La revue de presse du mercredi
Le terrorisme redouble de férocité. El Khabar, 14 octobre 2006. Le terrorisme redouble de férocité en Kabylie, moins de deux mois après l’expiration du délai accordé aux terroristes pour se rendre dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. […]
Mardi soir, aux environs de 19h30, c’est une patrouille de police qui est prise pour cible en plein centre-ville de Boghni. Bilan : 1 mort et sept blessés, dont 5 civils. Deux jours après, presque à la même heure et à quelques kilomètres de Boghni, c’est le président de l’APW de Tizi Ouzou qui est ciblé, alors qu’il se trouvait avec des amis attablé dans un café […]. De nombreux observateurs et des citoyens s’interrogent sur les visées de ceux qui ont enlevé la vie à un homme humble, simple, militant du plus vieux parti d’opposition. En ciblant ce père de famille, […] le GSPC veut frapper les esprits. Il ne se contente plus d’assassiner de jeunes militaires ou des policiers, mais il s’attaque à des symboles, à de simples citoyens. A travers Rabah Aïssat, c’est d’abord le FFS, un parti qui a toujours milité pour la paix et la démocratie, signataire du fameux contrat de Rome, qui est visé. […] Depuis qu’il a rallié El Qaîda, le groupe terroriste créé par Hassan Hattab, très présent en Kabylie et qui a ouvertement dit non à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, vient de démontrer une fois de plus qu’il est capable de frapper partout, sans distinction. […] Le GSPC continue à tuer, avec éclat et précision, n’épargnant plus personne. Hold-up, faux barrages, rackets, rapts, assassinats, la Kabylie aura connu toutes les formes de criminalité et d’actes terroristes. Jusqu’à quand ?
La Kabylie toujours en prise aux attentats terroristes. Le président de l’APW de Tizi Ouzou assassiné. El Watan, 14 octobre 2006 Le président de l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, Rabah Aïssat, touché par plusieurs balles tirées à bout portant par un individu armé, dans la soirée de jeudi, a succombé à ses blessures hier à l’aube à l’hôpital de Draâ El Mizan. […] « Rabah Aïssat est arrivé à 19h20 et a pris place parmi nous, alors que nous avions entamé une partie de dominos sur la terrasse du restaurant mitoyen au café », nous raconte un de ses amis qui ajoute qu’à 20h20, ils s’apprêtaient à quitter les lieux mais Rabah Aïssat les avait obligés à entamer une seconde manche, ce qu’ils firent. Quelques minutes plus tard sans que personne ne s’en rende compte, un jeune homme d’assez forte corpulence, arborant un gilet bleu des forces de sécurité, armé d’une kalachnikov et venant par la terrasse du café, arrive au niveau de leur table et crie « Hat ! Hat ! » (Dépose ! Dépose !), puis tire la première balle sur Aïssat l’atteignant à l’épaule. La victime tombe à la renverse. Le sanguinaire tire alors plusieurs balles sur son corps puis prend la fuite avec un de ses acolytes qui était posté non loin de là en prenant la direction de l’oued qui débouche sur le massif de Boumahni. […]
Éditorial (Liberté 15 Octobre 2006). La dernière carte. Salim Tamani. Dans une région qui lui servait jusque-là de transit et surtout de repli, le GSPC a été contraint d’engager la bataille sur un terrain qui constitue en fait sa dernière carte.
[…] En perpétrant un attentat contre le président de l’Assemblée de wilaya de Tizi Ouzou, le GSPC, au-delà du fait qu’il signifie encore une fois son rejet de toute politique de réconciliation nationale, veut démontrer qu’il a toujours des capacités de nuisance à même de peser en tant qu’organisation terroriste régionale. Depuis l’annonce par Al-Qaïda de l’entrée du GSPC dans l’organisation internationale dirigée par le sanguinaire Ben Laden, le GSPC multiplie les attentats aussi bien contre les éléments des services de sécurité que les civils dans une logique de démonstration de force. En Kabylie, […] région qui lui servait jusque-là de transit et surtout de repli, le groupe salafiste a été contraint d’engager la bataille sur un terrain qui constitue en fait sa dernière carte. Ce n’est pas la première fois que les groupes armés, acculés dans leurs derniers retranchements, recourent à cette stratégie de la terre brûlée. On l’a déjà vu par le passé. Raïs, Bentalha, Sidi Hamed, Relizane et d’autres villages encore qui constituaient les fiefs terroristes dans les années 90, ont fini par devenir de véritables charniers à ciel ouvert. Le GIA de Antar Zouabri y avait perpétré les pires massacres collectifs avec leur lot d’atrocités qui ont dévoilé, à une communauté internationale imperméable à l’époque aux cris de détresse d’une Algérie qui luttait seule contre le terrorisme, les dangers de l’islamisme.
Aujourd’hui, c’est l’histoire qui se répète. Si le GIA avait été complètement décimé par les forces de sécurité après qu’il eut sacrifié ses soutiens, rien ne dit, dans les circonstances actuelles, que le GSPC ne suivrait pas ce même processus qui le mènerait à sa propre désintégration. Mais, on n’en est pas encore là.
Commentaire : L’histoire se répète, en effet. Et si rien ne dit que le GSPC suivrait le même processus que le GIA auquel il a succédé – l’un et l’autre ayant ses racines dans les laboratoires du DRS –, une chose est sûre, c’est que les journalistes algériens n’éprouveront aucun scrupule à suivre le même processus que celui qu’ils suivirent il y a 15 ans et qui fit d’eux le rouage docile des services de sécurité (ce qui les rendra, bon an mal an, les complices direct de crimes de masse à venir)…Pour rafraîchir la mémoire de cet « éditorialiste », les massacres de Raïs, Bentalha, Sidi Hamed et Relizane, revendiqués par Djamal Zitouni, agent du DRS de son métier, ont été encadrés par les commandos des forces spéciales et exécutés quasi sous la protection de l’armée qui stationnait autour des villes où se déroulaient les tueries. À Bentalha, des centaines de cercueils étaient préparés la veille du massacre et les témoignages volés le lendemain du massacre font tous état du rôle pour le moins facilitateur pour les terroristes de l’armée, qui allait jusqu’à empêcher des habitants des contrées voisines venues au secours de la population de se rendre dans le quartier. Certains habitants qui fuyaient les lieux du massacres ont été repoussés par des militaires vers le foyer de leur mort.
