Suite des aventures de la communicante Patricia Balme au Cameroun. On dit sur place qu’elle est envoyée par notre Sarko national, mais les proches du Château démentent…
Le 30 août dernier, Patricia Balme (voir aussi ici), 49 ans, présidente fondatrice de l’agence Pb Com International, était reçue en grande pompe par le président du Cameroun Paul Biya, et signait un important contrat de conseil en stratégie. Officiellement pour « améliorer davantage l’image du Cameroun à l’étranger ». Officieusement, comme l’a abondamment relaté la presse camerounaise, pour tisser des liens avec le président Nicolas Sarkozy. Sur place, on a effectivement abondamment glosé sur les pressions qu’aurait exercé le président français pour qu’elle décroche ce contrat. L’ennui, c’est qu’à l’Élysée, selon plusieurs sources, il n’y a aucune proximité entre Patricia Balme et l’équipe Sarkozy : « Elle ne compte pas. Elle n’a pas accès au président. Elle n’est pas dans le circuit. »
De deux choses l’une, ou bien l’Élysée raconte des bobards et Nicolas Sarkozy est effectivement en train de tisser sa toile à l’ancienne, mais le cache. Ou bien Patricia Balme s’est targuée de relations qu’elle n’a pas.
Certes Patricia Balme n’est pas une inconnue au Cameroun. Elle y dispose de réseaux maçonniques importants –canal GLNF-, comme le témoigne d’ailleurs sa poignée de main trois points (cf la photographie ci-dessous). Il y a deux ans, elle avait décroché un contrat, du temps où elle était la conseillère en communication du frère Renaud Dutreil, ministre des PME du gouvernement français. Ce qui dénote tout de même un curieux mélange des genres. Mais qu’a-t-elle fait en deux ans ? Elle a répondu à cette question, sur le perron du palais de l’Unité : « J’ai veillé à ce que la communication dans ce pays à l’étranger et son aura soit bien faite et préservée. J’ai amené les professeurs Luc Montagnier et Robert Gallo au Cameroun. J’ai aidé la Première Dame à développer tout ce qu’elle fait pour la lutte contre le sida. » Leur venue aurait été rémunérée en espèces sonnantes et trébuchantes. Elle avait également tenté de vendre un projet d’un tournoi international de golf à Yaoundé qui ne dispose que d’un neuf trous. Sans succès !
DROIT DE REPONSE
En ce qui concerne l’article publié le vendredi 12 octobre à mon sujet : 1/ Je ne me "targue" jamais d’aucune relation politique et je n’ai nullement besoin de mettre en avant quoi que ce soit ou qui que ce soit pour exercer ma profession. Je vous rappelle que mon contrat avec la Présidence du Cameroun a été signé en 2001, donc antérieurement à la dernière élection présidentielle française. 2/ Je sais que les "fantasmes maçonniques" occupent les esprits de bien des journalistes, en l’occurence dans le cas que vous évoquez, vos informations relèvent de la pure fiction. 3/ Je n’ai jamais proposé "un tournoi de golf", ce n’est pas le type d’action de communication habituellement proposé par P.B.Com International, en revanche cette "idée" a été lancée il y a quelques années par un communiquant désireux de prendre en charge la communication du Cameroun, mais vos journalistes n’ont pas cru bon de me contacter pour vérifier les informations me concernant. 4/Enfin il est extrêment grave d’écrire que la venue au Cameroun des Professeurs Gallo et Montagnier a été assortie "d’espèces sonnantes et trébuchantes", le caractère diffamatoire de ces propos vis à vis de ces deux éminents chercheurs est totalement condamnable. 5/ Je ne comprends pas votre acharnement sur moi, ni l’intérêt que cela peut suciter pour vos lecteurs, outre la volonté de me nuire. Patricia Balme Présidente de P.B.COM INTERNATIONAL