miserable de l’afrique. Visitez l’afrique et voyez les progres qui s y font.
Vraiment surpris des commentaires. Il faut espérer qu’ils ne soient pas téléguidés.
Car la charge est menée contre les déviances et l’intrumentalisation de SOS Racisme, de la Licra et d’autres, et non contre l’Afrique.
Lorsque l’on connait bien ce continent, rien dans les développements de l’auteur ne peut être rejeté. Il est parfois nécessaire de rappeler certains faits et réalités et ramener quelques "péronelles caqueteuses" aux dures réalités du quotidien.
L’un d’entr’eux, en Afrique et originaire du lieu, pour beaucoup moins que cela, pensait pouvoir jouir des mêmes facilités que chez nous. Il a été ramené à la raison PHYSIQUEMENT.
Ces associations anti racistes, anti sémites ou autres, ont dépassé les bornes depuis un bon moment.
Il faudra bien que ces agissements nauséeux cessent !!!
Les femmes tutsies étaient vendues ou mariées à des intellectuels ou à des hauts fonctionnaires hutus, pour mieux espionner les cercles d’influence hutus, répartir les postes clés aux affaires, distribuer des permis spéciaux d’importation et révéler des secrets à l’ennemi. Hassan Ngeze, rédacteur en chef du journal Kangura, condamné à 35 ans de prison pour "incitation à commmettre le génocide" par le TPIR.
Les associations de Tutsi hors du Rwanda ont fait ainsi un très efficace lobbying pour convaincre les acteurs politiques du monde entier de la justesse de leur cause. Elles ont infiltré les principales organisations internationales, et d’aucuns, parmi leurs membres, ont su guider de très belles femmes tutsi vers des lits appropriés… Leur brillante intelligence a su parfaitement se jouer de nombreux milieux intellectuels. Pierre Péan, journaliste français.
Utazi ubwenge ashima ubwe [l’ignorant s’autocongratule]