Si hier les journalistes pouvaient encore feindre d’ignorer le fin fonds de la manipulation, quel argument peut donner aujourd’hui un homme intègre et digne de foi pour prétendre ignorer tout cela ? Concernant le massacre de Bentalha, Monsieur « Salim Tamani » pourra s’il le souhaite trouver à sa disposition, à titre gracieux, un exemplaire du livre de Nesroulah Yous, Qui a tué à Bentalha, chez l’éditeur. Cela lui évitera de dire des âneries en feignant d’être scientifique. Mais sans doute qu’il ne faut pas compter sur lui pour s’instruire ; cela l’obligerait à mettre un peu plus de rigueur dans ses rédactions et un peu moins de zèle à protéger un régime criminel, ce qui n’est pas fort payant en Algérie…
Mais décidément, certains journalistes de la presse algérienne ont le don de lire dans les pensées, les « message », les « espoirs » et les « objectifs » du GSPC comme dans le livre ouvert que leur a fourni le DRS ! Florilège…
Retour aux assassinats de personnalités. Le GSPC en quête d’impact. Liberté, 15 octobre 2006 De zone de repli, le GSPC semble opter pour une nouvelle stratégie visant à déstabiliser la Kabylie devenue son dernier fief. […] Toutefois, la région de Kabylie, qui commence à se relever de quatre années de trouble et à renouer avec le calme et la stabilité, risque vite de basculer dans la violence. Mais, si la population n’a pas réagi de manière à se substituer aux forces de sécurité lorsque le GSPC utilisait la région au relief accidenté, boisé et difficile d’accès comme zone de repli, il n’en sera pas de même au moment où les terroristes commenceront à reprendre leur logique d’assassinat des symboles. L’objectif des derniers éléments du GSPC, dont leur “émir”, est certainement de semer la confusion dans la région pour pouvoir opérer aisément. Sauf que, malgré la sensibilité de la région, dans le choix des “ennemis”, la Kabylie demeure hostile au terrorisme islamiste. La propagande islamiste n’a d’ailleurs pas tardé à semer le doute sur les auteurs de l’attentat qui a ciblé le président de l’APW de Tizi Ouzou, qui, de par sa fonction, est la seconde personnalité de la wilaya, en insinuant la main des services de sécurité. Probablement. Cependant, cette stratégie suicidaire qu’adopte le GSPC ne semble pas répondre à un objectif précis.
[…] Le message du GSPC est clair. Il veut créer un impact, démontrer la constance de ses capacités de nuisance sur un terrain verrouillé et qu’il dispose de moyens de faire mal. Ainsi, après les attentats contre des élus APC, le GSPC vise plus haut dans l’espoir de “choquer” les esprits. […] Ainsi, à défaut d’avoir gagné et pu imposer son État islamique, le GSPC tente, dans une dernière tentative de survie, de créer une atmosphère de tension dans son propre fief, à la sensibilité à fleur de peau, et qui ne nourrit au fond aucune hospitalité aux groupes terroristes. Et ce n’est certainement pas cette région qui a consenti des efforts en mettant sa bonne volonté au service de sa stabilité qui va se soulever pour apporter de “l’eau au moulin du GSPC” qui est, personne ne l’oublie, derrière l’assassinat de ses symboles, du chanteur Matoub Lounès au président de l’APW Rabah Aïssat.
Commentaire : Lounès Matoub a été assassiné non pas par les islamistes, mais par le DRS. Le reste de l’article est à juger à l’aune de cette désinformation absolue, qui défie l’entendement.
Neutralisation du convoi terroriste à Beriane. Le lot d’armes était destiné au chef du GSPC. Rédaction de Liberté. Trois jours après la neutralisation d’un important groupe terroriste devant se diriger vers le nord du pays, et transportant un lot d’armes de guerre destiné aux groupes du GSPC encore en activité dans certains maquis du centre du pays, des sources concordantes ont révélé les détails des circonstances de l’opération. C’est en effet “grâce au renforcement des mesures de sécurité” qu’un camion suspect, récemment immatriculé à Alger, a attiré l’attention d’un barrage fixe dressé au niveau de Beriane, dans la wilaya de Ghardaïa. Commentaire : « Un camion suspect » ! Le délit de faciès se propage vers des « espèces » inattendues.
Selon les mêmes sources, les terroristes ont refusé d’obtempérer. Après avoir marqué une halte, ils ont forcé le barrage. “Automatiquement, le camion a été pris pour cible. Le conducteur et son coéquipier ont été blessés”, indiquent les mêmes sources qui ajoutent qu’après la “fouille du camion, un lot d’armes destiné au chef du GSPC en provenance du Sahel a été découvert”. Cependant, “les deux terroristes abattus ont dénoncé avant de mourir deux de leurs acolytes qui ont participé à la transaction et qui devaient rejoindre le nord du pays par leurs propres moyens”. Selon les mêmes sources, “il s’agit pour les terroristes abattus de L. S. de Dellys et K. R. de Bordj Ménaïel. Ces derniers ont été neutralisés. L. S. est le frère d’un terroriste membre du medjliss el-aâyen. Quant aux terroristes arrêtés, il s’agit de S. M. et R. A. de Bordj Ménaïel”.
Ce n’est pas la première fois qu’un convoi d’armes de guerre est intercepté dans le Sud algérien par les forces de sécurité. Le GSPC, qui a investi le Sahel pour en faire une région de repli et de transit, a cependant essuyé de sérieux revers au Mali.
Commentaire : Le GSPC semble décidément défier les lois naturelles élémentaires. Voilà donc ces « terroristes islamistes » en déshérence qui traversent un territoire de quelque 2000 km, qui compte parmi les plus hostiles du globe, où grouillent les services secrets et les systèmes de surveillance des plus grandes puissances au monde, sur des pistes où pas une mouche ne pourrait voler sans être interceptée par d’innombrables patrouilles chargées de tenir les Algériens aussi loin que possible de cette zone pétrolifère, et qui transportent des armements vers la Kabylie, débouchant sur un démantèlement providentiel à Berriane, près de Ghardaïa, grâce à l’allure suspecte du camion, au moment même où se déroule cette « recrudescence du terrorisme en Kabylie ». Ils sont fous, ces « terroristes islamistes » !
Soyons bref, il ne faut pas être grand clerc pour se rendre compte que ce transport d’armes n’a jamais eu lieu et que le « scoop » de ce journaliste n’a pour but que d’accréditer l’idée que les deux seules régions qui recèlent encore des ressources pour contester ce régime déliquescent, à savoir Boumerdès et la Kabylie, sont menacées de basculer de terrorisme, ce qui justifie de replonger le pays dans le chaos pour « éradiquer » ce fléau – constitué de 700 va-nu-pieds – qui en est à son dernier quart d’heure depuis 15 ans. Tout cela est pure fiction. Alors fiction pour fiction, voici comment aurait dû être relaté l’événement : D’abord, il aurait fallu que le reporter nous dise si le gendarme a dû faire le bouche-à-bouche aux deux « blessés » pour leur faire cracher le morceau. On imagine la scène :
Qui est votre commanditaire ?
argh ! L., argh ! S. !
