Sortie du premier album d’une future grande de la scène musicale, Micky Green
Placardé partout, son visage prend progressivement place dans toutes les bouches du métro parisien. Etape par étape, elle amadouera les oreilles de ses passants, puis elle occupera leurs pensées lorsqu’ils fredonneront ses belles ballades, leurs pouces fermement collé au bouton « repeat » de leurs Ipods. Cette invasion anatomique qui gagnera tout autant le dessous de nos ceintures n’est pas le scénario d’un nouveau film de série B mais bien la réalité du nouvel ovni musical qu’est Micky Green.
La belle australienne de 22 ans vient de sortir son premier album chez Polydor. Pressentie par bon nombre comme étant LA révélation de la rentrée musicale, cette dernière à tout fait pour ne pas contredire les dites prédictions en proposant un album terriblement efficace. 14 chansons légères, simples et entraînantes où sa voix suave et terriblement sixties se mêle à une multitude de bidouillages sonores de la vie quotidienne comme des sonneries, ou des clappements de mains. Cet habile jeu musical permet de fondre une fragilité et une mélancolie perceptibles dans un univers teinté de pop et de folk. Une véritable bouffée d’oxygène.
Née en Australie, Michaela Ghermann, (pour ceux qui doutaient encore de l’utilité des pseudos), passe son enfance dans le Bush, où elle baigne rapidement dans un univers musical des plus éclectique. C’est son père, musicien amateur, qui très vite lui donne goût aux notes. Autodidacte dans l’âme, elle apprend à jouer plusieurs instruments et commence à écrire des textes qu’elle gribouille sur des carnets dont elle ne se sépare jamais. Une envie de dépeindre son univers qui devient encore plus pressante lorsque à l’age de 18 ans elle quitte la maison familiale pour explorer le monde par le biais du mannequinat. Par curiosité un peu, par opportunité surtout. Le métier n’est pas désagréable, permet de voyager, de s’inspirer et de financer un projet musical dont elle compose l’essentiel entre les chambres d’hôtels, les trajets en avion et les halls d’aéroport. Elle se paye ainsi un luxe dont bien des artistes rêveraient, celui du temps. La suite est un classique du genre, la belle blonde envoie une maquette quelque peu artisanale à plusieurs producteurs. Et c’est par le jeu des relations qu’elle commence une collaboration avec Renaud Letang, l’un des plus prestigieux réalisateurs français (Manu Chao, Katerine, Feist, …), tombé sous le charme de Micky. Le génie de ce faiseur de tubes a été de ne pas brider la jeune artiste pour la rentrer dans un quelconque moule tendance du moment, mais simplement d’épurer son travail. Le résultat est plus que surprenant. L’histoire est en marche, celle d’une jeune et jolie artiste de 22 ans qui vit avec son temps et à qui tout réussit. Tout simplement.
L’album de Micky Green, « White T-Shirt », est déjà dans les bacs.
ça commence mal !
le journal devient payant et boum ! 1ère pub/promo. je ne viens pas sur ce site pour me faire conseiller en matière musicale. De plus, l’article est écrit si platement que cela sent, peut-être à tort, le copinage. On croirait (re)lire certains articles de Libé. Au fait, qui suis-je ? Un lecteur lambda qui ai conseillé ces derniers mois le site à des amis. Vais-je le regretter ?