L’organisation basque ETA donne le tournis aux flics hexagonaux. Dès qu’ils croient avoir coupé sa tête, en voilà une nouvelle qui repousse…
ETA colle aux basques de la police française. Aussi pesante qu’un verre d’Irouleguy servi chaud, du côté de Saint-Jean-Pied-de- Port. Et ce n’est pas la mort d’un policier français, abattu par un commando le 16 mars dernier lors d’un contrôle de routine en Seine-et-Marne, qui risque d’améliorer la cote de popularité de l’organisation séparatiste dans l’opinion publique ni, bien sûr, dans les rangs des poulets qui goûtent peu cette recette basquaise.
Déjà en deuil, les policiers n’avaient nul besoin d’ajouter le ridicule à leur douleur. Trois jours après la fusillade, les médias diffusaient des photos de cinq suspects. Clichés expédiés sous la pression de Fredéric Péchenard, le directeur général de la police nationale et par ailleurs ami d’enfance de Nicolas Sarkozy. Le tout accompagné d’avis de recherches alarmants : « Attention, individus très dangereux, prendre toutes les précautions de sécurité utiles. Notamment les fouilles sécurité pour leur retirer les armes et autres engins susceptibles de tuer ou blesser dont ils peuvent être porteurs ». Mis à part leurs briquets, les cinq malheureux pompiers catalans, ciblés par erreur sur des caméras de vidéo-surveillance d’un grand magasin, ne risquaient pas grand-chose à la palpation…
Une communication qui leur tire dans le dos, voilà qui n’est guère glorieux et peu encourageant pour les anti-terroristes, déjà sur les dents dès qu’ils touchent aux allumés de l’Euskadi ta Askatasuna. « Dès qu’on parle du Pays basque, on se croirait revenu au temps de la guerre civile en Algérie. Dès qu’il y a une arrestation, c’est le chef de l’organisation », se marre un journaliste habitué aux coulisses de l’antiterrorisme. Ainsi, sur la période 2008-2010, six « numéro un » de la chefferie basque ont été, nous dit la police, arrêtés. À croire qu’à ETA, tout le monde est chef. Un tambourinage radio-télévisé qui donne l’image d’une ETA en hydre immortelle.
« Les Basques sont très structurés. Avec des cellules logistique, politique, transports, hébergement, finance, détaille un ancien magistrat anti-terro. Et comme flics et médias préfèrent ne pas rentrer dans les détails, à chaque arrestation, on fait croire qu’on a décapité l’organisation. D’abord, ETA a une direction collégiale. Elle dispose d’un réservoir de 500 à 1 000 personnes, formées à la kale borraka (lutte de rue), très jeunes, interchangeables, qu’on fait monter, marche par marche, dans la hiérarchie. Ainsi, un remplaçant est toujours prêt à prendre la place de celui qui tombe. »
Un système aussi inaudible pour les flics que la langue basque. D’autant que les séparatistes sont des taiseux : la présence d’un policier, d’un juge ou d’un journaliste les rend muets. Alors que Corses et Bretons posent volontiers en cagoules et chapeaux ronds pour discutailler avec l’ennemi. « Les Basques ne parlent qu’en Espagne, se vexent nos limiers. Là-bas, ils ont leurs familles, leurs relais et sont plus sensibles aux pressions. » La guerre conduit forcément à la négociation.
"« Les Basques ne parlent qu’en Espagne, se vexent nos limiers. Là-bas, ils ont leurs familles, leurs relais et sont plus sensibles aux pressions. » "
ET UN PEU AUSSI, A CAUSE DES TORTURES SYSTEMATIQUES AU PAYS BASQUE !!! A.I et le rapporteur des DDHH ont maintes fois condamné les agissements des différentes polices espagnoles ; sans aucun résultat. Et les medias, en se bouchant les yeux et les oreilles, de se taire tous en choeur "nous ne savons rien".
Arrête ton char STP !
La police basquaise est la pire des polices européennes. Elle a maintes fois été pointée du doigt par Amnesty International pour ses arrestations musclées et ses passages à tabac systématiques de touristes ou d’étrangers.
De plus en Espagne, le Pays Basque espagnol est la seule province a être indépendante pour tout avec son parlement et même l’indépendance pour faire tourner la planche à billets.
Alors même malgré çà, des mafieux sous couvert d’indépendance tuent, rackettent même en Pays Basque français, foulent au pieds la moindre des lois élémentaires de notre démocratie et tu viens nous parler de soi-disant torture ?
Et enfin, qu’on arrête donc de bourrer le mou durant leur scolarité, aux jeunes (que je connais bien) dans des Ikastolas subventionnées par le contribuable français avant de les envoyer tuer pour une pseudo cause.
Salut, Izan untsa