Et l’autre ?
De grâce, arrêtez de me percer le mollet avec votre chignole et je dirai tout ! L’autre c’est K.
Je veux son nom de famille, sous-homme !
R. ! R. ! Mais en fait R. n’est qu’un intermédiaire…
Finis-le, crie l’autre gendarme ! Empêche-le de parler !
Suit une brève rafale. Et le bruit sourd d’un corps qui s’effondre. Car peuvent-ils se permettre de laisser dans la nature quelqu’un qui peut tout raconter, la vérité, à savoir qu’au-dessus de S. et R., il y a Toufik M. et Smain L., qui travaillent sous la supervision générale de Larbi B. De dire que tout ce montage relève d’une stratégie globale qui a eu hier pour acteurs principaux Khaled N. et Mohamed L., stratégie qui est en tain de se décliner selon les mêmes termes et un calendrier analogue à celui d’il y a 15 ans. Que leur association de malfaiteurs sert les intérêts de Georges B., Donald R. et Dick C, qui ont pour partenaire financier Oussama B. Que le but suprême est de faire sortir du territoire algérien du CNH2N en quantités astronomiques. Que tout cela va donner du grain à moudre à Jean-Louis B., ce qui va permettre à Nicolas S. de lancer ses rafles médiatisées et à Antoine S. et Roland J. d’expliquer au public f. que les Algériens sont tous de dangereux terroristes qui n’ont qu’une idée en tête, nuire à l’Occident, et qu’à ce titre ils ne méritent que la dictature et que tout ce qui pourrait leur arriver de fâcheux servirait au triomphe d’une humanité dégénérée dont ils forment ensemble un échantillon exemplaire.
Voilà ce que l’on attendait de ce journaliste. Mais hélas, son stylo a dû tomber à court d’encre avant la fin de son récit… Mais il mérite toute l’indulgence du monde car l’article suivant pousse encore plus loin le ridicule…
Kidnappings, rackets et différents trafics. L’argent sale du GSPC. L’Expression, 15 octobre 2006 « L’objectif de cette organisation terroriste est double : continuer à susciter l’intérêt médiatique et ramasser le maximum d’argent. » C’est là, résumée, l’action du GSPC, ces dernières années. Enquête.
Dans le nord-est du pays, les réseaux d’exploitation illégale du liège [sic !] n’ont pas tardé à trouver dans le GSPC le protecteur idéal, confient des sources bien au fait de l’information sécuritaire. De grosses sommes d’argent en monnaie nationale et en devises fortes sont versées aux terroristes par les trafiquants.
A ce propos, l’un des barons du trafic de liège a été abattu durant le mois de Ramadhan 2005 dans un guet-apens tendu par les services de sécurité alors qu’il était en compagnie de l’émir de la zone7 (Skikda) un certain « Mezhoud » à bord d’un véhicule, ainsi que quatre autres terroristes.
Conscients, donc, du fait qu’ils pouvaient perdre le contrôle des régions où est concentrée cette richesse nationale, notamment à Jijel, les terroristes du Gspc tiennent solidement les rênes du trafic de cigarettes. Une contrebande qui brasse des centaines de milliards grâce à l’importation frauduleuse de cigarettes des pays voisins, comme le Niger, le Mali et la Mauritanie. Les réseaux bien rodés des contrebandiers qui sillonnent l’extrême sud algérien sont protégés par les hommes de Belmokhtar, ont souligné nos sources. […]. La sinistre notoriété internationale acquise par le « fameux » Belmokhtar et la lecture qui en est faite par certains médias internationaux, a, exagérément, donné à l’organisation terroriste une dimension qu’elle n’a jamais eue… Et pour cause, en Algérie, ce groupe qui se dit partisan du djihad, ne recule devant rien pour remplir ses caisses.
[…] Il s’agit de sommes, confie-t-on, colossales sur lesquelles le GSPC prélève des millions, pour ne pas dire des milliards. Un autre trafic, ont ajouté les mêmes sources, assure au GSPC de l’argent frais, mais aussi une partie de son armement. C’est le vol de véhicules tout terrain appartenant aux sociétés nationales et internationales. Chaque année, ce sont des dizaines de Toyota-Station et autres qui sont acheminées vers les frontières sud. Ce phénomène a connu, ces dernières années, un net ralentissement mais il n’a pas complètement disparu.
Décidément, l’ombre de Belmokhtar plane toujours sur la région. Comparativement aux opérations de racket et de kidnapping qui sont assez risquées et jugées moins rentables par les terroristes, l’argent fourni au GSPC par les barons de la mafia du sable, est très important. Toutes les régions du pays sont concernées. Le pillage du sable fait ravage. La toile tissée par la mafia du sable va de l’extrême ouest à l’extrême est. Cette mafia est la plus redoutable, elle assure au GSPC une bonne partie de ses ressources. […]
La Seybouse, la Mekerra ou le Rhumel sont régulièrement délestés de leur sable, de nuit. Les arrestations les plus importantes ont été effectuées en 2002. En un trimestre, 380 personnes ont été interpellées à Boumerdès, avant l’assassinat du chef de brigade de la gendarmerie de Sidi Daoud par la mafia du sable et la mutation d’un autre officier dont la vie était également menacée par cette même mafia. A l’époque, un terroriste répondant au nom de Guerni Abdelkader, responsable de la « collecte des fonds » pour le Gspc, arrêté en juin, a avoué que la somme de 300.000 DA avait été versée pour l’élimination d’officiers (bêtes noires de la mafia du sable). Et c’est un certain Baghlia qui était derrière les dépenses faramineuses frôlant les milliards de centimes pour se débarrasser de ceux qui lui mettaient les bâtons dans les roues. La mafia du sable gère d’énormes intérêts qu’elle n’est pas près d’abandonner. Et c’est pour cette raison qu’elle accorde une grande importance à sa connexion avec les bandes du Gspc contre le paiement d’une dîme.
