Désormais grand commandeur du Nouvel Obs, l’ancien patron de la Fnac a un bon copain, Philippe Val…et un grand ennemi le net tout-à-l’égout
Sur la photo ?C’est Denis Olivennes, directeur de la publication du Nouvel Observateur. Albert Londres, quoi.
Dans le nouveau numéro de son hebdomadaire, il se porte au secours d’un homme dont le dernier bouquin n’est même pas dans les classement des "livres stars" du Nouvel Obs : Philippe Val, directeur de la publication de Charlie Hebdo.
Denis trouve que les gens sont méchants avec Philippe : "Le portrait qu’ils font de lui en "agité du bocal" réactionnaire et fat ne lui rend pas justice".
Heureusement qu’il y a Denis !
Denis trouve le bouquin de Philippe absolument formidable : "À la fois récit passionnant de l’affaire des caricatures et tentative pour refonder en raison la laïcité face aux visages actuels de l’Infâme, l’ouvrage, en ferraillant contre les mythes et les préjugés de la nouvelle radicalité, définit en même temps les idéaux d’une gauche cosmopolite".
L’auteur, quant à lui, est un mec en or : "Philippe Val est en quelque sorte l’un des hérauts d’une gauche démocrate qui s’est recomposée et livre son combat sur de nouveaux champs de bataille : contre la complaisance à l’égard de l’islamisme radical, l’antioccidentalisme névrotique, la détestation pathologique d’Israël, la haine systématique de l’Amérique, et, plus généralement, l’anti-libéralisme bébête".
(Est-ce que tu sens bien ma langue, ou si je fais un deuxième passage ?)
Seul (petit) bémol, d’après Denis : "Emporté par sa fougue", Philippe, certaines fois, "heurte bêtement" ses "amis" (du Nouvel Obs), comme par exemple "quand il mêle dans une égale réprobation des sites spécialisés dans le colportage de bruits d’égout et Nouvelobs.com".
Or.
Dans son burlesque bouquin, Val nomme, pour leur chier dessus, trois "sites d’information" - pas un de plus : Médiapart, Rue 89, Bakchich [1].
Dès lors j’ai une (simple) question pour toi, Denis Olivennes.
(Ô, champion d’une déontologie des hauteurs.)
Est-ce que tu pourrais me dire où et quand exactement Bakchich (pour ne citer que celui de ces trois sites que je connais le mieux) aurait donné "dans le colportage de bruits d’égout" ?
(Je ne doute pas que tu as du biscuit long comme le bras, pour documenter une si courageuse affirmation.)
Puis tant que tu y seras : donne-moi aussi ton avis sur le "journalisme" d’insinuation.
Denis ?
Ça serait bien que tu me répondes un peu vite.
Merci d’avance.
[1] À ma connaissance, aucun de ces trois sites ne s’est furieusement excité sur un SMS présidentiel bidon, genre si-tu-reviens-j’annule-tout (mais je peux aussi me tromper).
Bonjour,
Après lecture de la prose de Denis Olivennes sur ce qui a été couché sur du papier imprimé sous la signature de Val, il me vient une question qui n’a rien d’ironique, de névrotique, ni de pathologique (avec Val, cela est certain) :
avec la crise mondiale, le prix du cirage à faire reluire les "écrits" de Val le moraliste de choc de l’Univers(au sens le plus large et étendu du terme) a-t-il aussi si fortement baissé que, par exemple, le gaz, le pétrole ou l’action Renault ?
C’est la seule déduction logique que je tire de cette prose de laborieux service après vente type FNAC : le prix du cirage a chuté gravement !
C’est ici bien évidemment une simple et courtoise question éthique et purement économique, concepts dont Val est LE spécialiste unique et universel. Car on sait que lorsque le prix d’un produit brut décline, sa valeur morale et d’usage descend avec !
Quant au livre de Val, ne serait-ce pas pour lui qu’un homme public passé aurait rédigé cette sentence lourde de sens : " quand le néant aspire à l’infini, c’est qu’il est déjà fini ".
Sachant le facétieux esprit humoristique de Val, je ne doute pas qu’il ressente ces mots comme une onde de douceur raffinée et bienfaisante que seule une cire de qualité génère chez les "lettrés" de son genre.
Grand bien lui en fasse, cela le consolera du mépris général (et donc aussi universel) qui a accueilli sa prose imprimée en forme de livre.
A l’aune des ventes de son opuscule, Val perd assurément de la….valeur !
Bien cordialement,
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