Ah, ils sont vraiment extraordinaires ces petits blancs. Lorsque cela barde au pays, ils en veulent au monde entier. Alors vas-y que je te vole de sommet en sommet. Comme entre la première et la seconde guerre mondiale, les patrons des puissances occidentales virevoltaient de lacs en lacs et de réunions internationales en réunions internationales, Lugano, Locarno, Rapallo…
Aujourd’hui, le Kaïser SarkocO des Gaulois sautille d’un sommet de l’Elysée à un sommet de Bruxelles, puis tel le champion du trampoline, après un double saut périlleux s’élance des sommets du Canada et da Québec, pour rebondir depuis le sommet de Camp David jusqu’à l’inestimable sommet du Parlement de Strasbourg : halte aux paradis fiscaux ! Les marabouts Attali, Minc, Messier et autre Bazire ont probablement suggéré au génie de la finance internationale, Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa qu’il fallait mettre un terme définitif à la toute puissance paradisiaque du Luxembourg, de Monaco, du Liechtenstein, et d’autres îlots Vierges ou Caïmans.
Ces marabouts-là ont sûrement fait éclater de rire, non seulement le Kaïser SarkocO mais aussi le Popol Biya, le Otchombé Sassou N’Guesso et le tout petit Bongo Ondimba . Ceux-là à la limite du Dow Jones, du CAC 40, et du Nikkei ils s’en foutent copieusement. D’ailleurs, la baisse vertigineuse du prix du baril de pétrole va les ramener, peut-être, à la raison. Mais même si eux, les pygmées, là, reviennent un peu sur terre, les investisseurs, les entrepreneurs et les consommateurs vont devoir recouvrer un peu de raison. Se défiant de la bourse, et donc du marché des finances, le Général de Gaulle proclamait : « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille ». C’était le bon vieux temps où les chefs d’Etat savaient bien que ni Kerviel et Bouton de la Générale, ni les glandouilleurs spéculateurs de la Caisse d’Epargne, et encore moins les casinotiers tel Bernard Laporte pouvaient mener le monde.
Grâce à Ahidjo, Houphouët, Senghor nous étions riches et aussi grâce à de Gaulle et à Pompidou, les toubabs et nous avec eux étions prospères. Aujourd’hui, globalement, nous sommes au sommet ! Avec Hortefouille, Lagourde, et SarkocO nous sommes en train de tomber au fond du gouffre. Il n’y a plus que Rama Yade pour ricaner au Grand Journal, Dati pour roucouler avec Arlette Chabot et la bienheureuse Boutin pour se faire culbuter par les vieux et facétieux sénateurs. Marabouts, au secours ! Quand donc cette descente aux enfers va-t-elle s’arrêter !
PS : Darcos, remets tes lunettes, tu ne vois pas l’émeute.
PPS : Dati, n’entends-tu pas enfler la révolte des prisons ?
PPPS : Ollier-Marie, mais n’as-tu donc rien d’autre à faire que de laisser espionner Besancenot et lâcher Bertrand