[…] Sur le terrain, estiment nos sources, il y a les terroristes du Gspc qui se chargent du sale boulot. Le reste, c’est l’affaire de petits fonctionnaires véreux et autres complices « payés au cachet ». La connexion entre toutes ces mafias et le groupe terroriste encore actif en Algérie, constitue, en ces temps de crise, une aubaine que les criminels n’ont pas ratée, afin de récupérer le maximum de personnes (les jeunes particulièrement) et les faire travailler pour le compte de ces monstres. […] Nezzar aime Guemmar…
Des terroristes tirent sur un militaire à Guemmar. El Watan, 15 octobre 2006 A Guemmar, à une quinzaine de kilomètres d’El Oued, un groupe de terroristes armés, dont le nombre reste inconnu, a tiré, dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs coups de feu sur un officier de l’armée, selon une source bien informée. Cependant, la victime a pu s’échapper miraculeusement aux tirs nourris des terroristes à bord de son véhicule, ajoute notre source. Bien entendu, après leur forfait, les criminels ont pris la fuite. Aussitôt, les forces de sécurité ont mené une vaste opération de ratissage dans le but d’arrêter ces terroristes. Il est à rappeler que depuis environ sept années, il n’y a pas eu d’acte terroriste dans la wilaya d’El Oued. Guemmar, cette ville par où ont commencé les malheurs de l’Algérie, avec l’attaque de la caserne en 1991, semble, avec cet acte manqué, sur le point d’être de nouveau le théâtre des méfaits de la nébuleuse terroriste.
Commentaire : Pas même fichus de se renouveler, Khaled Nezzar et ses successeurs. Car il est souvenons-nous le maître d’œuvre de ce coup fourré en novembre 1991, qui a vu une quarantaine de jeune appelés du contingent égorgés dans leur caserne à Guemmar. L’idée était de faire jeter l’opprobre sur le FIS pour l’empêcher de participer aux élections de décembre 1991. Trop cousu de fil blanc au goût de Larbi Belkheir à l’époque, qui a préféré une autre stratégie : favoriser la victoire du FIS pour ensuite décliner le programme criminel qui a ensanglanté nos écrans de télévision durant dix ans de « sale guerre ».
Un citoyen assassiné à Bordj Ménaïel. El Watan, 15 octobre 2006 La situation sécuritaire se dégrade de plus en plus à Boumerdès où l’inquiétude des années de feu et de sang se réinstalle, préoccupant au plus haut point la population de la région. […]
Sitôt son forfait accompli, celui-ci a pris la fuite « en compagnie de ses acolytes », selon certains témoignages. Cet attentat qui cible un citoyen civil rappelle l’assassinat, il y a une semaine, dans un faux barrage à Chabet El Ameur, d’un jeune lycéen qu’on avait fait descendre d’un fourgon de transport de voyageurs. […] Cette recrudescence, marquée par les assassinats, les faux barrages, les rackets et les kidnappings est-elle liée à l’allégeance que prête l’organisation terroriste algérienne à la nébuleuse Al Qaîda d’obédience salafiste ? Une trentaine de citoyens ont été touchés par ce feuilleton sanglant durant ce seul mois de Ramadhan à Boumerdès, qui a enregistré 8 morts et une vingtaine de blessés, dont 5 grièvement atteints.
Un Ramadan sous haute surveillance. Le GSPC frappe à l’est d’Alger. L’Expression, 10 octobre 2006 On estime à moins de vingt et une les personnes tuées dans des violences liées au terrorisme depuis le début du mois de septembre, et à moins de dix tuées depuis le début du mois sacré de Ramadhan.
Commentaire : Moins qu’en Irak ! Pour le DRS, hip, hip, hip ! Hourra !
46 communes crèvent la dalle. Le Quotidien d’Oran, 14 octobre 2006 Intervenant lors des travaux de la séance plénière de l’APN, jeudi, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, M. Djamal Ould Abbès, a révélé l’existence de 46 communes pauvres et 1.280 autres déficitaires au niveau national.
[…] Selon Ould Abbès, l’étude réalisée par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) en 2005, à la demande du ministère, avait démontré que quatre communes de la wilaya de Tébessa sont considérées comme étant pauvres. Les statistiques de l’ANAT révèlent en outre que 61% des communes pauvres ont été localisées dans les hauts plateaux. Pour parer à cette situation, le ministre de l’Emploi a indiqué que les pouvoirs publics ont pris des mesures et initié des programmes pour la promotion de ces régions, affirmant au passage que la prise en charge de ces communes se fait progressivement et selon les priorités.
[…] D’autre part, et en réponse à une question sur l’augmentation de l’allocation forfaitaire de solidarité, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité, a affirmé que son département ne ménage aucun effort pour augmenter cette allocation prochainement, estimant que celle-ci qui est actuellement de 1.000 DA [10 €] est insuffisante. M. Ould Abbès a rappelé que l’allocation forfaitaire de solidarité octroyée au chef de famille sans revenu ou au handicapé mental ou moteur, ou encore aux citoyens âgés de plus de plus de 60 ans, avait été instituée en 1994 et son montant était de 600 DA [6 euros] pour être porté à 1.000 DA en 2001 […]. Rouiba : Une meïda pour 4000 âmes. El Watan, 14 octobre 2006 Comme chaque année, le restaurant du cœur ou meïdat Ramadhan de la ville de Rouiba revient en ce mois sacré pour le bonheur de presque 4000 âmes nécessiteuses.
Solidarité à Aïn Defla. El Watan, 14 octobre 2006 La direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya de Aïn Defla a enregistré pour cette année 24 678 familles nécessiteuses dont 2550 pour la seule commune de Aïn Defla (chef-lieu de wilaya).
Le siège de l’APC de Bordj Bou Arréridj saccagé. El Watan, 14 octobre 2006 En matière de transport scolaire, les régions enclavées de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, à l’instar des communes de Djaâfra, Hasnaoua, Ouled Braham, Lixter, Taghlaït et Leksour, accusent un grand déficit.
[…] Ils vivent le calvaire au quotidien. Exposés aux caprices du climat et sujets aux problèmes récurrents des retards qui se répercutent négativement sur leur scolarité et leur santé au moment où la réforme du système éducatif entre dans sa phase finale. En effet, ce n’est pas la première fois que des écoliers recourent à la violence pour revendiquer l’amélioration de leurs conditions de transport. La dernière en date remonte à la semaine passée lorsque les écoliers de la commune de Hasnaoua, à 15 km du chef-lieu de wilaya, se sont attaqués au siège de l’APC en saccageant vitres, mobiliers et équipements informatiques. Les enfants des mechtas de Ouled Madhi, Ouled M’barek et Boudinas, apparemment manipulés et chauffés à blanc par des parents qui s’estiment marginalisés et lésés dans leur droit concernant notamment la prime de scolarité des 2000 DA [20 €], en plus de la cherté des livres. A vrai dire, cette aide a fait des jaloux puisque ceux qui touchent les 2000 DA ouvrent droit à la gratuité des manuels, par contre d’autres dans la même situation s’en trouvent privés et contraints de payer les manuels. En attendant la livraison des bus promis par les ministres de l’Intérieur et de la Solidarité, les écoliers des régions enclavées devront prendre leur mal en patience.
