André Tarallo, le "Monsieur Afrique" d’Elf, semble décidé à se séparer de sa modeste propriété de 18 hectares en Corse. Prix de départ : 16 millions d’euros.
Vous rappelez-vous Monsieur Tarallo ? Mais oui, André Tarallo, le camarade de promotion de Jacques Chirac à l’ENA, le « Monsieur Afrique » d’Elf, celui qui occupait le poste de directeur des Affaires générales de la compagnie pétrolière, le bailleur de fonds secrets qui fut condamné à sept ans d’emprisonnement… André Tarallo, parbleu, qui fut très vite libéré pour raison de santé, et qui s’est toujours bien gardé de payer les 2 millions d’euros d’amende que lui réclame la justice.
Vous rappelez-vous sa somptueuse villa en Corse, qu’il prétendait être destinée à accueillir de puissants décideurs africains pour le bien de la compagnie nationale… et donc de la France. Une villa ? Non, la « casa » franco-africaine. Eh bien, sachez que notre « Monsieur Afrique » semble aujourd’hui décidé à se séparer de sa modeste demeure. Une gigantesque villa bâtie face au parc marin international des bouches de Bonifacio et entourée de quelque 18 hectares de terrain… Ce n’est pas rien !
C’est maître Bertrand Lacourte, notaire de son état, qui s’occupe de la vente. Prix de départ : 16,15 millions euros.
Faut-il préciser que si la vente devait se réaliser, Monsieur Elf se fera immédiatement un devoir de s’acquitter de ses dettes envers la justice ?
Lire ou relire sur Bakchich.info :
>AJACCIO, 6 oct 2009 (AFP) - 23h00 La gauche victorieuse aux élections territoriales en Corse (Ifop) La gauche arriverait nettement en tête au premier tour des élections territoriales de mars prochain en Corse, selon un sondage effectué par l’Ifop pour France Bleue Frequenza Mora, France 3 Corse et le magazine Corsica. La gauche non communiste obtient 35% (13% pour la liste du député divers gauche de Haute-Corse Paul Giacobbi et 11% pour chacune des listes des maires d’Ajaccio, le social-démocrate Simon Renucci, et de Bastia, le radical de gauche Emile Zuccarelli). La liste communiste réalise 6%. La Corse, où 62% des sondés se disent "tout à fait certains" d’aller voter, est avec l’Alsace la seule des vingt-deux régions françaises dans laquelle la droite l’avait emporté au dernier scrutin en 2005. 29% des personnes interrogées voteraient pour la liste UMP conduite par les présidents UMP de l’Assemblée de Corse, Camille de Rocca Serra, et de l’exécutif régional, Ange Santini. 49% des sondés se disent pourtant "satisfaits" contre 46% de "mécontents", de l’action de MM. de Rocca Serra et Santini depuis cinq ans.
Mais la mise en oeuvre éventuelle d’un controversé Plan d’Aménagement et de Développement Durable de la Corse (PADDUC), qui sera au coeur de la campagne électorale, aurait, selon 53% des sondés, des "effets plutôt négatifs" pour l’île, 34% estimant que ces effets seraient "plutôt positifs". Chez les nationalistes, les modérés obtiennent 17% des intentions de vote et les indépendantistes 4%. Au cas où une majorité n’apparaîtrait pas à l’issue du scrutin, 37% des personnes interrogées sont favorables à une alliance entre formations de gauche et de droite, sans les nationalistes, soit deux points de plus que les partisans d’une alliance gauche et nationalistes. Une alliance droite-nationalistes recueille 25% des voix. Le Front national est crédité de 4% des suffrages et l’extrême gauche de 1%. Sondage réalisé par téléphone par l’Ifop selon la méthode des quotas du 16 au 19 septembre auprès de 503 personnes âgées de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales.
En Suisse le Procureur Daniel Zappelli enterre une affaire connexe à l’affaire Elf, sur ordre de l’Angola, et d’un ex avocat condamné dans l’affaire Elf …
Tout commence fin 2008 par une perquisition dans les bureaux du banquier genevois François Rouge qui, à l’époque, a de sérieux ennuis avec la justice française dans le cadre d’une sombre affaire de banditisme sur fond de cercle de jeu.