Le gaz ouzbek arrose les stars françaises. Avec la fille du dictateur Karimov en maîtresse des vannes. Déjà intoxiqués, Bernadette Chirac, Guillaume Sarkozy, Delon, Van Damme… et bien sûr Monica Bellucci.
En France, depuis le début de l’année, Lola Karimova-Tillyaeva, la joyeuse fi-fille du président dictateur ouzbek, Islam Karimov, joue auprès de son père, le rôle de rabatteuse de stars.
Amie du jet-setteur Massimo Gargia et du vieil acteur Alain Delon, Lola Karimova invite aussi Emmanuelle Béart, Bernadette Chirac, la conseillère générale de Corrèze, ou encore le frère de. Guillaume Sarkozy, ancien représentant du Medef.
Récemment, notre Lola s’en est allée séduire l’actrice italienne Monica Bellucci. Bakchich Hebdo le révélait dans son numéro 8. Ainsi la coûteuse Monica s’est rendue à la soirée organisée par la fille Karimova le 8 avril, au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, contre 190 000 euros. Un tarif de footballeur, pour une présence de quatre heures et un petit discours de félicitations à Lola Karimova. Jeune femme portée, cette Lola, puisqu’elle est également ambassadrice de son pays près l’Unesco et présidente de la fondation caritative “Ouzbekistan 2020”, support du gala.
Mais les 190 000 euros ne suffisaient pas. Avec Monica, c’est toujours plus. Outre l’argent, l’invitée spéciale a été plus que choyée tout au long de la soirée. Elle a bénéficié, tout frais payés, d’une luxueuse voiture avec chauffeur, d’une séance de coiffure et de maquillage. « Monica était [d’ailleurs] ravissante, les cheveux lissés, avec sa robe noire et son plongeant décolleté », nous a confié un convive carrément admiratif.
Aussi, la bellissima Bellucci a pu, comme elle le souhaitait, échapper aux interviews des journalistes. En échange de ces galanteries, elle a dû toutefois faire quelques compromis. Comme accepter de se faire prendre en photo avec sa nouvelle amie. Ou s’inquiéter de ne pas froisser sa susceptibilité de cette manière de princesse ouzbek. Selon notre convive, l’actrice aurait même demandé, sans rigoler, comment devait-elle nommer la Lola : « Doit-on l’appeler “Sa Majesté” ? ».
Ah, pas facile à organiser, les grandes fêtes du beau et de la liberté. Surtout quand une centaine de milliers d’euros doit échapper, tout ou partie, au fisc. Ici, bien entendu, des précautions ont été prises. Avant d’atterrir sur les comptes bancaires de Monica Bellucci, les 190 000 euros ont transité par plusieurs entreprises, dont une société hollandaise.
Les niches fiscales ne sont faites que pour les chiens. Lola K. n’organise pas seule ses galas. Elle se fait aider par une amie intime de Bernadette Chirac, Françoise Dumas, et Massimo Gargia. Le 3 juillet, les trois amis ont ainsi tenu une soirée parisienne ultra mondaine. Avec un invité de scène prestigieux, Timbaland, ce chanteur-compositeur américain de hip-hop et R’n’B.
Une autre passion de Lola Karimova, est de promener ses amis jusqu’en Ouzbékistan. En septembre 2009, la fille du président dictateur ouzbek avait déjà envoyé des invitations. Bernie Chirac, Alain Delon et la star belge du karaté-ciné Jean-Claude Van Damme en avaient accusé réception. Ces jours-ci, Lola Karimova a envoyé de nouvelles invitations pour un voyage prévu début en décembre. Elle s’est sans doute sentie encouragée par la décision du Conseil de l’Union européenne, qui, dans sa grande clairvoyance, a levé le 27 octobre l’embargo sur les armes destinées à l’Ouzbékistan,
Lola en décembre ? Mais c’est la mère Noël !
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