14 122 couffins offerts à Relizane. El Watan, 11 octobre 2006 Après deux semaines de jeûne, la DAS, le Croissant Rouge Algérien et les APC de la wilaya de Relizane ont réussi à distribuer 14 122 couffins garnis de denrées alimentaires, tels l’huile, le concentré de tomate, les légumes secs, la semoule, etc., soit un taux d’assistance de 21% des 65 000 familles nécessiteuses recensées à l’échelle de la wilaya. Par ailleurs, les cinq restaurants ouverts pour la circonstance à Relizane, Oued Rhiou, Ammi Moussa, Sidi M’hamed Benouda et Jdiouia ont jusque-là servi 7 214 repas chauds aux démunis et autres passagers. […]
Boumerdes. Des couffins pour 15 800 nécessiteux. La Nouvelle République, 10 octobre 2006 […] A signaler que le couffin comprend des produits alimentaires de première nécessité pour une valeur de 3000 DA.
Une opération de circoncision au profit de 500 enfants est également prévue à partir de la moitié du mois. Elle sera menée en concertation avec la direction de la santé et sera effectuée obligatoirement au niveau des hôpitaux ; contrairement aux années précédentes. L’aide aux familles des circoncis sera donnée sous forme d’un trousseau complet. Enfin, les orphelins ont également été prévus dans une prise en charge à travers les vêtements de l’Aïd.
Selon une étude du CENEAP. La pauvreté et l’inégalité en baisse. El Watan, 10 octobre 2006
La pauvreté en Algérie amorce une tendance à la baisse depuis 1995. C’est du moins ce que révèle une enquête sur « le niveau de vie et la mesure de la pauvreté » réalisée sur une période de trois mois allant du 14 février au 15 mai 2005 par le Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (CENEAP).
Cette étude, effectuée sur un échantillon de 5080 ménages, répartis sur 42 wilayas, dont les résultats ont été exposés, hier, par les experts du CENEAP, au siège du ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale, dévoile une prévalence de 11,1% de ménages pauvres dont 8% de ménages urbains contre 15,2% pour le milieu rural. Le taux de ménages pauvres en 1995 était de 22%. Cette enquête révèle que le seuil de pauvreté général (SPN) en 2005 est de 5,7 %, alors qu’il était en 2000 de 12,1% et de 8,1 en 1988. Les experts du CENEAP, qui se sont appuyés pour la mesure de la pauvreté et du niveau de vie sur la méthodologie LSMS (Living Standard Measurement Surveys), ont également conclu, comparativement aux données de 1995, que l’inégalité est en baisse. Cette réduction de l’inégalité est confirmée, selon le CENEAP, par la variation de l’indice de Gini qui passe de 35,7% en 1995 à 31,8% en 2005. Le même organisme constate une amélioration du coefficient alimentaire global qui est passé de 59% en 1995 à 52% en 2005.
Encore faut-il considérer que la méthode utilisée pour mesurer la pauvreté en Algérie par ces experts du CENEAP soit la plus parfaite. En tout cas, ce n’est, semble-t-il, pas ce que pense le représentant de l’ONU, M. De Bernis, convié pour représenter le PNUD qui proposera aux experts algériens d’initier un débat afin de clarifier la façon de mesurer la pauvreté en Algérie. Cela même si M. De Bernis juge l’étude du CENEAP « importante » dans la mesure où elle permettra, selon lui, de combler un grand vide en matière de connaissance de la pauvreté en Algérie, de mieux cerner les caractéristiques des ménages mais aussi de renforcer la qualité des programmes de développement du gouvernement. Cela étant, en vue de trancher sur la question du seuil de pauvreté, le CENEAP a eu recours, dans son enquête, aux dépenses de consommation en prenant comme référence la limite de 50% du niveau médian des dépenses. Il a été déduit que la pauvreté en Algérie est essentiellement rurale. Les résultats de cette enquête dévoilent par ailleurs qu’un taux de 41,8% de dépenses de consommation de la population algérienne concerne l’achat de produits non alimentaires.
Les experts du CENEAP concluent dans cette étude que les dépenses sur le logement arrivent en première position, avec un taux de 23, 6%, suivi des dépenses de transport et de communication, avec un taux de 16,45% et des dépenses de santé, allant jusqu’à 15,9%. Concernant les dépenses alimentaires, l’enquête révèle qu’elles représentent 58,22% du budget global des ménages recensés avec 25,46% pour les céréales, 13,68 % au lait et ses dérivés et 13,60 % aux légumes secs, précisant que les fruits et légumes frais ne représentent respectivement que 6,44% et 5,10%.
Commentaire : Sachant qu’une grande proportion des Algériens n’ont ni travail ni couverture sociale, affirmer que 15,9 % de leurs dépenses va à la santé équivaut à dire qu’ils consacrent 15,9 x 0 = 0 DA à leur santé. En euros, cela fait 100 fois moins.
Immigration clandestine. En neuf mois, trois cents Algériens harraga [brûleurs de frontières] ont échoué sur les côtes marocaines. Le Jeune Indépendant, 12 octobre 2006 […] Selon des données fournies par les autorités marocaines, en l’espace de neuf mois, 271 algériens se dirigeant à bord de bateaux de fortune vers l’Espagne ont terminé leur course au large des côtes marocaines. A part la section oranaise du Croissant-Rouge algérien, on ignore si les autorités algériennes se préoccupent ou non du sort de ces jeunes qui doivent croupir dans les centres de détention marocains.
[…] Rappelons qu’il y a quelques années, ce sont les marocains qui, par vagues successives, échouaient sur les côtes oranaises notamment. Les travailleurs et responsables du CHU d’Oran se rappellent d’une vingtaine d’entre eux qui avaient séjourné pendant plusieurs semaines dans un pavillon de cet établissement hospitalier.
Hydrocarbures. Richesse virtuelle et richesse réelle. El Watan, 15 octobre 2006 Les hydrocarbures constituent la source principale de devises (98,3%), une source de recettes budgétaires importantes par la fiscalité pétrolière (76%), une source d’énergie pour le fonctionnement de l’économie et pour le confort et le bien-être des populations, une source de matières premières pour la pétrochimie et l’intégration économique.
