Parce que "Gagner de l’argent n’oblige personne à salir son honneur ou sa conscience", Bakchich défend les riches.
Des enseignants et des journalistes gauchistes, des politiques nini (ni libéraux ni sociaux), une gauche de gauche démago, et des riches mis au ban. Il est grand temps de dénoncer ces sacro-saints conservatismes français.
Eric Brunet, courageux journaliste engagé, lève enfin ces tabous dans un livre paru aux éditions Albin Michel, Etre riche, un tabou français. Cette délicieuse étude complète un livre à succès paru en avril 2006 chez le même éditeur intitulé Etre de droite, un tabou français.
En formidable résistant, Eric Brunet ose s’opposer à la vile déclaration de François Hollande « Je n’aime pas les riches, j’en conviens » (juin 2006) par un habile contraire formulé en première page : « J’aime les riches, j’en conviens ». Pourquoi ? « Peut-être parce que, de Crésus à Bill Gates, il furent plus souvent des humanitaires et des mécènes que des assassins ou des dictateurs. Je leur trouve même un parfum d’irrévérence ». Mais aussi parce que les riches sont les méprisés de la société française, ankylosée à cause de son « absurde réflexe anti-fric ». Pourtant, les riches français ne sont pas si nantis. Certes, « notre Bill Gates version luxe », Bernard Arnault, actionnaire principal de LVMH a perçu 4 058 277 euros en 2006 et sa fortune s’élève à 26 milliards de dollars. Mais « En France, le P-DG moyen du CAC 40 a gagné en 2006 en moyenne 2,2 millions d’euros, soit [seulement] soixante-dix fois plus que le salarié français moyen (aux Etats-Unis, selon le syndicat AFL-CIO, on atteint environ quatre cents fois le salaire moyen) » (p. 46). Relativisons donc… D’autant que, ô catastrophe pour notre croissance, les fortunés de l’hexagone se paupérisent. « En 2006, des experts ès richesses se réunissaient chez Christie’s, pour plancher sur le thème : « Riches, très riches… quels clients pour le luxe ? » Bilan de cette cogitation : il existe une paupérisation des très riches dans certains pays ! », dont la France fait partie (p. 70).
Les journalistes n’en parlent évidemment pas (« seulement 6 % » d’entre eux votent à droite), mais la baisse du pouvoir d’achat concerne aussi les futures ex-fortunes de France !
Bakchich répond à l’appel lancé. Soutenons Eric Brunet et à travers lui M. Sarkozy dans sa démarche de réhabiliter le nanti. Nous n’en récolterons que plus de bénéfices. Car « plus le cheval mange, plus cela fera de crottin pour les petits oiseaux »…
De la part d’un petit oiseau pas vraiment décidé à bouffer ton crotin. Nous l’avons vu recemment encoire cette semaine avec les riches allemends aux Lichtenstein, quand le cheval a trop à manger il stocke dans un réfrigérateur dans un paradis fiscal et il n’y a plus de crotin !!! http://www.agefi.fr/articles/article.asp ?id=1037757&r=0.
Les patrons français du CAC 40 sont ceux qui sont le mieux rémunéré en Europe. Comparons plutôt les patrons français aux anglmais, allemand ou italien pour un peu plus d’objectivité. La France n’est pas comparable aux etats unis pour des questions démographiques et économiques. Voir le lien "La Croix" pour une meilleure illustration du propos sur les rémunérations.
T’as mal fait tes calculs ou c’est moi ?
salaire moyen d’un PDG du CAC40 ? 2 200 000 euros, soit ? 145 fois plus que le salarié français moyen, soit ?
Une année de ressources d’un PDG représente 145 ans payés pour un salarié à 15000 euros par an…
ça laisse songeuse… Et ça remet "d’équerre" le débat sur les 35h, RTT, régimes spéciaux…
Quel cynisme !
Etre fonctionnaire n’oblige pas non plus à salir son honneur ou sa conscience - quand on en a - en obéissant à des ordres illégaux ou en acceptant des bakchichs de tous bords pour commettre divers délits ou crimes au profit de corrupteurs forcément riches, malhonnêtes et mal intentionnés.
Voilà encore un tabou bien français qui a pour particularité de déchaîner les violences de nombreux "gauchistes" à l’encontre de ceux qui tentent de le dénoncer, ou d’une manière plus soft, de conduire les mêmes politiciens à infiltrer des journaux comme le vôtre afin de les contrôler.
Certains "nantis" ont bien besoin d’être réhabilités.
Je pense en particulier à tous ceux qui constituent les bêtes noires privilégiées de certains "gauchistes", ceux que ces derniers appellent aussi "élites" parce qu’ils ont fait de bonnes études.
Non, ils n’ont pas acheté leurs diplômes, ils ont travaillé pour les obtenir.
Non, ils ne sont pas forcément nés avec une cuiller en argent dans la bouche, auquel cas la valeur travail ne serait peut-être pas des leurs.
Non, ils ne roulent pas forcément sur l’or.
Oui, ils peuvent connaître de sérieuses difficultés à s’insérer dans la vie active, à trouver un premier emploi.
Oui, ce sont bien plus souvent qu’on ne l’imagine des travailleurs précaires.
Non, s’ils ne sont pas fonctionnaires, ils n’ont aucune garantie de l’emploi, ne gagnent pas forcément plus que leurs homologues de la fonction publique, et n’ont pas non plus choisi d’être salariés dans le privé que pour gagner de l’argent. Comme tout le monde, ils ont besoin de gagner de l’argent pour gagner leur vie, sans pour autant n’être mus que par cette seule considération.
Oui, ils peuvent perdre leur emploi, et par voie de conséquence, leur source de revenus.
Oui, ils peuvent finir SDF.
Ce livre n’est peut-être que propagande, en effet, je ne sais pas, je ne l’ai pas lu.
Mais entre la sienne et celle de certains "gauchistes", ceux qui assimilent sciemment et fallacieusement richesse et intelligence, richesse et instruction, richesse et talents divers, il reste un espace à (ré)investir, celui de l’observation objective.
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