Après 16 ans de brouille diplomatique entre la France et le Rwanda, Nicolas Sarkozy se rend à Kigali en voyage officiel.
Nicolas Sarkozy se rendra à Kigali dans les "derniers jours de février" lors d’un déplacement officiel. Ce déplacement du président de la République s’inscrira dans le cadre d’un voyage de trois jours -la dernière semaine de février- au cours duquel il passera deux jours à Libreville au Gabon suivie d’une escale à Kigali où il rencontrera le Président Rwandais Paul Kagamé a confirmé à Bakchich une source haut placée au Quai d’Orsay sans toutefois souhaiter en préciser la date exacte.
Cette visite au Rwanda sonne comme un coup de tonnerre dans les relations Franco-africaine, Kigali ayant rompues ses relations diplomatiques avec la France en 2006 suite à l’instruction judiciaire conduite par le juge Bruguière tendant à mettre en cause les actuels dirigeants rwandais dans l’attentat perpétré le 6 avril 1994 contre l’avion du Président rwandais de l’époque. Un attentat considéré comme l’acte déclencheur du génocide des hutus contre les tutsis et qui devait faire entre 800 000 et 1 million de victimes. François Mitterrand était alors président de la République et Edouard Balladur son Premier ministre… Depuis cette date les relations sont demeurées exécrables entre Paris et Kigali, le Rwanda accusant depuis des années la France d’avoir aidé les génocidaires par son soutien, notamment militaire, au régime hutu alors au pouvoir.
Début Janvier 2010 Bernard Kouchner s’était rendu à Kigali pour officialiser le rétablissement des relations diplomatiques annoncées le 29 novembre dernier.
Que le président de la Patrie des Droits de l’Homme se déplace pour rendre visite au plus grand criminel de guerre actuellement au pouvoir sera une pierre noire et un jour de deuil dans la présidence de Sarkozy.
La realpolitik et le souci de faire entrer les affairistes français au plus près des mines d’or, de diamants ou de coltan n’excusera pas tout.
Certains le couteau sous le gorge sont allès à Montoire, lui, en toute liberté , va à Kigali.
Je crois bien que c’est encore pire !
Quelle preuve avez-vous que la France serait la "Patrie des Droits de l’homme". Elle est peut être un lieu où une déclaration des Droits de l’homme fut rédigée et datée le 26 août 1789, puis le 10 décembre 1948… elle fût l’hôte de la mondialisation d’une seconde déclaration.
Mais est-ce suffisant ? Qu’en est-il des actes ? J’attends aussi la date à laquelle la France commencera à mettre en pratique ces droits vis-à-vis des africains… et là c’est une autre histoire… la France n’est même pas encore entrée dans l’histoire des Droits de l’homme en Afrique. Pour l’instant elle n’a jamais cesser de les y bafouer, sauf quand elle a du lâcher du leste devant les résistances africaines, ce qui se passe actuellement entre Sarkozy et Kagame. Kagame a la force de certaines vérités de son côté, ce que reconnait implicitement Sarkozy.
Je ne pense pas que les dirigeants de la cinquième République française, jusqu’en 2007, furent moins criminels que les dirigeants africains. Ils ont même plus de sang sur les mains que chacun d’entre eux… Mais ce sang fut éclaboussé rapidement sur celles de ses valets et exécutants.
Les dirigeants français exercent une justice des vainqueurs, ou plutôt ici des dominants, qui les épargne tellement qu’ils n’ont même pas besoin de s’y soumettre…
Nous ne sommes pour l’instant la Patrie des Droits de l’homme que comme celle des panneaux publicitaires de cette grande marque de produits de beauté… dont les françaises apprécient qu’elles le valent autant !
Sarkozy n’ose pas le dire vraiment à cause de ces valets dont il a hérité… et dont il fût. On a le Montoire qu’on se donne !
Eh oui retour de la France dans la région, sachant que cela n’a jamais était vraimment un départ… Mais bon si le Rwanda est le lieu de rencontre c’est que tout le monde à en ce moment plus que jamais les yeux tournés ver le voisin, à savoir le Congo anciennement Zaire. Le Rwanda n’est qu’une excuse et un soutien pour fortifier l’entente entre les deux pays et consolider les bases de l’extraction entre autres, de l’uranium Congolais dont les Français ont le monopole. Mais il y aussi le Coltan, l’or, le cuivre, les diamants. Bref les grandes puissances (US, Chine, Inde…) se partagent la grande DRC au mépris des lois internationales. Et ce n’est pas mon voisin de table qui me contredira.
Un peu de fou-fou Mister le Président.