Toutes ces implications dans l’économie algérienne font du secteur des hydrocarbures un sujet de débats et de controverses intenses. Ces débats et controverses portent invariablement sur la question suivante : faut-il garder les hydrocarbures dans le sous-sol pour les générations futures ou bien faut-il les extraire et à partir des recettes en devises de leur vente et de la fiscalité pétrolière assurer un développement économique et social durable ? La réponse à cette question n’est pas simple. Elle dépend des anticipations faites sur les prix, les réserves récupérables prouvées, la capacité d’absorption, la qualité de la gestion et de la planification, la bonne gouvernance… Mais il faut bien considérer que chaque quantité de pétrole et de gaz extraite du sous-sol est un appauvrissement de la nation au profit du reste du monde. […]
18 millions de dollars pour mieux dépenser. Le Quotidien d’Oran, 12 octobre 2006 Le processus d’exécution de la dépense publique a été au coeur d’un débat organisé hier au ministère des Finances à l’occasion d’une journée d’étude consacrée au sujet.
« Mise en place d’un nouvel organigramme pour le ministère des Finances », « lancement d’un programme de formation à grande échelle pour les agents », « mise à niveau de tous les responsables du département », « instauration de nouveaux systèmes budgétaires » sont quelques grandes lignes du projet visant la modernisation de la gestion du plus important des départements ministériels. […] Le directeur général de la comptabilité (DGC) au sein du ministère des Finances, M. Djahdou Mohamed, a affirmé pour sa part que la restructuration du circuit d’exécution de la dépense publique est une composante importante de la modernisation du système budgétaire et qui fait partie des grandes réformes engagées par le secteur des finances. Le projet dont l’expertise coûtera à l’Etat pas moins de 18 millions de dollars, a déclaré le chef du projet, vise à renforcer les capacités du ministère des Finances en matière de gestion des dépenses publiques. Son objectif, souligne le DGC, est d’introduire des changements dans les règles, les procédures d’élaboration, de présentation et d’exécution du budget. Ce projet dont l’étude est confiée à des Français, s’articule autour de cinq axes principaux à savoir « l’instauration d’un système de budgétisation pluriannuelle intégré, permettant de renforcer la capacité de prévision et de gestion des dépenses publiques », « l’amélioration de la présentation du budget en vue de favoriser un débat ouvert sur les choix budgétaires et de politique économique », « le renforcement des capacités du ministère des Finances en matière d’analyse des coûts et du choix des politiques des dépenses publiques », « la restructuration du processus d’exécution de la dépense publique » et enfin « l’instauration d’une comptabilité patrimoniale à la faveur de la révision du plan comptable de l’Etat ». […]
Partenariat algéro-italien. Rattraper le temps perdu. El Watan, 12 octobre 2006 Après les irritants atermoiements du gouvernement de Silvio Berlusconi et la frilosité démontrée par les investisseurs italiens, qui ne semblent pas saisir encore l’importance des opportunités de partenariat qu’offre un pays en pleine ouverture sur l’économie de marché, avec un trésor solvable et finalement libéré du climat d’insécurité que le terrorisme avait généré, il semble que l’équipe du Professore – qui avait fait plusieurs séjours à Alger, en tant que président de la Commission européenne – a finalement décidé de donner un coup d’accélérateur aux échanges économiques entre les deux pays méditerranéens.
[…] Rappelons que Sonatrach détient 36% du capital dans ce projet [GAlsi], alors que Edison en possède 18%, Enel 13,5%, Wintershall 13,5%, Hera trading 9%, et deux autres sociétés italiennes, sardes, Sfirs et Progmisa, le reste du pourcentage. Le gazoduc Galsi devra acheminer 10 milliards de mètres cubes de gaz algérien, via la Sardaigne, au marché italien, qui en consomme 85 milliards l’an. Les Italiens seraient également intéressés à amplifier les capacités de transport du premier gazoduc Transmed, qui relie l’Algérie à l’Italie, via la Tunisie, à en croire le quotidien italien Corriere Della Sera, qui attribue cette affirmation au ministre Bersani. Après la préoccupation, jugée « exagérée et égocentrique » par la partie algérienne, que le gouvernement Prodi avait exprimée au lendemain de la signature d’un protocole d’entente entre Sonatrach et le groupe russe Gazprom, il semble donc que Bersani qui avait alors saisi la Commission européenne, lui demandant d’arbitrer dans l’affaire soit rentré à Rome plus rassuré par les propos conviviaux du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Satisfaire son hôte, n’est-ce pas là l’un des préceptes du mois sacré du Ramadhan ?
Commentaire : Fallait-il le préciser ?
Algérie-Italie : le gaz et le reste. Le Quotidien d’Oran, 11 0ctobre 2006 L’Italie plaide fortement pour une politique énergétique qui favoriserait le dialogue entre pays producteurs de gaz et pays consommateurs aux fins d’éviter la constitution d’un « cartel » à l’image de l’OPEP. […] Commentaire : Avec l’inénarrable Chakb Khelil à la tête des hydrocarbures algériennes, c’est moins de « cartel » de l’OPEP pour plus de « cartel » de la Banque mondiale.
British Gas bientôt à Alger. Le Quotidien d’Oran, 9 octobre 2006 […] « Dans le gaz, l’Algérie est une priorité pour nous. […] » Toutefois, en dehors des hydrocarbures avec la présence de BP, Shell et British Gaz, les investissements britanniques en Algérie restent modestes. Londres maintient toujours une politique de visa restrictive à l’égard des Algériens. Et l’ambassade du Royaume-Uni loge toujours dans un hôtel à Alger. « Nous travaillons pour améliorer les relations entre les deux pays », se contente de dire la responsable de la mission économique. Sur la nouvelle loi sur les hydrocarbures, Mme Shikha Tiwari assure que les compagnies britanniques continueront à travailler avec Sonatrach : « il n’y aucune inquiétude, au contraire, les compagnies pétrolières et gazières de mon pays préfèrent plutôt s’associer avec Sonatrach pour travailler en Algérie ».
Massinissa gma n ’tmourth , je suis un autre Massinissa des aurès on es la et on y restera encore et encore. je veux juste vous dire que ces marocains sont d’une mauvaise foi incroyable ,on les connait maintenant tres bien , c’est gens ne cherchent qu’a noircire l’image de l’algerie et des algeriens , c’est leur seul et unique but . ils prennent des articles de la presse algeriennes pour les commenter , ça prouve que au fond d’eux , ils savent bien que la presse algerienne est plus libre que chez eux ou le roi a vérouiller tout pour garder son trone. en plus on les voit comment ils se rejouissent de nos problèmes , pour moi c’est un signe de complèxe envers les Algeriens et une faiblesse devant l’algerie. l’algerie c’est un pays en mouvement des fois dans le bon coté des fois dans le mauvais coté ,c ’est a dire que c’est un pays qui se cherche , et on trouvera des sollutions a nos problemes un jour , et c’est la la déffirence entre Algerien et Marocain vous etes un peuple vérouiller par une ptite famille royale ,cette famille qui ferme lez yeux sur la drogue , juste pour equilibrer le budjet de l’etat on ennondant l’algerie et l’europe avec cette saleté. vous etes un peuple docile au ROI, donc vous allez rester comme ça ,et tous ce que vous pouvez faire c’est de critiquer et de montrer l’algerie de doit ,vous resemblez bcp a la montalité des pays arabe , l’ennemi c’est toujours l’autre .
A force de chèrcher a ridiculiser les Algeriens vous vous devenez les plus ridicule. tenmirth.
kitsum cher frére ou soeur en parlant de commission qui a voté pour je ne sais quoi ,le monde entier s’il nous attaque ne nous sortira jamais de notre sahara méme s’il faut y passer jusqu’au dermier marocain en vie
ceci dit replaçez les evénements dans leur contexte avant de prétendre que nous sommes les ennemis de l’algérie 1 je pense que le territoire était sous domination ottomane lorsque les français l’ont conquis donc c’était à l’empire turc d’aider l’émir abdelkader contre les français envahisseurs la dynastie alaouite qui gouverne le maroc depuis 1600 et quelques (mly ismael 1672/1727 fut le 1er grand sultan) avait d’autres chats à fouetter que d’essayer de libérer un territoire qui ne lui appartenait pas ,et dont les conquérants attendent la 1ere occasion pour envahir le maroc…….
2 tindouf appartenait au maroc jusqu’en 1955 ,en effet les français ont gardé la mauritanie et tindouf le maroc n’avait d’autres choix pour avoir son indépendance ,la raison du plus fort était la meilleure mais la sagesse de hassan II c’était d’arréter rapidement cette guerre des sables et de laisser tindouf aux algériens ,et ne pas avoir une lourde guerre sur la conscience qui attiserait davantage cette rivalité entre les 2 peuples et conduirait à des conflits sanglant la phrase de boutef que hassanII n’asjamais insulté l’avenir est la preuve de cette sagacité..
pour les terroristes du GIA ou d’al qaida c’est les derniers qu’on voudrait sur notre territoire …..rien que de citer un antar zouabri un hattab ou un zarkaoui donne la chair de poule ,s’ils se sont introduits clandestinement au maroc c’est d’autres terroristes marocains qui les ont aidés…………….
pas laanigri quand méme il a horreur des islamistes ,un peu comme mme leila de tunisie …..
bon sans rancune frére algérien l’histoire est ce qu’elle est et nous ,nous sommes de simples individus qui aspirons à la liberté à la paix et à la sérénité dans ce bordel de monde globalisé et diabolisé .
boutef sait bien qu’il ne peut répeter l’erreur de boudiaf alors quelle solution selon vous et je vous renvoi sur le nouveau rapport du membre de l’académie de géopolitique sur l’affaire du sahara ,c’est dans les commentaires de l’un des derniers articles de la princesse enchantée sur m6
Ne confondons pas une guerre civil et la colonisation d’un territoire. Lors de la proclamation d’independance de la Mauritanie, le Maroc etait opposé pretextant que la Mauritanie fait partie du maroc. Alors arrêtons si le MAROC trouve le moyen il aurait conquit toute l’Afrique. Vous ne me faite pas pleurer !! Je trouve suffisamment lâche de la part de la JET SET marocaine au pouvoir d’avoir attaqué l’ALGERIE EN 1963 prétextant qu’une partie ouest du territoire Algerien appartient au maroc.
Question : Pourquoi le maroc n’a pas combattu la France pendant la colonisation pour récuperer son soi disant bout de territoire ???
Ils ont préferé s’attaquer au faible qui venait de recouver son independance c’est plutôt lache !!
En 1830 lorsque l’Emir ABDELKADER a demandé de l’aide au maroc pour chasser le colonialisme français pourquoi lui avoir refusé et l’avoir pourchassé ??
Sachez qu’en ce qui concerne le sahara occidentale, la commission de décolonisation de l’ONU à voté à 100% pour l’autodetermination du peuple Sahraoui ce qui correspond à ses orientations opter pour la liberation des peuples. Le journal le Matin est un menteur !!!.
Autre chose sachez que votre pays qui est notre frère n’est pas epargné par l’islamisme d’autant plus que celui-ci et lié à la drogue (Vous devez vous informer sur les dernieres nouvelles)
Pourquoi avoir hebergé les criminel du GIA au Maroc ?
Sachez que si le Maroc perd le Sahara occidentale, adieu la Monarchie et ça ils le savent !! Avec mes sincères salutations fraternelles. Kitsoum
Kitsoum ; ton texte est plein de contre véritées et de jugements à l’emporte piéces .
1 ) C’est la france qui a offert l’indépendance à la Mauritanie sans le fameux réferendum qui vous est si cher … 2 ) L’empire Marocain d’avant les indépendances s’étendait jusqu’au fleuve Sénégal et à la partie sud est de l’actuelle algérie . la France a annéxé de vastes territoires à l’Algérie française étant donné qu"elles voulait y rester éternéllement … Le Maroc a été dépecé par les français et les espagnols , ne l’oublie pas . L’Algérie a été contente de dire que les frontiéres coloniales était les bonnes . L’Algérie peut remercier la France aujourd’hui pour tout ces bienfaits : les territoires marocains de l’est . C’est quand méme un beau cadeau en compensation du million de morts . A propos je préfére le mot "jet set" aux généraux obéses politico-mafieux adepte du parti unique FLN , cancer de l’Algérie et véritable responsable des choix politiques et économiques ayant conduit l’Algérie à la "soviétisation" . 3 )Pour répondre à ta question : Feu MOHAMED V à refusé une proposition française de rétrocession des territoires annéxés au Maroc nouvellement indépendant . Mohamed V a déclaré aux français que " tant que l’Algérie combattais pour son indépendance , il ne ferais rien et attendrais l’indépendance algérienne pour discuter de l’affaire avec les algériens directements …" . Malheureusement , les "fréres algériens " n’avaient pas du tout l’intention de discuter de çà , finissant par tout renier en bloc . 4 ) A propos de l’émir Abdelkader , le sultan du Maroc lui envoyé son armée pour essayer de le secourir amis il fut battu à la bataille de l’ISLY par BUGEAUD ; De cette façon le sultan , précipitait à son tour son pays dans les griffes du colonialisme . c’est un peu à cause de vous que la France a péntré au Maroc , déja affaibli . Nous nous sommes fais casser la gueule en essayant de secourir Abdelkader et tu dis le contraire . Je ne comprends pas , on ne nous enseigne pas la méme histoire apparament … ?? 5 )Je n’ai lu nulle part que la 4éme commission de l’ONU a comdamné le Maroc ; ce que j’ai compris c’est que la majorité des pays s’est abstenus de voter pour ne pas cautionner le plan algérien . D’ailleurs débouté sur la question , l’Algérie a essayée ensuite de faire épingler le Maroc sur la situation des droits de l’homme se couvrant ainsi de ridicule . Incroyable pour un pays encore en état de siége et qui bafoue quotidienement les droits de l’homme sur son territoire . L’Algérei et le polisario sont bien mal placés pour donner des leçons au Maroc et au monde . 6 ) Dieu merci l’islamisme marocain ne tue est sous controle alors que le votre continu de tuer presque régiliérement ( lis la presse ) . Tu as lu les articles de presse sur ZANJABIL , le baron de la drogue ?? il était de méche avec les islamistes qui tuent des algériens … 7 ) je défie quiconque d’apporter des preuves sur les incursions du GIA à travers les frontiéres , qui comme tu le sais sont de véritables passoires et pratiquement incontrolables .
Comment le Maroc aiderait des islamistes eux aussi opposés à son modéle de société ??
Ta derniére phrase est la preuve que tu es opposé à la monarchie , donc aux marocains . Sache que la monarchie , c’est aussi nous ,et que tant que notre pays est attaqué sur son intégrité territoriale , nous serons toujours là pour répondre aux " ennemis " de notre cause nationale . Rassure toi la monarchie réformée a encore de beaux jours devant elle … Merçi .
kabylie libre ta sincérité m’as touché dans ta réponse au maghrébin l’individu ne peut rien contre les hordes dénaturées que ce soit au maroc en algérie ou en tunisie la HOGRA ,les clans ,les magouilles M6 et boutef essayent de faire de leur mieux pour une réconciliation du peuple avec lui méme ( je pense que c’est pas le cas en tunisie ou le pouvoir n’as pas de légitimité ….=) tu as raison pour Boudiaf mais boutef ne peut refaire la méme erreur mais comment s’en sortir les 2 peuples sont trop fiers boutef à bien dit que hassan11 n’as jamais insulté l’avenir ’(hassanII veut dire Maroc) en effet hassanII a été un sage en arrétant rapidement la guerre des sables en laissant tindouf aux algériens )sinon on serait devenus des ennemis et la guerre ne serait jamais arrétée
enfin tu es sincére peut tu suggérer une solution au conflit du sahara pour continuer cette discussion ………….
le dr tunisien belgacem réapparait avec ses commissions de l’onu on s’en fout des républiques bananiéres qui votent à l’onu le sahara restera eternellement marocain point final tu peux toujours courrir toi et tapoignée dapprentis de bob dennard
pour le kabyle révolté je dirais plutot que les kabylies sont plus proches des amazighs que des sanhaja du sahel
et puis cher frére kabyle on dit bien "monte le plus haut de tes chevaux pour libérer le sahara ,on t’attend 30 millions de marocains pour nous passer sur le corps ………………………………….
belgacem va voir ailleur si nous y sommes
bien parlé ag’ma kabyle libre ces GARAMOUD (mauvaise graine en soussi) qui spoluent le droit des minorités à la liberté doivent partir
oui autodetermination pour le rio de oro pour la kabylie pour les touaregs pour le rif (clin d’oeil à la princesse enchantée) pour le souss zayane pour les bidanes et les soudanes de mauritanie et aussi pour les senhajja ou mesmouda (peut importe)les arabes de l’ouest marocain et du nord algérien
et construisons une fédération des peuples du maghreb avec comme modéle les états unis ou la suisse ,l’ allemagne ou l’ espagne bonne féte à tous le monde
une petite lecon d’ histoire a Mr ou Me Kitsoum pour qu il s’ assure que le maroc n a jamais expulser l Emir abdelkader ( de wikipedia et facile a retenir :-) ) :
…
Abd el-Kader, réfugié au Maroc devant l’avance des troupes française, convainc le sultan Mulay ‘Abd ar-Rahman, d’envoyer une armée à la frontière algéro-marocaine.
Les incidents de frontières qui se multiplient entre le Maroc et l’Algérie obligent les Français à construire un fort à Lalla-Marnia au début de l’année. Le sultan du Maroc proteste contre ce qu’il considère comme une violation de territoire et appelle à la guerre sainte les tribus marocaines.
Mai : Bugeaud attaque avec succès à Ouarezzedine les Flissas, tribu kabyle vivant entre l’Isser et le Sebaou.
Le 30 mai, des troupes marocaines attaquent les troupes françaises basées dans l’Oranais. Bugeaud, pour ne pas mécontenter la Grande-Bretagne, entre en pourparlers avec le caïd d’Oujda mais les négociations sont interrompues par une attaque de la cavalerie marocaine.
19 juin : Bugeaud occupe Oujda, au Maroc, puis se retire pour inciter le gouvernement chérifien à négocier, mais en vain.
6 août : Les négociations menées par le prince de Joinville ayant échouées, Tanger est bombardée par la flotte française.
14 août : Bataille d’Isly : Victoire des 11 000 hommes de Bugeaud sur 60 000 marocains sur les bords de l’oued Isly. A la fin de la matinée l’armée marocaine se débande, laissant 800 hommes sur le terrain (27 tués et 96 blessés du côté français).
15 août : Joinville bombarde Mogador et le sultan demande la paix.
Le 10 septembre, Joinville signe pour la France la Convention de Tanger (licenciement des troupes marocaines de la frontière ; internement, en cas de capture, d’Abd el-Kader dans une ville marocaine de l’Atlantique ; en contrepartie, les troupes françaises évacuent Mogador et Oujda).
La Convention de Lalla-Marnia, le 18 mars 1845, complète celle de Tanger en délimitant la frontière algéro-marocaine.
Ainsi le protectorat sera declare pour le maroc !!!
(Aus Wikipedia.de )
je ne dirais pas pas de façade atlantique pour l’algérie elle peut l’avoir tout est privatisable méme les ports
mais ce que cherche l’algérie c’est le leadership au maghreb et ça niet ,les marocains sont les vrais dépositaires de la culture maghrébine et l’argent viendra un jour ou l’autre …………………………
massinissa n’est qu’un pseudo algérien pour un mécontent marocain